Le prix Jules-Favre , de la fondation du même nom[1] , est un ancien prix de littérature, créé en 1886 par l'Académie française et « décerné tous les deux ans à une œuvre littéraire faite par une femme, que cette œuvre soit de la poésie ou de la prose, qu’elle traite d'une question de morale, d'éducation de philologie ou d'histoire » [2] .
Julie Favre , née Velten[3] , le 15 novembre 1833 à Wissembourg et morte à Sèvres le 31 janvier 1896 , philosophe et pédagogue française a fondé ce prix pour rendre hommage à son époux, Jules Favre [4] , né à Lyon , le 21 mars 1809 et mort à Versailles le 19 janvier 1880 , avocat et homme politique français[5] .
1889 : Marie Dronsart (18..-1901) pour Portraits d’Outre-Manche
1891 : Jane Dieulafoy pour Parysatis
1893 :
Mme M.-L. Camus-Buffet pour Un chapitre de l’histoire d’un grand homme. Les femmes du Taciturne
Joséphine Colomb pour l'ensemble de son œuvre
Élisabeth Schaller pour Neiges d’avril
1895 : Marguerite Poradowska pour Les filles du Pope
1897 : Marie Dugard (1862-19..) pour La société américaine
1899 : Marie Valyère pour Nuances morales
1901 : Hélène Vacaresco pour Le rhapsode de la Dambovita
1903 : Dora Melegari (1849-1924) pour Âmes dormantes
1905 : Jacques Fréhel alias Alice Telot, de son vrai nom Mme Jules Martin (1861-1918) pour Les ailes brisées
1907 :
Jeanne Cazin pour Nobles cœurs
Mme Chabasseur pour Songes d'Écouen sur nos filles au XXe siècle
1909 : Marie Reynès-Monlaur pour Jérusalem
1911 :
1913 :
1916 : Jeanne Antelme
1917 : Juliette Adam
1919 : Marguerite Combes pour Hélène enchaînée
1921 : Valentine Poizat pour La véritable princesse de Clèves
1923 : Mme Paul de Lauribar (1853-19..), épouse d'Armand Massip (1855-1923) pour Le code de l’éternelle mineure
1925 : Marthe Borély pour La décadence de l’amour
1927 : Paule Henry-Bordeaux (1903-1999) pour Lady Stanhope en Orient
1929 : Geneviève Tabouis pour Le Pharaon Tout-Ank-Amon
1931 : Clara Longworth de Chambrun (1873-1954) pour Hamlet, de Shakespeare
1933 : Yvonne Bézard (1893-1939) pour Une famille bourguignonne au XVIIIe siècle. Fonctionnaires maritimes et bretons sous Louis XIV. Les Bégon
1935 :
Marthe Pattez pour Ginette devant le mariage
Claire Witmeur pour Ximinès Doudan
1937 : Antoinette Lavondès pour Olivier de Serres, seigneur du Pradel
1939 : Henriette de Vismes (1884-1958) pour Camille de Soyecourt
1941 : Geneviève Dardel (1904-1977) pour Solitude aux cent visages
1943 : Jeanne Blin-Lefebvre (1884-1980) pour Fils du Maine, Gaulois, Romains, Francs. Les amis des Lettres du Maine
1947 : Lysie Stéphan pour Le matin vient
1949 : Hélène Chassériau pour Le Jardin de la Sous-préfecture
1951 : Anne Constantin pour L’éducation du caractère
1957 : Angèle Maraval-Berthoin (1875-1961) pour La Clef du Hoggar
1958 : Mme Ottilie pour Le don de joie
1967 : Jeanne Battini pour Vanina d’Ornano
1969 : Jacques Robichez pour l'Édition des œuvres poétiques de Verlaine
1970 : France Igly pour Oton de Grandson
1971 : Jeanine Huas pour Juliette Drouet ou la Passion romantique
1973 :
1975 : Mme Dominique Maroger pour Les idées pédagogiques de Tolstoï
1977 : Catherine Doherty pour Poustinia ou le désert au cœur des villes
1979 : Mme Dominique Vieu (1948-....) pour Femmes et seules (Les solitudes de la femme dans la Société d’aujourd’hui)
1985 : Rose Vincent pour Le Soleil et la Roue
1989 : Anna Lorme (1925-....) pour Une fille de traître