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Prison à Madrid De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Cárcel de mujeres de Ventas
Prison pour femmes de Ventas (es) Cárcel de mujeres de Ventas | ||||
Localisation | ||||
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Pays | Espagne | |||
Région | Communauté de Madrid | |||
Localité | Madrid | |||
Quartier | Salamanca (Madrid) | |||
Coordonnées | 40° 25′ 40″ nord, 3° 39′ 53″ ouest | |||
Géolocalisation sur la carte : Madrid
Géolocalisation sur la carte : communauté de Madrid
Géolocalisation sur la carte : Espagne
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Architecture et patrimoine | ||||
Style | Rationalisme madrilène (d) | |||
Démolition | ||||
Installations | ||||
Type | Prison | |||
Fonctionnement | ||||
Date d'ouverture | ||||
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
La Prison pour femmes de Ventas (en espagnol : Cárcel de mujeres de Ventas) est une ancienne prison pour femmes du quartier de Salamanca, à Madrid, ouverte en 1933 par la députée Victoria Kent, nommée directrice générale des prisons, qui propose une amélioration des conditions de détention des femmes[1].
Active jusqu'en 1969 sous l'Espagne franquiste, la prison change ses objectifs dès la fin de la guerre d'Espagne en 1939 pour devenir un lieu majeur d'incarcération des prisonnières politiques républicaines dans des conditions effroyables.
Durant la République, l'établissement est un lieu de détention de prisonnières de droit commun, comme Aurora Rodríguez Carballeira qui assassine sa fille Hildegart Rodríguez Carballeira le 9 juin 1933 [2].
Après la guerre d'Espagne, les nationalistes y détiennent Las Trece Rosas, treize jeunes militantes des Jeunesses socialistes unifiées (JSU), fusillés en août 1939[3], ainsi que la dirigeante communiste Matilde Landa[4], condamnée à mort[5].
Durant la dictature de Franco, la prison devient l'un des principaux lieux d'incarcération de prisonnières politiques du pays[6]:
En 2019, la Mairie de Madrid, durant le mandat de Manuela Carmena, a baptisé un espace vert du nom de Jardín de las Mujeres de Ventas (Jardin des Femmes de Ventas), entre les numéros 27 et 29 de la rue Rufino Blarico avec la rue Ramón de Aguinaga, en souvenir aux recluses de l'ancienne prison féminine[7]. Le site est aujourd'hui un haut lieu du tourisme mémoriel de la capitale espagnole[8].
En 1967, la femme politique républicaine Mercedes Núñez Targa écrit le livre Cárcel de Ventas dans lequel elle raconte la vie dans la prison durant la dictature[9]. En 1978, l'écrivaine Juana Doña publie Desde la noche y la niebla. Mujeres en las cárceles franquistas[10].
La femme politique Tomasa Cuevas, grand témoin de cette époque, a recueilli de nombreux témoignages de cette prison, ainsi que sur la prison de Ségovie et la Prison pour femmes de Les Corts[11] à Barcelone.
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