Presles (Val-d'Oise)

commune française du département du Val-d'Oise De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Presles est une commune du Val-d'Oise située à environ 30 km au nord de Paris.

Faits en bref Administration, Pays ...
Presles
Presles (Val-d'Oise)
La mairie.
Blason de Presles
Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité CC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts
(siège)
Maire
Mandat
Céline Caudron
2023-2026
Code postal 95590
Code commune 95504
Démographie
Gentilé Preslois, Presloises
Population
municipale
3 994 hab. (2022 )
Densité 401 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 07′ 00″ nord, 2° 18′ 00″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 210 m
Superficie 9,95 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Presles
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de L'Isle-Adam
Législatives 2e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Presles
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Presles
Liens
Site web http://www.ville-presles.fr
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    Ses habitants sont les Preslois(es).

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Description

    La commune est située dans le vallon du ru de Presles, à flanc de coteau, entre les forêts de Carnelle et de L'Isle-Adam.

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    Paysage urbain.

    Communes limitrophes

    Presles est limitrophe de L'Isle-Adam, Mours, Nointel, Beaumont-sur-Oise, Saint-Martin-du-Tertre, Maffliers et Nerville-la-Forêt.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la gare de Presles-Courcelles, située sur la ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers, desservie par les trains de la ligne H du Transilien de la branche de Paris-Nord à Persan - Beaumont par Montsoult - Maffliers.

    Le sentier de grande randonnée GR1 traverse le territoire de la commune, il se prolonge vers Nerville-la-Forêt au sud et Saint-Martin-du-Tertre à l'est.

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Au , Presles est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Presles[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

    Toponymie

    Le lieu est attesté sous les formes Prataria et Pretarium en 862, de Pratariis en 1110, de Praeris en 1184, de Praeres en 1210, Pratellas 1223[14].

    Il s'agit d'un toponyme médiéval issu de l'ancien français proiere, praiere « grande étendue de prés » confondu plus tard avec le vieux français praël « petit pré » et peut-être « espace découvert entouré de bâtiments » (attesté vers 1165) > préau (issu du pluriel préaux, le singulier s'étant aligné sur le pluriel en francien) qui a fini par désigner tout autre chose au XIXe siècle[15].

    Le passage d'un terme à l'autre s'observe bien dans les formes latinisées entre 1210 : Praeres et 1223 : Pratellas. L'un comme l'autre de ces deux mots remontent au gallo-roman, *prataria pour le premier et pratellu pour le second.

    La même confusion s'est opérée pour Presles-en-Brie (Praeres vers 1222, Praesles 1276).

    Histoire

    La commune possède sur son territoire plusieurs sépultures néolithiques, témoignages d'une occupation fort ancienne. La première mention écrite du village date de 862, comme indiqué précédemment.

    Au Moyen Âge, la seigneurie située sur la route des Flandres appartient à la famille de Presles. Le fief passe ensuite en 1580 à la famille Baillet, conseillers au Parlement, puis en 1707 appartient à la famille de Turmenyes, enfin, par alliance, Presles est devenu possession du prince de Conti.

    Dès 1756, la commune est sur la route de voitures publiques cheminant de Paris à Beauvais.

    Au XVIIIe siècle, le territoire est partagé en plusieurs fiefs : Nantouillet (longtemps propriété des Nicolay), Remi, Rouvray, Prerolles, Courcelles, Valpendant, de Montbray.

    Lors de la Révolution française, Presles est érigée en commune en 1790. La plupart des châteaux sont reconstruits durant le XIXe siècle.

    La commune possédait jadis de nombreux moulins. Elle conserve aujourd'hui son caractère rural.

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du [16], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de L'Isle-Adam[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[18],[19].

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de L'Isle-Adam.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003.

    Tendances politiques

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Pierre Bemels, était seule en lice, et a remporté l'élection, lors d'un scrutin marqué par 70,90 % d'abstention[20].

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1925  ? Henri Potron    
             
    mars 1983 mars 2008[21] Régis Humbert UDF-PR
    puis DL
    puis UMP
    Ancien directeur des ressources humaines
    Conseiller régional d'Ile-de-France (1992 → 2004)
    mars 2008[22] février 2023[23] Pierre Bemels[24] UMPLR
    puis SE
    Retraité de la Société générale depuis 2009
    Vice-président (2014 → 2019 et 2020 → 2023) ou président (2019 → 2020)
    de la CC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts ( ? → )
    Président du syndicat du Rû de Presles
    Démissionnaire
    2023 En cours Céline Caudron SE Graphiste
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    Jumelages

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    Plaque de jumelage.

    La commune est jumelée avec la ville allemande Thaleischweiler-Fröschen, située dans l'arrondissement du Palatinat-Sud-Ouest.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

    En 2022, la commune comptait 3 994 habitants[Note 3], en évolution de +4,09 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2017 2022 - - - - - - -
    3 9043 994-------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2681 2981 3031 3381 5411 5751 6631 6501 586
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5841 6381 2411 2031 1801 1611 2511 1791 307
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2381 2271 3191 5231 6151 6421 5391 6351 959
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 0762 4502 9273 1173 5663 7283 8153 8273 701
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    Presles compte trois monuments historiques sur son territoire ;

    Elle a été bâtie à partir du XIIe siècle mais reconstruite à partir de 1480.
    Le chœur gothique est flanqué au nord d'un double collatéral voûté d'arêtes avec une colonne centrale romane, vestige de l'édifice primitif. Le clocher date du XVIe siècle. Les vingt-deux stalles du XVIIe siècle furent achetées par l'abbé Galet et proviennent de l'église abbatiale de Saint-Cloud (détruite en 1778). Les miséricordes Renaissance des stalles sont sculptées de sujets satiriques et de scènes de métiers[29].
    • Allée couverte du Blanc Val, en écart, entre les dernières maisons du village et la RD 64e, chemin rural no 8 dit du Blanc-Val (classée monument historique par arrêté du [30])
    Ce monument funéraire est une allée couverte enterrée de m de longueur, découverte en 1949. Il s'agissait d'une sépulture collective, où cinquante corps furent retrouvées[31].
    Cette allée couverte de 12 m sur 2,30 m fut restaurée en 1974. Elle est composée de trois tables de couverture. L'accès au vestibule se fait à travers une dalle perforée. Les restes humains d'une centaine d'individus ainsi que le mobilier funéraire dégagés en 1926 sont exposés au musée départemental de Préhistoire d'Île-de-France, à Nemours[31].

    On peut également signaler :

    • Le château de Bellevue, sur un grand domaine boisé immédiatement à l'ouest du bourg
    Il fut édifié au XIXe siècle par un tailleur de Paris. Ce château de brique et pierre remplace un pavillon de chasse du prince de Condé. Ce fut la propriété et le lieu de décès de l'entrepreneur et fondeur d'art Antoine Durenne, mort en 1895[33]. Le général Jacquin y ajoute deux ailes en 1912[34]. Sans illustration.
    • Le château de Courcelles, au hameau du même nom, rue Alexandre-Prachay
    De style néo-classique, il fut édifié à partir de 1709. Acheté par le prince de Conti, seigneur de L'Isle-Adam à Marie de Turmenyes, il est ensuite revendu à Pierre-François Bergeret puis vendu à M. Perrot, président de la chambre des comptes guillotiné en 1794. Les aménagements intérieurs du château datent de la fin du XIXe siècle et furent remodelés dans les années 1930. Son parc, vraisemblablement l'œuvre de Louis-Sulpice Varé, compte parmi les plus beaux ensembles paysagers du Val-d'Oise. Il s'étend sur 30 hectares et comprend plusieurs pièces d'eau alimentées par des sources et par le ru de Presles ainsi que plusieurs fabriques, notamment une passerelle, une fausse ruine, un embarcadère, un belvédère et un kiosque. On trouve sur le domaine une grange, un ancien chenil et l'hôpital de Courcelles, aujourd'hui maison d'accueil de la DDASS[35].
    • Les Grands Moulins de Presles, en écart, 112 rue Pierre-Brossolette (RD 78)
    Cette minoterie industrielle est implantée sur un site utilisé dès le XVIe siècle[34].
    Situé sur le domaine du château de Bellevue. Cette allée couverte est une petite sépulture collective, composée de quatre dalles de calcaire. Elle fut découverte en 1901 et contenait les restes de huit individus ainsi que quatre objets[31].
    • La ferme fortifiée de Valpendant, au bout d'un chemin d'exploitation partant du carrefour de la Libération, RD 64e
    Elle domine le hameau de Courcelles. Cette ancienne forteresse donnée par Louis IX à l'abbaye de Royaumont en 1249 devient la propriété au XIVe siècle de la puissante famille de Chambly qui en fait le chef-lieu du comté de Beaumont. Le donjon de 16 m de hauteur fut érigé au XIIIe siècle, on peut encore y voir les meurtrières ; sa partie supérieure fut transformée en colombier au XVIIe siècle. Le logis seigneurial comprenant plusieurs fenêtres à meneaux date lui du XVIe siècle. Les douves en partie comblées remontent au XIIe siècle. La grange, d'une longueur de 47 m, remonte au XIIe siècle, mais ses ouvertures ont été remaniées au XIXe siècle et sa charpente médiévale a malheureusement disparue au cours d'un incendie en 1992[36].
    • La ferme de la Cave, RD 64 / carrefour de la Libération
    Elle est installée dans un ancien relais de poste décrit par Balzac, qui résidait alors à L'Isle-Adam dans son roman « Un début dans la vie ». Le chenil du prince Murat est installé dans un ancien relais de chasse du prince de Conti[37].
    Alimenté par une source, il est situé en contrebas de la rue. Il a été restauré en 1990[34].
    • Le moulin de Montbray, rue du bois Belle-Fille
    Il ne reste que des ruines de ce moulin à eau médiéval[29].
    • La route forestière du bois Belle-Fille de la forêt de Carnelle date du XVIIIe siècle.
    • Insolite, une maison du village, la maison Notre-Dame, présente des sculptures en bois (porche, salle à manger) d'inspiration indonésienne achetées par Louis Hayaux du Tilly. Elles ornaient le pavillon indonésien de l'exposition universelle de 1900. Sans illustration.

    Fête de Lutte ouvrière

    La fête annuelle de Lutte ouvrière se déroule le week-end de la Pentecôte dans un parc boisé situé sur la commune de Presles, dans le château de Bellevue[38], accueillant environ 40 000 visiteurs. En plus des nombreuses attractions non politiques, cette fête constitue un des principaux rassemblements de l'extrême-gauche en France, où sont invités des militants de tendances diverses ainsi que la majorité des Preslois[39].

    Personnalités liées à la commune

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    Plaque commémorative de François Le Cam
    • Charles Aznavour, auteur-compositeur-interprète, acteur et écrivain franco-arménien, a fait l'un de ses premiers concerts dans la commune[40].
    • Honoré de Balzac y séjourne plusieurs fois[41].
    • François Le Cam, résistant du réseau Résistance, mort en déportation à Neuengamme en 1945. Une plaque honore sa mémoire.

    Presles dans les arts

    Honoré de Balzac a évoqué Presles dans Un début dans la vie.

    Héraldique

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    D'argent fretté de huit pièces de sinople.
    Détails
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    Notes et références

    Voir aussi

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