Pradines (Lot)
commune française du département du Lot De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Pradines est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Pradines | |||||
L'église Saint-Blaise de Flottes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Cahors | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cahors | ||||
Maire Mandat |
Denis Marre 2020-2026 |
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Code postal | 46090 | ||||
Code commune | 46224 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pradinois, pradinoise | ||||
Population municipale |
3 584 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 217 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 28′ 47″ nord, 1° 24′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 100 m Max. 300 m |
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Superficie | 16,49 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Cahors (banlieue) |
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Aire d'attraction | Cahors (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cahors-1 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Pradines est une commune urbaine qui compte 3 584 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Cahors et fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Pradinois ou Pradinoises.
Commune de l'aire d'attraction de Cahors située dans le Quercy.
Les communes limitrophes sont Cahors, Douelle, Mercuès, Saint-Vincent-Rive-d'Olt et Trespoux-Rassiels.
La commune est desservie par le réseau de transports en commun de Cahors, Evidence, dont plusieurs lignes desservent la commune en direction du centre-ville de Cahors.
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Montat à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[8] : le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[9] et le « pech de Barreau, Barnac, vallées des ruisseaux de Flottes et d'Auronne et combes tributaires » (570 ha), couvrant 4 communes du département[10].
Au , Pradines est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cahors[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,2 %), zones urbanisées (16,6 %), terres arables (7,5 %), cultures permanentes (5,9 %), eaux continentales[Note 5] (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Pradines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant 14 communes concernées par un risque de débordement du Lot et du ruisseau du Bartassec, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[14]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint 8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2003, 2010 et 2021[16],[12].
Pradines est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[18]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 433 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 399 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[12].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 6] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[23] et 296 millions de mètres cubes[24],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[25].
Le toponyme Pradines est, selon André Soutou, dérivé de l'occitan prada, lui-même du latin pratum qui signifie pré. D'après F. Mistral (TDF), pradinas signifierait "mauvais pré" mais cette explication ne convient pas ici à cause de l'accent sur -di- et non sur la syllabe finale ; il s'agit plutôt de l'ancien occitan pradina, diminutif, "petit pré".
Pour Gaston Bazalgues, une forme ancienne, Pardinas, serait issue de parietenae qui qualifie une muraille à vocation défensive, ce qui serait confirmé par le site[26], mais il s'agit en réalité d'une erreur du copiste en forme de métathèse ra => ar.
Il y a deux autres communes françaises nommées Pradines dans la Loire et la Corrèze.
Après la conquête romaine, de riches habitants, devenus citoyens de Rome, édifièrent probablement à Pradines de somptueuses villas. Une légende rapporte que l’un de ces notables fut converti au christianisme par le premier apôtre du Quercy, saint Martial. L’église qui porte le nom du saint, aurait été bâtie à l’emplacement de cette maison. Pradines devint dès lors un lieu de pèlerinage très fréquenté durant plusieurs siècles. Comme Cahors, Pradines fut saccagée par les Vandales (277 et 407), les Goths (414), les Francs conduits par Théodobert, fils de Chilpéric en 574.
Selon le site la ville[27], et les apports de Claude Lufeaux et de Philippe Deladerrière, historiens, source essentielle des éléments de ce chapitre, le plus ancien document où Pradines et Flaynac sont cités, est le testament d’un archidiacre de Cahors nommé Benjamin, daté de 945. Dans ce texte, ce propriétaire fait donation d’une grande partie de ses biens, dont l’église Saint-Martial et ses revenus, au chapitre de la cathédrale de Cahors. Les évêques de Cahors possédaient, à Pradines, une maison de campagne où vers la fin du XIIIe siècle ils firent bâtir un château fort qu'ils habitèrent jusqu'au XVIe siècle, avant de décider de se fixer sur l'autre rive du Lot, en face, au château de Mercuès.
En 1246, l’évêque Géraud V Barasc, pour se libérer d'importantes dettes qu’il avait contractées, céda à un certain Arnauld Béraldi les fiefs de Pradines et de Cessac, mais conserva son droit de justice. Le banquier Béraldi appartenait à une ancienne famille de banquiers cahorsins, qui a donné son nom au proche village de Labéraudie où il avait des biens très importants. Pendant la guerre de Cent Ans, les grandes compagnies anglo-gasconnes firent quatre fois le siège de Pradines, mais celle-ci ne tomba jamais entre leurs mains. Elles laissèrent cependant un pays ruiné. Le pape Jean XXII (1244-1334), alors Jacques Duèze, venait souvent, enfant, dans la propriété de sa famille Béraldi à Pradines.
En 1470, l'évêque de Cahors, Antoine d'Alamand donna ses coutumes aux habitants de Pradines. L’église fut reconstruite.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, Pradines devient la métairie des puissants (hommes de loi, magistrats de la Cour des Aides...) et des riches bourgeois de Cahors qui achètent des terres et les font produire par les agriculteurs de Pradines. (Voir à ce sujet le livre de Françoise Auricoste[28])
Avec la Révolution, le clocher fut démoli, les biens ecclésiastiques vendus aux enchères et partagés entre les habitants.
En 1850, l’agriculture semblait être le revenu essentiel de la commune, où ne sont mentionnés qu’un moulin à vent et deux tuileries. À Labéraudie et à Pradines, où le sol est le plus riche, on cultivait du tabac, du maïs, des légumes, du froment. À Flaynac, il y avait aussi du tabac, de « belles moissons », des bois et aussi des vignes, des arbres fruitiers, et on cultivait des melons. Flottes, en terrains calcaires sensibles à la sécheresse, exploitait des vignes, des bois de taillis, du maïs et du froment.
Les limites de la commune ne furent arrêtées qu'en 1860. La commune est ainsi divisée en quatre sections : Pradines, Labéraudie, Flaynac, Flottes : il avait fallu plus d'un demi-siècle pour régler un point litigieux avec la commune de Douelle, dont un côté de rue et des terrains situés au sud faisaient partie de Pradines.
Un document de 1880 présente une commune essentiellement agricole, vivant dans une relative aisance. Cette situation se maintint jusqu’à la fin du XIXe siècle, mais la population diminua, attirée par la ville et le travail qu’on y trouvait alors. La crise du phylloxéra en 1876-1877 ne fit qu'accentuer ce problème ; de 1 300 habitants en 1836, la population passe à 1 120 habitants au recensement de 1876. Il est fait état alors d’une commune sans mairie, sans maison d’école, ni logement pour l’instituteur.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1808 | Antoine Simonis | ||
1808 | 1814 | M. Ebrard (d') | ||
1814 | 1816 | Jean Marcilhac | ||
1816 | 1819 | Antoine Carriol | ||
1819 | 1830 | Joseph Chanut | ||
1830 | 1833 | François Antonin Agou | ||
1833 | 1852 | Joseph Pillat | ||
1852 | 1864 | H. Delfraysse | ||
1864 | 1874 | François Victor Lagarrigue | ||
1874 | 1879 | François Miquel | ||
1879 | 1894 | Jean Pierre Charles Julien Pillat | ||
1894 | 1902 | Charles Pillat | ||
1977 | 2008 | Jean-Jacques Coudouin | DVG | |
2008 | 2014 | Didier Mercereau | DVG | |
2014 | En cours | Denis Marre | DVD | Conseiller départemental (depuis 2015) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2021, la commune comptait 3 584 habitants[Note 7], en évolution de +4,67 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 433 | 3 562 | 3 584 | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[34] | 1975[34] | 1982[34] | 1990[34] | 1999[34] | 2006[35] | 2009[36] | 2013[37] |
Rang de la commune dans le département | 34 | 16 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 |
Nombre de communes du département | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 |
En 2018, la commune compte 1 602 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 585 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 820 €[I 6] (20 740 € dans le département[I 7]). 51 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (44,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 7,4 % | 10 % | 10,9 % |
Département[I 9] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 966 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (63,8 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 727 emplois en 2018, contre 661 en 2013 et 586 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 271, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 12].
Sur ces 1 271 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 242 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
184 établissements[Note 11] sont implantés à Pradines au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 184 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 10 | 5,4 % | (14 %) |
Construction | 23 | 12,5 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 39 | 21,2 % | (29,9 %) |
Information et communication | 6 | 3,3 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 3,3 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 3 | 1,6 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 31 | 16,8 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 45 | 24,5 % | (12 %) |
Autres activités de services | 21 | 11,4 % | (8,7 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 184 entreprises implantées à Pradines), contre 12 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
Pradines est une commune viticole du vignoble du Sud-Ouest, elle se situe sur les aires géographiques de l'AOC Cahors, de l'IGP Comté Tolosan et de l'IGP Côtes du Lot[39].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 31 | 18 | 8 | 4 |
SAU[Note 13] (ha) | 262 | 254 | 215 | 49 |
La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (31 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 49 ha[42],[Carte 5],[Carte 6].
Pradines dispose de quatre églises historiques et d'un château :
« D’or, à deux lions, passants de Gueules, à la bordure de sinople, chargée de Huit Besants d’argent » tel est le blason de Pradines. Tel était celui de la famille Beraldi. En 1246, Arnaud Béraldi, appartenait à une vieille famille cadurcienne. Ce riche banquier et sa succession devinrent co-seigneurs de Pradines avec les évêques de Cahors. Par la suite un de ses descendants, le seigneur Arnaud de Béraldi s’illustra au cours de la guerre de Cent Ans en 1345/1384. C'est cette famille qui donna son nom au village de Labéraudie où la famille possédait, des terres et deux châteaux.
Ce blason fut adopté par délibération du conseil municipal - en 1988 ? -. Il est la quasi-reproduction des armoiries d'Arnaud de Béraldi.
En 2011, la municipalité a décidé d'appliquer en mars un nouveau logo pour la ville. Ce logo, créé par Sylvain Andraud, s'appuie sur les représentations géographiques de la vallée et du causse, le concept d'un berceau lové dans la courbe du Lot et l'idée de la nature symbolisée par la feuille de chêne. Des nervures renvoient aux trois les hameaux de Pradines. La couleur rouge illustre le dynamisme; le vert, la nature omniprésente à Pradines et dans ses alentours. "La créativité de ce logo évoque un mouvement dynamique d'ouverture vers l'environnement et l'avenir. Quant à la devise « Une ville à la campagne », elle a été conservée, gage de continuité et d'un projet urbanistique respectueux de l'environnement" expliquent les concepteurs de ce logo.
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