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ancien département français (1797-1814) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Mont-Tonnerre est un ancien département français (1797-1814), sur le territoire de l'actuelle Allemagne. Il a été nommé d'après le mont Tonnerre.
Statut | Ancien département français de la Première République et du Premier Empire |
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Chef-lieu | Mayence |
Annexion de la république cisrhénane et création du département | |
Traité de Paris : suppression du département |
(1er) 1801 | Henri Shée |
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(Der) 1801-1813 | Jeanbon Saint André |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Avant la conquête française, la Cisrhénanie est une mosaïque de plusieurs dizaines d'États, membres du Saint-Empire romain germanique.
À la suite de son occupation à partir de 1794, une éphémère République cisrhénane est proclamée le par un petit cercle de francophiles (une République de Mayence l'a déjà été le , demandant son annexion à la France le 21 et l'obtenant le 30), mais la région est partagée le par le Directoire en quatre départements, la Roer, la Sarre, Rhin-et-Moselle et le Mont-Tonnerre, qui sont organisés le (arrêté du 4 pluviôse an VI).
Ces départements sont officiellement intégrés au territoire français le [1] et existent jusqu'au démantèlement de l'Empire en 1814.
Jeanbon Saint-André fut préfet de Mont-Tonnerre du au .
Par le traité de Paris du , la France en conserve uniquement les neuf communes suivantes, qui sont rattachées à l'arrondissement de Wissembourg et au département du Bas-Rhin :
Après les Cent-Jours, par le traité de Paris du , la France perd ces neuf communes.
Par le traité de Munich du , l'Autriche cède à la Bavière :
Par le traité de Francfort du , le grand-duché de Hesse cède à la Bavière les territoires que l'Autriche lui a promis.
Mont-Tonnerre est aujourd'hui le nom d'un arrondissement du land de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz) dont la capitale est Kirchheimbolanden.
Le chef-lieu du Mont-Tonnerre était Mayence et ses sous-préfectures Spire, Kaiserslautern et Deux-Ponts[2]. Il comptait 342 316 habitants en 1809.
Maroquinerie, huilerie, vin, mines de métaux, forges, etc.[3]
Le Dictionnaire géographique portatif de l'époque rapporte :
« Le territoire produit vins, blés, grains, fourrages, légumes, fruits, miel, chanvre, lin, cire, gibier, poisson ; salines, forges, fourneaux, fonderies ; fabriques de draps, soieries, étoffes de coton, toiles, chapeaux, bonneterie, savon, tabac ; mégisseries, tanneries, blanchisseries, papeteries, verreries, moulins à huile ; manufactures de porcelaine ; bois de haute futaie. Il y a des bestiaux de belle espèce ; 437.576 arpents de forêts. Sa capitale est à 137 lieues de Paris. »
Période | Identité | Fonction précédente | Observation | |
---|---|---|---|---|
1801 | Henri Shée | Commissaire général du gouvernement dans les départements de la rive gauche du Rhin | Préfet du Bas-Rhin (1802), membre du Sénat conservateur (1810), pair de France () | |
8 brumaire an IX | Jean-Baptiste-Moïse Jollivet | Commissaire général pour l'organisation des quatre nouveaux départements de la rive gauche du Rhin | Ministre du Trésor du Royaume de Westphalie () | |
(décès) |
Jeanbon Saint-André | Consul général à Alger, puis à Smyrne (1798) |
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