Poudrerie nationale de Vonges
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La poudrerie nationale de Vonges est une ancienne poudrerie royale fondée en 1691 et nationalisée en 1905 située sur la commune de Vonges, en Côte-d'Or (Bourgogne-Franche-Comté). Elle est exploitée entre 1930 et 1971 par l'état français puis entre 1971 jusqu'en 2007 par le groupe SNPE depuis 2008 par la société Titanobel.
Type d'usine |
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Opérateur |
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Situation | |
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Coordonnées |
La poudrerie de Vonges a été créée en 1691 sous l'impulsion de Louis XIV. Le 15 juillet 1753 M. Emmanuel Piche, fondateur de la compagnie, achète, moyennant rente perpétuelle, le pré du Foullot d'une superficie de trois hectares et 40 ares ainsi qu'une portion de la rivière pour y installer des moulins à poudre[1].
Le village compte en effet, dès 1775, selon Claude Courtépée un important site de production de poudre :
« Deux moulins à poudre sur la Bèze à 24 pilons et 24 mortiers chacun qui font en 21 heures 960 livres de poudre. Un troisième moulin entre les deux appelé lissoir pour raffiner la poudre. Ces moulins ont sauté quatre fois en 23 ans[2]. »
Les activités de moulinage sont historiquement implantées sur les cours d’eau. À Vonges, « la Poudrerie de Vonges, construite en 1691, reste un des sites historiquement emblématique du bassin Bèze-Albane »[3].
Le site a exigé, dès 1716, une modification du plan d'eau de la Bèze afin de convenir aux besoins industriels. Un important incendie en 1839 nécessite un réaménagement puis des travaux, en 1840 et 1841, ont permis la création de nouveaux biefs de forme circulaire et l'installation de moteurs hydrauliques. Une ordonnance royale du 29 avril 1841 règlemente l'utilisation de l'eau à la poudrerie de Vonges. Elle règle le niveau du grand déversoir de l'ancien moulin de Vonges, celui du petit déversoir de la poudrerie et fixe les dimensions des vannes de décharge[4],[5].
À la suite des importants travaux d'aménagement commandés, et en raison de nombreuses plaintes de riverains concernant les fréquentes inondations transformant en marécages insalubres les prairies avoisinantes de la poudrerie, le 23 janvier 1848 naît, par ordonnance de nouveau, le Syndicat de la Bèze. Il a pour but de « prévenir les débordements de ce cours d'eau »[5],[6]. Les premiers travaux qu'il effectue concernent l'endiguement du canal de fuite de la poudrerie, creusé pour être substitué à l'ancien lit sinueux de la Bèze. Des polémiques s'élèvent alors concernant le curage et l'entretien de la vieille Bèze entre les riverains de sa rive gauche et la poudrerie. Les premiers demandent des indemnités. Le 26 juin 1928, une plainte visant la poudrerie de Vonges est déposée par les communes riveraines de la basse Bèze concernant les inondations.
Depuis, le syndicat, qui se réunit une fois par an, est composé de quatorze communes et compte 28 membres, deux par commune, choisis parmi les conseils municipaux. La cotisation est payée par quelque 500 propriétaires, dont la poudrerie[7].
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