Cette famille se caractérise (avec quelques autres de la super-famille des Portunoidea) par le raccourcissement du corps et son étalement transversal (avec prolongement par de longues épines latérales qui participent à l'endosquelette servant à l'insertion des muscles requise par la nage), par les derniers articles de la cinquième paire de pattes modifiés en une «rame» et le dernier (le dactyle) aplati en palette natatoire arrondie, ce qui leur permet de s'enfouir et de nager plutôt efficacement (Portunus pelagicus y excelle particulièrement), si bien que certaines espèces mènent une vie à peu près exclusivement pélagique. Cette palette a cependant régressé chez certains genres de mœurs exclusivement benthiques[2].
Les espèces de la famille vivent sur différents types de fonds, tant en eau saumâtre que salée, de quelques mètres jusqu'à 200 m de profondeur[3].
Un certain nombre d'espèces portent le nom vernaculaire d'«étrilles» (ou parfois «crabes bleus»), et plusieurs font l'objet d'une exploitation commerciale.
Lucia Falciai, Roberto Minervini, Paolo Bernucci, Cécile Maddalena-Feller, Guide des homards, crabes, langoustes, crevettes et autres crustacés décapodes d'Europe, Delachaux et Niestlé, , p.18.
Lucia Falciai, Roberto Minervini, Paolo Bernucci, Cécile Maddalena-Feller, Guide des homards, crabes, langoustes, crevettes et autres crustacés décapodes d'Europe, Delachaux et Niestlé, , p.176.