Police secrets est la conséquence des quotas de production française imposés à la fin des années 1980. Cette collection est initiée par le groupe Hachette en 1991 lorsqu'il devient actionnaire de La Cinq. La chaîne cesse d'émettre avant d'en diffuser l'intégralité, mais les téléfilms restants sont diffusés sur France 3.
«Programmes du 1er avril 1992», Sud Ouest, , p.27 (ISSN1760-6454) La Cinq 20h50 "Le Vin qui tue" Téléfilm français de Josée Dayan • 22h35 Histoires vraies Le débat Piquette, et grandes bouteilles
C'est de Bordeaux, autre hasard du calendirier de cette mort annoncée, que la Cinq va nourrir les deux soirées des 1er et 3 avril. Avec deux téléfilms, inédits, tournés, le premier dans le vignoble bordelais, l'hiver dernier, « le Vin qui tue », et le second, au printemps, «Un flic pourri», dans la cité girondine elle-même. Deux histoires policières imaginées par Bob Swain («la Balance», notamment) et réalisées par Josée Dayan, médocaine d'adoption, et déjà associée à plusieurs reprises à la Cinq («A corps et à cris» et «la Danse du scorpion»).
D'autres symboles ou hasards font que ces fictions retiennent l'attention, au moment où l'écran de la Cinq va noircire d'un coup. D'abord, un certain humour de la même couleur sinistre, qui enveloppe ces téléfilms. Leur coproduction, ensuite, qui se veut mi-publique (FR 3 Aquitaine) et mi-privée, avec la moribonde Cinq. Et, dernier clin d'œil à l'actualité, en ce qui concerne «le vim qui tue», l'héroïne incarnée par Caroline Sihol, directrice dans un grand cru bordelais, s'appelle tout simplement... Agnelli.