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pianiste canadien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Placide Gaboury est un essayiste, professeur, peintre[1] et pianiste professionnel[2] canadien, né à Bruxelles (Manitoba), le et mort à Sainte-Ursule, dans la région de la Mauricie, province de Québec, Canada, le . Il fut jésuite de 1949 à 1983. On lui attribue aussi l'expansion du New Age au Québec, en partie à la suite de la publication de son ouvrage, en 1978, La Voie initiatique[3].
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Placide Gaboury fait ses études classiques au Collège universitaire de Saint-Boniface au Manitoba, affilié à l'Université du Manitoba dans la ville de Winnipeg. Gaboury obtient son baccalauréat ès Arts en 1949. En septembre de la même année, il entre dans la Compagnie de Jésus et suit le cycle traditionnel de la formation jésuite.
En 1952, il obtient une maîtrise en littérature à l'Université de Montréal, dans la Province de Québec où il étudie aussi la musique : écriture musicale, harmonie, contrepoint, orgue avec Conrad Letendre, ainsi qu'avec le compositeur-organiste Raymond Daveluy et l'organiste Gaston Arel. En 1960, Placide Gaboury obtient un diplôme en musique. Ensuite, il enseigne de 1955 à 1958 au Collège de Saint-Boniface, son alma mater.
Après avoir complété avec succès des études en théologie, il est ordonné prêtre en 1961. Pendant 17 ans, tout en enseignant au Collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, Placide Gaboury complétera sa formation jésuite et préparera en parallèle, à l'Université de Montréal, une thèse de doctorat ès Lettres qui sera publiée sous le titre Louis Dantin et la critique d'identification (1970).
En 1971, il enseigne au Saint-Paul's College (en) affilié à l'Université du Manitoba. Puis de 1971 à 1983, il est professeur à l'Université de Sudbury en Ontario. Il y enseigne divers sujets : philosophie de l'art, religion, culture, ésotérisme, spiritualité, foi et créativité, thèmes qu'il explore dans l'écriture, la peinture et la musique.
Gaboury a peint une centaine d'aquarelles et quelques œuvres à la mine de plomb réparties dans des collections privées à travers le Canada.
En 1983, il quitte les Jésuites (il aurait été expulsé de l'ordre[4],[5]) pour s'établir à Montréal et partage son temps entre l'écriture, la peinture, l'animation spirituelle, et les conférences. Il fréquente alors des membres de la tribu Ojibway dont il affirme qu'ils l'ont aidé à trouver une spiritualité moins contraignante que la religion[5].
Il quitte Montréal pour s'établir à Sainte-Ursule en Mauricie pour y fonder le Centre Placide Gaboury.
Il a écrit 60 livres en 40 ans et signe des articles traitant de sujets divers dans de nombreux journaux et revues. Ensuite, il a été conférencier tant au Canada, au Québec qu'en Europe. Il se présente comme un « éducateur de l'âme ».
« On pense généralement que la vie est opposée à la mort, pourtant, ce n'est pas le cas. La vie n'a pas de contraire, c'est ainsi qu'à la naissance, l'âme prend un corps qu'elle dépose ensuite à la mort. »
Une dizaine des livres écrits entre 1972 et 1990 sont dédiés à la pensée du courant New Age, reprenant ses grands thèmes de prédilection[6].
En 1990, il prend ses distances avec ce courant qu'il dénonce alors, comme « une foire spectaculaire, un marché aux évasions » où les adeptes seraient « empêtrés dans des recettes de pacotille »[7]. Sa vision de la spiritualité lui fait dire que « toute croissance implique une souffrance » et que « les gens du New Age sont de grands bébés qui veulent atteindre au bonheur sans souffrance[8]. » Il critique également sévèrement la pensée positive, qu'il voit comme un instrument de l'ego qui voudrait créer la présence divine[6],[9].
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