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Piqueur est un terme utilisé pour définir un poste dans différents métiers.
Deux étymologies différentes :
Le carnet du piqueur servait au relevé des journées;le piqueur pouvait aussi faire des croquis, des dessins, par exemple en cas d'accident ou des relevés (les devis dressés par l'architecte et piqueur dessinateur, les relevés du cheminot)[2]
Le piqueur : « Homme préposé dans les bâtiments sur les autres ouvriers, qui a soin de les faire travailler, qui en tient les rôles, et qui marque ceux qui manquent de venir a l'heure. »[3]. Surveillant de chantier.
(Agriculture) Le « piqueur de corvées » surveillait les corvées et les paysans.
par la suite : surveillant :
« Il faut de toute nécessité un chef d'atelier pour chaque commune, que cet agent s'appelle piqueur, chef cantonnier ou cantonnier »
Les piqueurs ont pour mission principale la surveillance des ouvriers, du fonctionnement du matériel, des travaux et le constat des accidents : mission « seconder les chefs de section et d'y suppléer pour l'accomplissement des obligations suivantes, dont chacun d'eux doit diriger et surveiller la stricte exécution sur le poste de piqueur qui lui est confié. Les piqueurs, ayant sous leurs ordres immédiats tout le personnel ouvrier, ont pour devoir essentiel de maintenir la partie de la route dont ils ont la surveillance dans un état parfait d'entretien et de sécurité au point de vue de la circulation des trains. Ils sont obligés de parcourir journellement à pied l’étendue de route qui leur est assignée et ils s'attachent tout particulièrement à visiter les voies et autres parties de route au point de vue de la sécurité du service public et à constater si les excentriques, signaux, plaques tournantes, colonnes hydrauliques, ponts mobiles, etc., fonctionnent facilement. Ces visites journalières sont constatées par leur visa sur des livrets de présence aux points de départ, de passage et d'arrivée. Ils s'assurent fréquemment si les préposés aux signaux, excentriques, barrières, tunnels, ponts mobiles et tous autres agents qui concourent à assurer la sécurité du service, sont bien pénétrés des instructions qu'ils ont à observer. Ils prennent attachement exact des journées d'ouvriers, veillent à l'entretien et à la conservation des outils, ustensiles, signaux, etc., et surveillent spécialement les renouvellements des voies. Ils recueillent dans un carnet du modèle prescrit, les renseignements nécessaires à la rédaction des états à fournir par les chefs de section. Les annotations à tenir doivent être constamment au courant. Les piqueurs accompagnent les wagonnets et les trains de route. Ils sont chargés de donner aux ouvriers de la route les indications et renseignements de nature à assurer la bonne et prompte exécution du travail. Les piqueurs sont astreints à effectuer des tournées de nuit sur les postes où ce service est prescrit ; ils font deux tournées de nuit entières ou quatre demi-prestations par mois. Pendant ces tournées, ils s'assurent si chaque agent se trouve à son poste, s'il est muni de sa lanterne allumée, et si les signaux sont éclairés et manœuvres conformément aux instructions. Après chaque tournée, ils adressent à leur chef de section un rapport conforme au modèle adopté et constatant le résultat de cette tournée. Les piqueurs sont tenus de donner, sur le champ, avis à leur chef de section de tous les faits intéressant le service et, en cas d'urgence, de prendre les mesures nécessaires pour assurer ou rétablir la circulation. »
« Le piqueur cantonnier est un agent préposé par l'administration ou par l'entrepreneur pour recevoir par compte les matériaux et en tenir marquer les journées des ouvriers, veiller à l'emploi de leur temps et « piquer » sur son carnet ceux qui s 'absentent pendant les heures du travail afin de pouvoir leur faire subir des retenues proportionnelles. Un piqueur qui a assez de fermeté pour se faire obéir des ouvriers et qui en même temps a su obtenir leur confiance contribue pour beaucoup au bon ordre et à la police des ateliers. En 1833 le nombre des piqueurs employés par l'administration des ponts et haussées non compris le service des routes départementales était de trois cent cinquante huit savoir. Sour le service ordinaire deux cent trente eux et pour le service extraordinaire cent vingt six. Ils étaient payés à raison de 900 fr par an ce qui occasionnait une dépense totale de 322 200 fr. Cent soixante trois piqueurs étaient en outre employés sur les routes départementales »
— Jean Bernard Tarbé de Vauxclairs , Dictionnaire des travaux publics, p. 369
Au Mont-Cenis les cantonniers et les piqueurs portaient autrefois, un habit identique, avec un liseré d'or sur tout l'habit, « d'un centimètre de largeur en or, et d'un dessin déterminé, tant sur les parement que sur le collet de leurs habits » pour les piqueurs : « habit et culotte ou pantalon de drap brun foncé, collet, revers et gilet rouges, boutons de cuivre doré à queue, portant la Couronne Impériale ».
« Les assemblées provinciales de 1787 (...) eurent sous leurs ordres immédiats tous les agents des Ponts et Chaussées, depuis l'inspecteur jusqu'au piqueur des travaux »[6].
« Fille d'un piqueur des Ponts et Chaussées, (...) celle-ci avait encore la gaucherie charmante d'une pensionnaire »[7].
Se disait ensuite d'une foule de petits métiers[8]: On retrouve ce terme quasi synonyme dans les métiers du textile ou du cuir où il faut piquer à la machine. Le terme est ancien : en 1292, à Paris paient la taille, trois piqueurs.
« Durant l'attaque, le piqueur sonne tout aussitôt la fanfare du lancé, puis celle du sanglier, ensuite et chaque fois qu'il arrivera devant la chasse, il sonnera des bien allé, tant pour apprendre aux chasseurs que la chasse continue régulièrement, que pour faire retourner le sanglier. Si le sanglier traverse une rivière, le piqueur sonne l'eau, s'il entre dans un étang, le piqueur prend le devant, sonne et résonne. »
Leur habit est chamarré :« L'habit est bleu, doublé de rouge, parements de velours, et collet de même; veste et culotte écarlate, l'habit bordé, boutons & boutonnière d'argent, un grand galon or et argent travaillé ensemble, l'or dans le milieu, et les deux bandes chaque côté, large de plus de deux pouces; un de ces grands galons est posé à côté des boutonnières, à chaque côté du haut en bas; deux de ces grands galons sur le velours de chaque manche, un en bande, l'autre en pointe, et forme deux petits fers à cheval dessus et en dedans (..) »[24]
« Le piqueur ou l'individu qui fait le valet de limier, qui recherche et suit les pistes d'animaux sauvages à l'aide d'un chien limier tenu en laisse, en vue de les chasser ultérieurement, fait un acte de chasse[25]. »
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