Loading AI tools
impôt d'ancien régime à Marseille De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le piquet était une taxe qui avait cours sous l'Ancien Régime à Marseille et dans une partie du sud de la France.
Elle imposait les consommateurs de farine français pour le bénéfice de l'administration municipale. Les ecclésiastiques en étaient exempts pour leur consommation personnelle.
S'y ajoutait le droit de lauret, à raison d'un denier pour 193 litres et plus et de 1 obole pour les quantités inférieures.
Il était l'un des impôts les plus impopulaires de l'Ancien Régime car il rendait plus cher le pain, aliment de première nécessité dans le midi de la France. Il portait ce nom car il était payé près d'un pieu ou piquet planté en terre. En 1789, des émeutes eurent lieu en s'attaquant à la perception du piquet[1].
L'impôt apporte une part importante des budgets : Toulon dépense 254 897 livres par an, dont 233 405 viennent du piquet. L'impôt est inégalitaire, les pauvres devant payer plus cher leur pain que les riches pour leurs repas raffinés[2].
Il était considéré comme un impôt ancien, était un droit de rêve et basé sur un statut provençal de 1410 qui autorise à taxer les objets de consommation locale[3]
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.