Faute de données moléculaires, le genre est défini sur des considérations morphologiques et sa position phylogénétique est discutée (entre Cercozoaires[1] et Holomycètes[2],[3]).
Ces amibes hétérotrophes se caractérisent par des cellules uninucléées, non flagellées, avec de très fins filopodes, dépourvues de granules visibles en microscopie optique. Les écailles en forme de plaque tangentielle à deux couches présentent de nombreuses perforations disposées de manière hexagonale sur la couche interne[1]. Le genre Pinaciophora ne dispose que d'écailles plates[1].
Le genre Pinaciophora a été créé en 1869 par le zoologiste allemand Richard Greeff(d) (1829-1892).
Mikrujkov (1999) dénombre les treize espèces suivantes:
Beaucoup d'espèces ont été transférées vers deux nouveaux genres: Turriplaca Cavalier-Smith, 2012 et Eiffelospina Cavalier-Smith, 2012 (remplaçant le genre Thomseniophora Nicholls, 2012). L'auteur classe ces trois genres dans une famille des Pinaciophoridae Cavalier-Smith, 2012.
(en) Esteban, G.F., Gooday, A.J., Clarke, K.J., «Siliceous scales of filose-amoebae (Pompholyxophryidae, Rotosphaerida) from deep Southern Ocean sediments, including first records for the Southern Hemisphere», Polar Biology, Springer Science+Business Media, vol.30, no7, , p.945-950 (ISSN0722-4060 et 1432-2056, DOI10.1007/S00300-007-0280-4).
(en) Kirill A. Mikrujkov, «Taxonomic revision of scale-bearing heliozoon-like amoebae (Pompholyxophryidae, Rotosphaerida)», Acta Protozoologica, Wydawnictwo Uniwersytetu Jagiellońskiego (d), vol.38, no2, , p.119-131 (ISSN0065-1583 et 1689-0027, lire en ligne).