En 1748, il reçoit un prix de l'Académie de Rouen pour un mémoire sur la cause de l'ascension des «liqueurs» dans les tuyaux capillaires.
Il est ensuite nommé vicaire général du diocèse de Mâcon par monseigneur Henri-Constance de Lort de Sérignan de Valras, évêque, peu après que l'Université de Paris l'ait fait nommer membre du chapitre cathédral de Saint-Vincent de Mâcon ()[1]. Parallèlement, il poursuit ses activités philosophiques et scientifiques. Il prend parti contre Jean-Jacques Rousseau et ses Lettres écrites de la montagne[2] en écrivant des Lettres écrites de la plaine.
A Physico-mathematical Demonstration of the Impossibility and Insufficiency of Vortices, by M. de Sigorgne, in Philosophical Transactions, Vol. XLI. Part I. London, For the years 1739, 1740.
Examen et réfutation des leçons de physique expliquées par M. de Molières, au College Royal de France. Par M. Sigorgne, Paris, Clousier, 1741.
Réplique à M. de Molières, ou démonstration physico-mathématique de l’impossibilité et de l’insuffisance des tourbillons, par M Sigorgne, Paris, 1741.
Institutions Newtoniennes, Paris, Quillau, 1747.
Astronomiae Physicae Juxta Newtoni Principia Breviarium Methodo Scholastica ad usum studiosae juventus, Paris, Quillau, 1749.
Istituzioni newtoniane, traduit par Giulio Carbonara, Lucca, 1757.
Le Philosophe Chrétien, ou lettres à un jeune homme entrant dans le monde sur la vérité et la nécessité de la religion, Lyon chez Bessiat, Paris chez Desaint, 1765 (deuxième édition, Mâcon, Goery, Lyon, Rusand,1776).
Lettres écrites de la plaine en réponse à celles de la montagne, ou défense des miracles, contre le philosophe de Neuf-chatel, par l’auteur du Philosophe Chrétien, Amsterdam, Lyon, chez Faucheux, 1765.
Institutions Leibnitiennes, (ou Précis de La Monadologie, Lyon, Périsse, 1767 (deuxième édition Lyon, Périsse, 1768).
Institutions newtoniennes, Paris, Guillyn, 1769.
Proelectiones astronomiae Newtonii ad usum studiosae juventutis; Tubingae, Boek, Cotta, 1769.
Oraison funèbre de Monseigneur Louis, dauphin de France, prononcée dans l'église de Mâcon, le , Mâcon, Goery, 1766.
Oraison Funèbre de Très-Haut, Très-Puissant Et Très-Excellent Prince, Louis XV, Roi de France Et Navarre, prononcée dans l'Église de Mâcon le , par M. l’abbé Sigorgne, de la Maison et Société de Sorbonne, Archidiacre, Chanoine de la même Église, Vicaire général et Official de Monseigneur l’Évêque de Mâcon; de la Société Royale des Sciences et Belles-Lettres de Nanci, Au service solennel que MM. Des États du Pays et Comté du Mâconnois ont fait célébrer, Mâcon, Goery, 1774.
Doutes sur la nouvelle chimie, Par M. Sigorgne, à Bourg, Janinet, 1806.
Défense des premières vérités, ou Réfutation de la Théorie physico-mathématique De l'organisation des mondes, p. l'abbé Sigorgne, Paris, Courcier, 1806.
La nouvelle chimie sommairement discutée, à la portée de tout le monde, ou extraits de la gazette de France, avec une lettre inédite, Paris, Courcier, 1807.
Examen nouveau de la chimie moderne, avec une dissertation sur la force, Mâcon, Jogues, 1807 (À Lyon, chez Yvernault et Cabin, 1809).
Lettere scritte dalla pianura in risposta a quelle scritte dalla montagna, ovvero difesa dei miracoli contro il filosofo di Neuf-Chatel, tradotte ed illustrate dall’abate Vincenzo Mocchetti, Milano, per Gaspare Truffi et comp, 1832.
«Savant, administrateur et humanitaire: Pierre Sigorgne», article de Fernand Nicolas paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 143 de septembre 2005 (page 23).
Martial Griveaud, Université de Nancy, Annales de l'Est: Un physicien oublié du xviiie siècle: L'abbé Pierre Sigorgne de Rembercourt-aux-Pots, Nancy, Faculté des lettres et sciences humaines., , 128p. (ISSN0365-2017, lire en ligne), p.98
M. B. (CLP), «MÂCON Rue Sigorgne, souvenir d’un philosophe, physicien et chimiste», Le journal de Saône-et-Loire JSL, (lire en ligne)
Bibliographie
Étienne Ghys, «Les attractions mutuelles de l'abbé Sigorgne», in Le Monde, .
Martial Griveaud, «Un physicien oublié du XVIIIesiècle: L'abbé Pierre Sigorgne de Rembercourt-aux-Pots (1719-1809)», in Annales de l'Est, Nancy, 1935, quatrième série, troisième année, p. 77-108 lire en ligne sur Gallica
Édouard Doublet, astronome à l’observatoire de Bordeaux, l’abbé Sigorgne, un mathématicien oublié de la région lyonnaise, bulletin de l’observatoire de Lyon, 1913.
Abbé Rameau, Notice sur l’abbé Sigorgne, Mâcon, Protat frères, 1895.
Marcel Rater, «L'abbé Sigorgne et Mme du Deffand», Annales de l'Académie de Mâcon, 1964, p. 45-51 lire en ligne sur Gallica