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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre July est un homme politique français, né le à Vitry-le-François (Marne) et mort le à Suresnes (Hauts-de-Seine).
Pierre July | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (13 ans et 29 jours) |
|
Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Eure-et-Loir |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | MRP |
Ministre des Affaires marocaines et tunisiennes | |
– (7 mois et 27 jours) |
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Président | René Coty |
Premier ministre | Edgar Faure |
Gouvernement | Faure II |
Groupe politique | UR (1945-1946) PRL (1946-1951) RPF (1951-1953) ARS (1953-1955) RGRCR (1956-1958) |
Prédécesseur | Christian Fouchet |
Successeur | Alain Savary (indirectement) |
Secrétaire d'État à la Présidence du Conseil | |
– (1 an, 4 mois et 21 jours) |
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Président | Vincent Auriol |
Premier ministre | Joseph Laniel |
Gouvernement | Laniel I Laniel II |
Prédécesseur | Félix Gaillard |
Successeur | André Bettencourt |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vitry-le-François, France |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Suresnes, France |
Nationalité | Française |
Profession | Avocat |
Résidence | Eure-et-Loir |
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Fils de commerçants, Pierre July, après des études de droit à Paris, s'établit à Dreux comme avoué plaidant en 1936, succédant à M. Coutant[1].
Son étude est située à Dreux 33 boulevard Louis Terrier, dans une grande propriété qui est aujourd'hui le domicile de l'ancien maire de Dreux Gérard Hamel (1995-2020), puis, à compter du au numéro 2 du boulevard Dubois[2].
Lieutenant d’infanterie pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient, sous l'Occupation, le chef de la Résistance de la région de Dreux, où il opère avec Maurice Clavel, chargé par le Général de Gaulle de coordonner les Forces françaises de l'intérieur (FFI) du département d’Eure-et-Loir. Maurice Clavel évoque sa figure et son rôle dans la Résistance à travers le personnage de l'avocat Lucy dans "Le Temps de Chartres" (1960). Arrêté par la Gestapo le , Pierre July est torturé puis interné à Compiègne et est condamné à la déportation à Buchenwald, mais parvient à sauter du train qui l'emmène en Allemagne.
Après la Libération, il reprend, avec ses compagnons de la Résistance, le journal l'Écho républicain de Chartres (créé en 1922) dont il prend la direction. Il est élu membre des deux Assemblées nationales constituantes comme PRL (Parti républicain de la liberté, formation de droite modérée). Sous la IVe République, il siège à l’Assemblée nationale comme député d'Eure-et-Loir de 1945 à 1958 dans les groupes PRL, Rassemblement du peuple français (RPF), Action républicaine et sociale (ARS) qui soutient Antoine Pinay en 1952), Centre National des Indépendants (CNI) et enfin Rassemblement des Gauches Républicaines (RGR), où il rejoint Edgar Faure[3].
Le , alors qu'il approche de Houdan, il est victime d'un grave accident automobile entraînant une fracture de la hanche[4].
Pierre July est secrétaire d'État à la présidence du Conseil des gouvernements Joseph Laniel du au , puis ministre des Affaires marocaines et tunisiennes du au dans le gouvernement Edgar Faure (2) : à ce titre, il conclut les Conventions franco-tunisiennes, signées le , selon les lignes tracées par Pierre Mendès France dans son discours de Carthage, et participe à la conférence d'Aix-les-Bains sur le Maroc qui ouvre la voie au retour d'exil du sultan Mohammed V du Maroc puis à l'indépendance du Maroc. Une fois l'affaire marocaine dénouée, il devient ministre délégué à la présidence du Conseil, toujours auprès d'Edgar Faure, poste qu'il occupe jusqu'au .
En , il cède son étude d'avoué-plaidant à Dreux à Pierre Cirier[5].
Après quelques tentatives électorales infructueuses au début de la Ve République, il retourne définitivement au barreau, à Paris, et se spécialise dans les affaires internationales. Il défend notamment, à Alger, Hocine Aït Ahmed, qui fut l'un des dirigeants historiques du FLN.
Le , il reçoit à Dreux, en présence d'Edgar Faure et d'André Laignel, des mains d'Edmond Michelet, Garde des Sceaux, la croix d'officier de la Légion d'Honneur[6].
Pierre July est père de dix enfants, nés de 1932 à 1950 : Bernard, Jeanne-Marie (épouse d'Hervé Arène), Michèle, Françoise (mariée avec Jacques Baldassari), Dominique, Catherine (mariée avec Friedroch Breuer, Allemand), Marie-Pierre, Claude, Pierre-Étienne (1943) et Clotilde. En 1952, son épouse, née Mauclaire, reçu des mains de Paul Ribeyre, ministre de la Santé publique, la médaille d'or de la famille française[7].
Domicilié à Paris 16° 66, rue Spontini, il meurt à Suresnes le . Ses obsèques ont lieu le à l'Église Saint-Honoré-d'Eylau. Il est inhumé au cimetière de Vitry-le-François.
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