Pierre Joseph Chardigny
sculpteur et graveur en médailles français provençal De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Joseph Chardigny[1],[2],[3] (né Pierre Joseph Demongé[4] le à Aix-en-Provence et mort le à Paris) est un sculpteur et médailleur français.
Pierre Joseph Chardigny
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(à 72 ans) 15e arrondissement de Paris |
Nom dans la langue maternelle |
Pierre Joseph Demongé |
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Biographie
Résumé
Contexte
Fils naturel du sculpteur Barthélémy-François Chardigny, il est reconnu le 9 novembre 1810 à Marseille par declaration de Marie Rose Demongé, née 5 décembre 1767 à Puymichel (Basses Alpes)[N. 1].
Élève de son père jusqu'en 1813, il est Admis le à l'École des beaux-arts de Paris où il a pour professeurs François Joseph Bosio et Pierre Cartellier[5].
Élu membre de l’Académie des beaux-arts de Paris le [6], il débute au Salon en 1819 par des médailles et deux bas-reliefs représentant Homère et Bélisaire[5].

Il s'installe à Barcelone en 1831 pour l'exécution pour la ville d'une statue du roi Ferdinand VII> Une copie en a été coulée pour la ville de Grenade en 1835[7].
Il revient en France et est nommé secrétaire de la Société libre des beaux-arts pour l'année 1833[8].
En 1836, il propose en 1836 un projet de couronnement pour l'arc de triomphe de l’Étoile à Paris[9].
En 1838, à la suite d'un jugement de faillite, il part à Londres pour échapper à une condamnation. Pendant son séjour à Londres, il est professeur, directeur d'une école d'art et expose un médaillon à la Royal Academy[10].
De retour en France, il expose les bustes de Junon et L'Innocence. En 1847, il réalise le buste en bronze de l'ingénieur mécanicien Henri Gambey[11] qui orne sa tombe au cimetière du Père-Lachaise[12]. En 1848, il réalise un médaillon en plâtre de Joseph Réattu exposé au Salon. Trois exemplaires de ce médaillon ont été réalisés : ils sont conservés à Paris au musée du Louvre, au musée Réattu d'Arles et au palais Longchamp à Marseille. Il travaille ensuite au palais du Louvre à la restauration de la galerie d'Apollon sous les ordres de Félix Duban.
En 1855, il effectue un nouveau séjour en Espagne à Grenade, d'où il envoie un buste en marbre de la Sainte Vierge pour l'Exposition universelle de 1855 à Paris au palais de l'Industrie[13]. Il envoie ses deux groupes en terre cuite, Satyre et Bacchante et Mercure et Khione, au Salon de 1866.
Il meurt à Paris à l'hôpital Necker le [14].
Distinctions
Œuvres
Œuvres dans les collections publiques
- Aix-en-Provence, musée Granet : Jacques Réattu, médaillon.
- Arles, musée Réattu : Jacques Réattu, médaillon en terre cuite.
- Compiègne, château de Compiègne :
- Napoléon III, buste en bronze ;
- L'Impératrice Eugénie, buste en bronze.
- Gray, musée Baron-Martin : Esculape, Dieu de la Médecine, 1854, bronze, 12 × 7 × 6 cm.
- Marseille, musée des Beaux-Arts :
- Habeneck, buste en terre cuite ;
- Jacques Réattu, médaillon.
- Paris :
- cimetière du Père-Lachaise : Henri Gambey, buste en bronze
- église Saint-Augustin : Le Prophète Daniel, statue en pierre, façade latérale droite.
- hôtel de ville : Jean Goujon, statue en pierre.
- musée du Louvre : Jacques Réattu, médaillon.
- palais Garnier, galerie du glacier : Habeneck, buste en marbre
- palais de justice : Berthereau, ancien président du tribunal de 1re instance, 1859, buste en pierre. Atrium du 1er étage conduisant aux chambres civiles. Buste payé 1 300 francs par le préfet de Seine.
- Palais-Royal, appartements : Louis-Philippe Ier, 1830, buste.
- Pau, musée des Beaux-Arts : Henry IV, buste en bronze.
- Périgueux, musée d'art et d'archéologie du Périgord : Dante, buste.
- Troyes, musée des Beaux-Arts :
- Louis Ulbach, buste en bronze ;
- Pierre-Jean de Béranger, buste en bronze.
Œuvres non localisées
- Léda, 1823, statue demi-nature en plâtre[réf. nécessaire].
- Buste du roi René[réf. nécessaire].
- Buste de Monseigneur de Belzunce, évêque de Marseille[réf. nécessaire].
- Junon, 1850, buste en marbre[réf. nécessaire].
- L'Innocence, 1850, buste en marbre[réf. nécessaire].
- Antoine Coypel, 1851, buste en plâtre (commande sans suite)[15].
Médaille
- Monseigneur de Belzunce, 1821, médaille commémorative de la peste de 1720.
- Alexandre-Ange de Tayllerand-Périgord, archevêque de Paris, 1821.
- Bernardin de Saint-Pierre, 1823.
- Œuvres de Pierre Joseph Demongé Chardigny
- Alexandre-Ange de Tayllerand-Périgord, archevêque de Paris (1821), médaille.
- Ferdinand VII (1831), Séville, couvent de Santa Clara. Vestige du monument barcelonais.
Salons et expositions
- Salon :
- 1819 : Homère et Bélisaire, bas-reliefs ; deux médailles.
- 1822 : Le Cardinal de Talleyrand-Périgord, buste (no 1375[16].
- 1824 : Le Duc d'Angoulême et SAR Monsieur, bustes en bronze ; Jeune Nymphe jouant avec un cygne.
- 1827 : Vierge, buste (exposé au Louvre[Quand ?]).
- 1835 : Baigneuse, statue en plâtre.
- 1847 : Un magistrat, statue demi-nature en marbre ; Figure de Vierge, marbre.
- 1848 : Joseph Réattu, médaillon en plâtre ; Gambey, buste en plâtre.
- 1850 : Saint Augustin, évêque d'Hippone, statue colossale en plâtre.
- 1866 : Satyre et Bacchante, groupe ; Mercure et Khione.
- Exposition universelle de 1855 à Paris : Vierge, buste en marbre.
Notes et références
Annexes
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