Lors du voyage du pape François en Géorgie, les et , Pierre Dumoulin prend position: Les catholiques géorgiens se sentent discriminés[5].
Il illustre les difficultés rencontrées par le pape –en tant que chef d’Église, alors que sa réception en tant que chef d’État fut chaleureuse- par des propos confiés aux médias:
L’Église orthodoxe de Géorgie a clairement dit aux fidèles… qu'il ne fallait pas venir à la messe célébrée par le pape. Elle a retiré sa délégation quelques jours avant la célébration… Certains catholiques ont reçu des menaces de perdre leur emploi s'ils ne venaient pas au travail ce samedi[1],
L'Église orthodoxe de Géorgie est fortement nationaliste, elle joue sur ce sentiment exacerbé par la guerre et la défaite de 2008[1],
Pour les orthodoxes géorgiens, on ne peut guère prier avec les catholiques. De plus, leurs règles canoniques n’autorisent pas les mariages mixtes, c’est pourquoi une catholique épousant un orthodoxe doit se faire baptiser orthodoxe[6],[7],
Les catholiques géorgiens sont considérés par la majorité orthodoxe comme des «traîtres à la patrie»[5].
Pierre Dumoulin est l’auteur aux Éditions des Béatitudes[2]:
Lire l'évangile de Jean avec Thérèse de Lisieux, Editions des Béatitudes, , 323p. (ISBN979-1-0306-0014-8)
Jean-Marie Guénois, «Les mariages entre catholiques et orthodoxes sont interdits par l'Église orthodoxe de Géorgie», Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )