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illustrateur et réalisateur de films d'animation français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre-Luc Granjon, né le à Annemasse[1] est un illustrateur et réalisateur de films d'animation français.
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| Naissance |
Annemasse |
|---|---|
| Nationalité |
 France |
| Profession | Réalisateur, Illustrateur |
| Site internet | http://pierrelucgranjon.blogspot.fr/ |
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Pierre-Luc Granjon a d'abord étudié à l'École d'Art Appliqués à Lyon, et devient ensuite modeleur pour l'animation en volume au studio Folimage, à Valence. Après quelques années, il décide de réaliser son propre court-métrage : Petite escapade en 2001[2]. Il crée par la suite d'autres courts-métrages en variant les techniques, et réalise également un format en 4 épisodes pour la télévision, les Quatre Saisons de Léon [3]. Plus récemment, il a travaillé avec Mats Grorud pour le long-métrage Wardi, sorti en 2019, sur lequel il est responsable de l'animation en volume[4].
Il travaille sur un projet de long-métrage, Owen et la Forêt des Loups, au studio Foliascope à Saint-Péray[5].
Il co-réalise avec Jim Capobianco le long métrage en stop motion Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci dans les studios de Foliascope.
Le réalisateur commence par travailler sur de l'animation en volume, au studio Folimage. Il réalise Petite Escapade, son premier court-métrage, en utilisant cette technique[6]. Pour le film Wardi, de Mats Grorud, il réalise les parties en volume. Les personnages sont des marionnettes articulées, avec un corps en fil de fer et mousse, et plusieurs têtes en papier mâché, changeables selon l'expression du personnage. La bouche et les sourcils sont en pâte à modeler mélangée avec de la poudre de fer afin d'être aimantés à la tête et que les animateurs puissent les déplacer pour modifier l'expression. Pour chaque personnage il y a deux marionnettes : une pour les plans larges, et une de plus grande taille pour les gros plans[7]. Pour ses courts-métrages Le Loup Blanc et L'enfant sans bouche[8], Pierre-Luc Granjon a utilisé la technique du papier découpé. Le Loup Blanc a été réalisé avec caméra multiplane[9] : les dessins des arrière-plans et des personnages sont répartis sur des plaques de verre disposées à différentes hauteurs, afin de donner de la profondeur au dessin. Son court-métrage Le Chien a été réalisé sur écran d'épingle[10], après une formation à son utilisation organisée par le CNC pour huit réalisateurs, encadrés par Michelle Lemieux[11].
Xavier Kawa-Topor, "Pierre-Luc Granjon", catalogue du Festival International du Film de La Rochelle, 2012.
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