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personnalité politique suisse (PLR/VS) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe Nantermod, né le à Lausanne (originaire de Troistorrents), est un avocat et homme politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR).
Philippe Nantermod | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
---|---|
Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
Législature | 50e, 51e et 52e |
Groupe politique | libéral-radical (RL) |
Commission | CSSS et CdG |
Prédécesseur | Jean-René Germanier |
Député au Grand Conseil valaisan | |
– | |
Législature | 2009-2013, 2013-2017 (Député-suppléant) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lausanne |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti libéral-radical |
Diplômé de | Université de Lausanne |
Profession | Avocat |
Résidence | Morgins |
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Il est conseiller national depuis fin 2015.
Philippe Nantermod naît le à Lausanne, dans le canton de Vaud. Il est originaire de Troistorrents, dans le canton du Valais[1].
Il grandit à Morgins[2]. Son père est directeur des remontées mécaniques de la station, sa mère assistante médicale[3]. Vers 15 ans, il crée une petite entreprise de services informatiques[4].
Il étudie au collège de l'Abbaye à St-Maurice où il obtient une maturité arts-visuels en 2003. Après avoir commencé par étudier les sciences politiques, il s’oriente vers des études en droit à l’Université de Lausanne, qui lui délivre un bachelor en droit en 2007 et un master en 2009. Il effectue son stage d'avocat à Sion et obtient le brevet d'avocat en [5] ; en parallèle assistant à l'Université de Lausanne, il reçoit le titre de docteur en droit en 2017, sa thèse portant sur les domaines skiables[6]. Il ouvre ensuite sa propre étude d'avocat. En , il est nommé à la présidence du conseil d'administration de la cave Les Fils Maye SA[7].
Il est marié et père d'un garçon[8]. Il n'a pas fait son service militaire[1].
L'élection au Conseil fédéral de Pascal Couchepin le motive à se lancer en politique[3]. Il entre au PRD en 2001, sous l'impulsion d'une voisine et bien que venant d'une famille PDC[9]. Il est d'abord actif chez les jeunes libéraux-radicaux, dont il devient vice-président de 2007 à 2012 puis coprésident d' à . C'est lors de son combat contre le droit de recours des associations qu'il se fait connaître du grand public[10],[11],[12]. Il se bat ensuite contre l'introduction du prix unique du livre[13], vu comme avantageant les grands distributeurs au détriment des petites librairies[14] ; l'objet sera rejeté en votation populaire. En parallèle, il est assistant parlementaire de la vaudoise Isabelle Moret[15]. Il est également le chef de la campagne de Christian Varone au Conseil d'État en 2013[16],[17].
Le , l'assemblée des délégués du PLR l'élit vice-président du parti[18],[19]. La même année, il est élu président de l'USPI suisse[20] et en 2018 président de l'UVAM[21]. En , il est épinglé pendant l'émission de télévision Infrarouge pour sa participation rémunérée à un groupe de réflexion du Groupe mutuel, qu'il décide ensuite de quitter sans toucher d'indemnités[22],[23].
Le , il est réélu à l'un des quatre postes de vice-président du PLR sous la nouvelle présidence de Thierry Burkart[24]. Il quitte la vice-présidence du PLR Suisse en [25],[26].
Parallèlement, il est élu député-suppléant au Grand Conseil valaisan le [27]. Au cours de son mandat, il s'investit pour le remboursement des bourses d'études en fonction du revenu à la fin des études[28], les échanges linguistiques intercantonaux[29] et la baisse d'impôts.
Le , il est élu député au Grand Conseil avec 4 528 voix, soit le meilleur résultat du district[30]. Siégeant dans la commission des finances, il est l'auteur de la suppression des rentes à vie des conseillers d'État valaisans[31],[32]. Il défend une vision fédéraliste, notamment dans l'application de la Lex Weber ou contre une convention d'imposition des successions avec la France[33],[34]. Il démissionne de son mandat de député lors de son élection au Conseil national[35].
D'abord deux fois candidat au Conseil national sur la liste des jeunes libéraux-radicaux valaisans, il rejoint pour les élections fédérales de 2011 la liste principale du PLR et décroche la deuxième place, derrière Jean-René Germanier, réalisant le sixième score cantonal[36]. Le , il est élu conseiller national[9]. Fait rare, il reçoit lors de son investiture deux commissions parlementaires[37] : la commission des institutions politiques et celle de gestion (dont les sous-commissions du DDPS, du DEFR et du MPC[38]).
Il s'est notamment engagé en faveur de la libéralisation des transports, la lutte contre le harcèlement téléphonique ou l'adaptation du statut de travailleur aux changements numériques[39]. Fin 2017, il reprend la place d'Ignazio Cassis, élu conseiller fédéral, à la commission de la sécurité sociale et de la santé[40]. Il lance alors plusieurs propositions en lien avec la concurrence dans le domaine de la santé, comme la création de compte-épargne santé[41] ou le remboursement des médicaments achetés à l'étranger (autorisation des importations parallèles)[42],[43].
Dans son classement des parlementaires les plus influents, le Tages-Anzeiger le place 42e en 2017[44] et 29e en 2019[45].
En 2019, il est à nouveau candidat au Conseil national, où il est réélu avec le deuxième meilleur score du canton. Également candidat au Conseil des États[46], il termine quatrième à l'issue du premier tour ; devancé de 14 000 voix, il annonce ne pas poursuivre la course aux États[47].
En décembre 2020, il dénonce la lenteur des vaccinations contre le Covid-19 en Suisse[48] et évoque un « fiasco » en janvier 2021[49],[50], ce qui lui vaut certaines critiques[51].
Il est réélu au National en 2023. À nouveau candidat aux États[52], il provoque un second tour contre les sortants Beat Rieder et Marianne Maret, mais ne parvient pas à les déloger. Il change de commission au début de la 52e législature, rejoignant celle des affaires juridiques (CAJ) et celle des institutions politiques (CIP)[53].
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