L’œuvre de Philippe Droguet parle du corps, de l'individu et de son environnement.
À partir de la fin des années 1980, son travail utilise principalement les matières organiques, à commencer par les vessies de bœuf qu’il trouve aux abattoirs de Mâcon (où il est inscrit à l’École des Beaux-arts), et dont il recouvre des objets. Les pièces sont souvent retravaillées avec du sang, du bitume ou de l’encre.
Plus tard, les matières issues de la nature ainsi que des objets usuels de la vie de tous les jours sont également utilisés. La paraffine fige des tissus. L’intérieur de baignoires, des coquillages, et d'autres objets sont recouverts de forêts de clous et vis, créant une piquante peau de métal et un sentiment ambigu d’attirance et de répulsion[1],[2].
1997: Fossiles, Galerie L, Saint-Étienne, France
1998: Intramuros, Le numéro Sept, Mâcon, France
Extrait, Château de Taurines, Centrès, France
1999: Et trophées, Le Pez-Ner, Villeurbanne, France
Transhumance, AAAc Recologne-lès-Ray, Espace Cotin, Lure, France
2004: Vestiaire, Galerie du Tableau, Marseille, France
2006: Matière à doute, Centre d’art contemporain de Lacoux, Hauteville-Lompnes, France
2012: Witness, Galerie Pietro Spartà, Chagny, France
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections «Bibliographie», «Sources» ou «Liens externes» ().