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amiral, major général des armées (2016-2018) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe Coindreau, né le à Toulon, est un militaire français. Amiral, il est major général des armées du au .
Major général des armées | |
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Sous-chef d'état-major Performance (d) | |
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Éric Chaplet (d) |
Naissance | |
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Arme | |
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Amiral (depuis ) |
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Philippe Coindreau est fils et petit-fils d'officier de marine[1]. Il entre à l'École navale en .
Après la session de formation des officiers sur le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, et sur le croiseur Colbert, il choisit la spécialité de pilote de l'aéronavale. En , il est qualifié pilote de l'Aéronavale. Il participe à l'opération Silure du Gabon (1985) ; en , il est affecté à l'escadron de 22F comme un commandant de bord ; il est en mission à Djibouti en août 1987 (opération Prométhée). De novembre à , il est en mission au Tchad (opération Epervier). De 1989 à 1993 il exerce diverses fonctions d'instructeur et de formateur : instructeur à bord de la Jeanne d’Arc , contrôle de niveau d’entraînement des équipages de patrouille maritime à la cellule Entraînement de la patrouille maritime à Nîmes-Garons.
Après avoir été breveté d'enseignement militaire supérieur 1996[2] en 1996, il commande la flottille 23F, basée à Lann-Bihoué jusqu'en 1998. En il rejoint l’état-major tactique de l’amiral commandant la Force d’action navale. Il participe alors à diverses missions : en 1999 opération Trident en Adriatique lors du conflit au Kosovo ; en 2000, dernière campagne du Foch lors de la mission Myrrhe. En , il est nommé commandant de la frégate furtive Surcouf basée à Toulon[3]. Il participe de février à à l’opération Héraclès au large des côtes iraniennes et pakistanaises.
Philippe Coindreau est auditeur de la 55e session du Centre des hautes études militaires et la 58e session de l’Institut des hautes études de défense nationale (2005-2006)[4],[5]. Il est ensuite chargé de mission et chef du cabinet du secrétaire général pour l'administration du ministère de la défense de à .
Promu contre-amiral le , il est nommé adjoint au commandant de la force aéromaritime de réaction rapide, adjoint au commandant de la force d'action navale pour la préparation opérationnelle des états-majors de force[6].
Il commande la force navale européenne dans le cadre de l’opération Atalante d’août à [7],[8], puis la Task Force 473 (constituée notamment du Charles de Gaulle et de son groupe aéronaval) du au , dans le cadre de l'opération Harmattan, volet français de l’opération internationale Unified Protector en Libye[9]. Le , il est nommé commandant de la force aéromaritime de réaction rapide et adjoint au commandant de la force d'action navale pour la préparation opérationnelle des états-majors de force[10]. Il est promu vice-amiral le [11]
Élevé aux rang et appellation de vice-amiral d'escadre le , il est nommé à la même date amiral commandant la Force d'action navale (ALFAN)[12],[13]. Il est ensuite nommé sous-chef d’état-major « performance » (SC-PERF) de l’état-major des armées le [14],[15].
Le , Philippe Coindreau est nommé major général des armées et élevé aux rang et appellation d'amiral[16], ce qui fait de lui le « numéro 2 » de l'armée française, second dans l’ordre hiérarchique après le chef d'état-major. Il succède au général d'armée aérienne Gratien Maire.
Il fait ses adieux aux armes le à Paris, dans la cour d’honneur de l’hôtel national des Invalides[17]. Il est admis en 2e section à compter du [18]
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