Loading AI tools
modèle d'automobile (1982-1998) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Peugeot 205 est un modèle automobile du segment B produit par le constructeur français Peugeot. Elle est l'un des modèles phares du constructeur, qui le sauve d'une situation financière délicate après l'achat de Chrysler Europe. Elle est fabriquée de 1983 à 1998 à 5 278 300 exemplaires, ce qui fait d'elle la Peugeot la plus produite jusqu'à ce que la 206 la dépasse. Elle est la voiture la plus vendue en France en 1984 et 1985, succédant à la Renault 5, et de nouveau en 1990[3], disputant la première place à sa principale rivale, la Renault Supercinq.
Peugeot 205 | ||||||||
Peugeot 205 Berline 5 Portes. | ||||||||
Marque | Peugeot | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Années de production | 1982 - 1998
Phase 1 : 1982 - 1987 |
|||||||
Production | 3 portes : 2 245 522 (GTI : 332 942) 5 portes : 2 598 515 Cabriolet : 72 375 Affaire : 347 931 Fourgonnette : 13 957 Total : 5 278 300 exemplaire(s) |
|||||||
Classe | Citadine | |||||||
Usine(s) d’assemblage | Mulhouse Poissy Madrid Los Andes Sopriam[1] Montevideo[2] |
|||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence, diesel | |||||||
Moteur(s) | Essence atmosphérique moteur X: 1.0 45 (954 cm3) 1.1 50 (1 124 cm3) 1.4 60/80 (1 360 cm3) Moteur Poissy: 1.1 55 (1 118 cm3) 1.3 65 (1 294 cm3) moteur TU: 1.0 45 (954 cm3) 1.0i 50 (954 cm3) 1.1 55 (1 124 cm3) 1.1i 60 (1 124 cm3) 1.3 103 (1 294 cm3) 1.4 65/70/75/85 (1 360 cm3) 1.4i 75 (1 360 cm3) moteur XU: 1.6 80 (1 580 cm3) 1.6i 90/105/115/125 (1 580 cm3) 1.9i 105/122/130 (1 905 cm3) Essence turbo moteur XU: 1.8 T 200 (1 775 cm3) Diesel atmosphérique moteur XUD: 1.8 D 60 (1 769 cm3) 1.9 D 60 (export) (1 905 cm3) Diesel turbo moteur XUD: 1.8 TD 78 (1 769 cm3) |
|||||||
Cylindrée | 954 à 1 905 cm3 | |||||||
Puissance maximale | 45 à 130 ch (33 à 96 kW) | |||||||
Couple maximal | 69 à 161 N m | |||||||
Transmission | Traction avant Transmission intégrale BVM 4/5 rapports BVA 3/4 rapports |
|||||||
Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | 740 à 980 kg | |||||||
Vitesse maximale | 137 à 206 km/h | |||||||
Accélération | 0 à 100 km/h en 15,1 à 7,8 s | |||||||
Châssis - Carrosserie | ||||||||
Carrosserie(s) | Berline 3 et 5 portes Cabriolet Fourgonnette |
|||||||
Châssis | Peugeot 205 Peugeot 309 |
|||||||
Coefficient de traînée | 0,34 | |||||||
Direction | Crémaillère | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | 3 710 mm | |||||||
Largeur | 1 580 mm | |||||||
Hauteur | 1 380 mm | |||||||
Volume du coffre | 216 dm3 | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Elle possède plusieurs types de carrosserie : berlines 3 et 5 portes, cabriolet et fourgonnette. Ses motorisations vont de 954 cm3 à 1 905 cm3 pour des puissances allant de 45 à 130 ch (et même 200 ch pour la 205 Turbo 16 série 200).
La 205 est issue du projet M24, étudié dès 1977 par Peugeot. Elle est notamment dessinée par Gérard Godfroy qui en réalise plusieurs esquisses. Contre l'avis de Gérard Welter, chef du projet, il finalise en dehors de ses heures de travail une maquette au 1/5ème en décembre 1977 dont le profil est strictement identique au modèle produit en 1983. Repris à son compte par Gérard Welter, ce travail aboutit au premier prototype en 1981 et la production sera entamée fin 1982 pour un lancement commercial le [4]. C'est un énorme succès, la millionième 205 sort des chaînes fin 1985. La production de la 205 s'arrête le à la suite de la production et de la commercialisation de la 206.
La 205 est aussi une voiture mythique de l'histoire du sport automobile grâce à sa version Turbo 16, qui, aux mains de Ari Vatanen, Timo Salonen et Juha Kankkunen, gagne les titres pilote et constructeur du Championnat du monde des rallyes en 1985 (Salonen) et 1986 (Kankkunen), puis le Paris Dakar en 1987 (Vatanen) et 1988 (Kankkunen), et le Championnat de France de rallycross en 1988 (Guy Fréquelin), 1989 (Philippe Wambergue) et 1990 (Jean-Manuel Beuzelin). La 205 tient une place particulière dans l'histoire de la marque. C'est elle qui a sauvé Peugeot de la faillite après l'achat de Chrysler Europe[4]. Elle est d'ailleurs encore présente sous forme de clin d'œil dans de nombreuses publicités contemporaines de la marque. En 1982, une longue grève mobilisa Talbot. C'est la 205, sortie l'année d'après, qui relança le site de Poissy en l'avenir duquel plus personne ne croyait. Entretemps, devant le succès du modèle, une production de 205 a aussi été lancée à l'usine PSA de Sochaux ainsi qu'à l'usine PSA de Madrid pour le marché espagnol, avec le « moteur Poissy ». Le potentiel de production, initialement de l'ordre de 800 véhicules/jour, se trouve finalement porté à quelque 2400 véhicules/jour.
Elle est déclarée « voiture de la décennie » par le magazine CAR en 1980[5].
Fin 1977
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
La gamme 205 est sérieusement épurée et ne compte plus de modèles sportifs, qui ont pourtant nettement contribué au succès du modèle, véritable mythe des années 1980.
1994
1995
1996
Arrêt de la 205 F
1997
1998
1999
L'Aventure Peugeot célèbrera les 40 ans de la 205 tout au long de l'année et organise notamment une exposition avec 14 modèles et des centaines d'archives à partir du 23 février au Musée de L'Aventure Peugeot à Sochaux.
Les 7, 8 et , le Club 205 réalisera un important évènement pour célébrer les 40 ans de la 205. Celui-ci aura lieu dans le musée de l'Aventure Peugeot, à Sochaux. La FFVE est par ailleurs partenaire de ces festivités[7].
Peugeot 205 GTI | ||||||||
Peugeot 205 GTI 1.6 | ||||||||
Marque | Peugeot | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Années de production | 1984 - 1994 | |||||||
Production | 332 942 exemplaire(s) | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence | |||||||
Moteur(s) | XU5J : 105ch - XU5JA : 115ch - kit PTS 125 ch (1 580 cm3) XU9JA : 122/130 ch (1 905 cm3) |
|||||||
Cylindrée | 1 580 à 1 905 cm3 | |||||||
Puissance maximale | 105 à 130 ch (77 à 96 kW) | |||||||
Couple maximal | 130 à 161 N m | |||||||
Transmission | Traction | |||||||
Boîte de vitesses | Manuelle 5 rapports | |||||||
Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | 855 à 910 kg | |||||||
Vitesse maximale | 190 à 206 km/h | |||||||
Accélération | 0 à 100 km/h en 7,8 à 8,8 s | |||||||
Châssis - Carrosserie | ||||||||
Coefficient de traînée | 0,34 | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Le , Peugeot décide de sortir la GTI. Elle est tout d'abord disponible en version 1.6 (XU5J) 105 ch. Uniquement disponible en trois portes, elle fait bonne impression dès le début et concurrence rapidement la Golf I, devenue triste et pauvre en équipement. La Golf était équipée de jantes tôles contre des jantes alu 14 pouces de série rappelant celles de la Turbo 16 pour la 205[4]. Celle-ci possédait des élargisseurs d'ailes en plastique, baguettes et pare-chocs avec liseré rouge, logos « 1.6 » et « GTI » sur les montants de custode arrière, projecteurs additionnels dans la jupe de bouclier avant, des freins à disques ventilés à l'avant, des tambours larges à l'arrière, des sièges baquets en tissu, des vitres électriques en option et la caractéristique moquette rouge.
Dans les bureaux d'études, Peugeot ne tarde pas à sortir une version 115 ch du 1.6 (XU5JA) en 1986[4] et la 1.9 (XU9JA) en 130 ch en décembre de la même année. Mais à partir de décembre 1984, la branche sport de Peugeot (Peugeot Talbot Sport) propose pour 15 000 francs une modification moteur pour la 1.6, à faire monter par son concessionnaire ou un agent, appelée kit « PTS »[8]. Ce kit propose : une nouvelle culasse, un nouvel arbre à cames et des soupapes modifiées pour un passage de 105 (XU5J) à 125 ch. Une garantie d'un an pièces et main d'œuvre est disponible si le kit est monté dans les ateliers du réseau Peugeot Talbot. Le mécanicien installe également une plaque indiquant l'homologation du kit.
Ce kit sera également disponible pour les versions 115 ch (XU5JA) (sorties en décembre 1986), mais il deviendra rapidement obsolète, car la 1.9 (XU9JA) proposant 130 ch est plus intéressante. On ne sait pas réellement combien de kits ont été montés, car ils n'étaient pas installés à l'usine, mais en post équipement.
Il existait également un kit projecteur double optique avec clignotants déportés dans le bouclier (qui nécessitait une découpe) proposé spécifiquement avec ce kit PTS, permettant de reconnaitre les versions équipées.
Au salon de Paris en septembre 1986, une nouvelle GTI est présentée : la 1.9. Moteur XU9JA, 1 905 cm3, 130 ch et 164 N m. Elle doit répondre aux attentes des passionnés avec ses performances en nette hausse et sa forte cylindrée. Elle possède un train arrière avec des freins à disques, ainsi qu'un train avant toujours triangulé mais avec des disques plus importants que pour la version 1.6L. Elle passe aux jantes de 15 pouces, à l'apparence bien caractéristique, différente de celles des 1.6[9]. Évidemment un logo "1.9" apparait sur le montant de custode arrière, volant et levier de vitesse cuir, les sièges sont eux en version semi-cuir.
L'intérieur « phase 1 » des toutes premières 1.9 est rapidement remplacé par un « phase 2 » (de même pour les 1.6 115 ch) au millésime 88 (juillet 1987). Malgré son poids un peu plus élevé, le moteur 1.9 est un monstre de souplesse et lui apporte d'excellentes reprises. Peu après juillet 1992, la 1.9 passe de 130 à 122 ch à la suite de la catalysation et de la diminution du taux de compression pour la compatibilité avec l'essence sans plomb 95 ; les dernières 130 ch ont été vendues en octobre 1992.
Plusieurs versions spéciales ont été disponibles : la "Grand Prix", la "Sport", la "Top Line", la "Magic", la "Australia", la "Gentry" (qui n'est en fait pas une GTI) et l'une des plus recherchées : la "Griffe" avec sa couleur "Vert fluorite" et ses jantes de 1.9 gris anthracite.
Pour l’anecdote, la Peugeot 205 GTI était la voiture préférée des indépendantistes corses en cavale sur l’île de beauté à cause de sa puissance, sa vélocité et sa maniabilité.
Prix des versions par année | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
105 | 69 800 | 72 500 | 77 600 | ||||||||
115 | 79 900 | 83 000 | 86 300 | 85 800 | 86 910 | 87 450 | 91 500 | ||||
122 | 105 600 | 104 100 | |||||||||
130 | 93 200 | 97 000 | 96 200 | 97 460 | 98 480 | 101 300 | |||||
Gentry | 103 500 | 104 800 | 103 300 | ||||||||
Gentry Automatique | 109 900 | 111 800 | 110 300 | ||||||||
Griffe | 112 000 |
Aujourd'hui la 205 GTI est une icône du phénomène Youngtimer et voit sa cote s'envoler[10].
Peugeot 205 XS | |
Peugeot 205 XS | |
Marque | Peugeot |
---|---|
Années de production | 1986 - 1994 |
Moteur et transmission | |
Énergie | Essence |
Moteur(s) | XY8 : 80 ch (1 360 cm3) TU3S : 85 ch (1 360 cm3) |
Cylindrée | 1 360 cm3 |
Puissance maximale | 80 à 85 ch (59 à 63 kW) |
Couple maximal | 110 N m |
Transmission | Traction |
Boîte de vitesses | Manuelle 5 rapports |
Masse et performances | |
Masse à vide | 810 kg |
Vitesse maximale | 170 à 174 km/h |
Accélération | 0 à 100 km/h en 9,8 à 13,5 s |
Châssis - Carrosserie | |
Coefficient de traînée | 0,34 |
modifier |
Lors de la présentation de la Peugeot 205 GTI 1.9, Peugeot propose également la 205 XS. Uniquement en 3 portes, elle reprend certaines caractéristiques de la 205 XT (comme les jantes 13 pouces et la motorisation XY8 de 80ch (de la Peugeot 104 ZS), puis TU3S de 85ch à partir du millésime 88) mais avec une présentation plus sportive (projecteurs additionnels dans la jupe de bouclier avant, Monogramme "XS" sur les ailes avant, sièges baquets en tissus).
Peugeot 205 GT | ||||||||
Peugeot 205 GT (1990) | ||||||||
Marque | Peugeot | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Années de production | 1983 - 1987 | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence | |||||||
Moteur(s) | XY8 : 80 ch (1 360 cm3) | |||||||
Cylindrée | 1 360 cm3 | |||||||
Puissance maximale | 80 ch (59 kW) | |||||||
Couple maximal | 110 N m | |||||||
Transmission | Traction | |||||||
Boîte de vitesses | Manuelle 5 rapports | |||||||
Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | 810 kg | |||||||
Vitesse maximale | 170 km/h | |||||||
Accélération | 0 à 100 km/h en 10,2 s | |||||||
Dimensions | ||||||||
Volume du coffre | 216 dm3 | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Sortie avant la 205 GTI, la GT était la plus puissante des 205 avec 80 ch, à la vocation confortable et puissante[11]. Elle est équipée de jantes 13 pouces caractéristiques et de monogrames "GT" sur les ailes avant (Comme sur la version XT et XS), et la motorisation XY8 de 80 ch (de la Peugeot 104 ZS), puis TU3S de 85 ch à partir du millésime 88. Elle existera uniquement en cinq portes.
Peugeot 205 Rallye | |
Peugeot 205 Rallye | |
Marque | Peugeot |
---|---|
Années de production | 1988 - 1992 |
Production | 30 111 exemplaire(s) |
Moteur et transmission | |
Énergie | Essence |
Moteur(s) | TU24 : 103 ch (1 294 cm3) |
Cylindrée | 1 294 cm3 |
Puissance maximale | 103 ch (76 kW) |
Couple maximal | 120 N m |
Transmission | Traction |
Boîte de vitesses | Manuelle 5 rapports |
Masse et performances | |
Masse à vide | 780 kg |
Vitesse maximale | 192 km/h |
Accélération | 0 à 100 km/h en 8,7 s |
Châssis - Carrosserie | |
Coefficient de traînée | 0,34 |
modifier |
La 205 Rallye est d'abord conçue pour être homologuée en Groupe N, mais elle permet aussi de combler le trou de la gamme 205 entre la XS et la GTI. Pour l'homologation, Peugeot décide de n’en produire que 5 000 unités, mais devant son succès commercial, la production est élargie à 30 000 exemplaires[12].
Elle utilise la même base esthétique que la Citroën AX Sport. Cette version se dote d'une couleur blanche unique, de bandes aux couleurs Peugeot-Talbot Sport sur la calandre et le hayon et de plusieurs autres éléments sportifs[13].
Les trains avant et arrière sont identiques aux versions GTI 1.6l (Triangles avants, disques ventilés et tambours larges à l'arrière), des élargisseurs spécifiques sont installés, et les équipements sont réduits au strict minimum (vitres électriques, essuie vitre arrière en option, vitres "blanches" , absence de console centrale... L'objectif est d'avoir une base commercialisable pour la compétition, d'où l'absence de certains équipements.
La motorisation est également dans cette idée, le moteur TU2.4 de 1 294 cm3 alimenté par deux carburateurs Weber DCOM de 40 mm permet à l'auto de rentrer dans la catégorie du groupe N1 (Moins de 1 300 cm3) . L’ensemble développe 103 ch DIN (contre 95 ch DIN pour l'AX Sport, dû à un collecteur d'admission différent pour des problèmes d'intégration dans le compartiment moteur et un choix de carburation différent Weber DCOE 40 mm/Solex ADDHE 40 mm).
Gutmann
Une première version basée sur la 1.6 sort et développe 118 ch. En 1988 sort la GTI 1.9 préparée par Gutmann. Cette version développe 140 ch et le couple reste inchangé. Deux versions turbos sont également sorties. Équipées de Turbos KKK Ces améliorations développent 150 ch et 228 nm sur la version 1.6 et 175 ch et 300 nm sur la version 1.9. Puis pour finir Gutmann sort la 205 i16V. Doté du moteur 1.9 injection 16 soupapes de la 405 Mi16, le moteur développe d’abord 160 chevaux avant de passer à 180 ch et permet à la 205 d'atteindre les 220 km/h. Toutes ces versions avaient des suspensions et un train avant retravaillés, des freins plus performants et un échappement spécifique. Des kits carrosserie étaient également proposés.
Introduite en 1984 et disponible jusqu'en 1986, pour un total limité à 24 000 exemplaires, la série spéciale Lacoste, du nom de la marque de vêtements, se distingue par un équipement flatteur (sièges velours, volant cuir de GTI, vitres électriques et teintées, toit ouvrant, condamnation centralisée, montre au tableau de bord[14]), son apparence soignée (couleur unique Blanc Meije, moquette verte, pare-chocs, jupes, rétroviseurs, enjoliveurs ton caisse, liserés verts tout autour de la voiture, sigle Lacoste sur les ailes et au niveau du hayon[14]), mais aussi par son prix, entre 60 500 FF en 1984 et 68 000 FF en 1986. Lacoste étant historiquement lié au tennis, cette version « chic » préfigure la version Roland-Garros, malgré un petit 1.3 essence de 60 ch qui la limitait à la ville[15].
La 205 a été marqué en 1989 par la collaboration entre Peugeot et le célèbre tournoi de tennis parisien Roland Garros.
Utilisant une base de 205 XS trois portes, ces séries spéciales reçoivent des équipements haut de gamme inhabituels dans cette catégorie de voitures (vitres électriques, capotes électriques, sellerie en cuir blanc et tissus...). De 1989 à 1993, la 205 Roland Garros a connu un vif succès commercial, notamment grâce au modèle cabriolet qui a complété la gamme en .
Une série limitée "French Open" de la 205 Roland Garros Cabriolet continuera d'être commercialisée jusqu'en 1994.
La "French Open" était dotée de la célèbre motorisation XU 1.6 injection, de jantes spécifiques, de répétiteurs de clignotants sur les côtés, du capot issu de la 205 Automatique ou encore de nouveaux motifs pour les tissus intérieurs. Le modèle se fait désormais rare car produit à seulement 500 exemplaires (dont une partie pour l'export).
Cette collaboration entre les deux marques est unique et les Peugeot Roland Garros existent encore de nos jours sur les gammes actuelles.
Distribuée par Peugeot mais carrossée par Gruau ou Durisotti début 1986, elle prend comme base la trois portes Affaire.
Elle perd, par découpe, la moitié de son toit, ainsi qu'une petite partie des montants arrière de coffre sur la caisse. Une ossature métallique y est soudée et une coque polyester collée. Vue de l’arrière, elle garde l'esthétique de la 205. Le hayon est en fibre de verre[16].
La Peugeot 205 F (F pour Fourgonnette) était un utilitaire commercialisé par Peugeot. Il s'agissait de la version fourgonnette de la Peugeot 205.
Contrairement à la Multi, la F utilise comme base un modèle cinq portes, découpé bien plus largement, avant la pose d'un arceau métallique et d'une cellule en fibre de verre. Sur cette version, l'arceau (riveté) contribue à la solidité de la caisse. Elle possède une rallonge (électrosoudée) du plateau arrière (coffre). Les portes arrière avaient comme particularité de provenir du Citroën C15[16].
Elle a été remplacée par le Partner I.
En 1992 (le ), Angus Hamilton a établi trois records mondiaux avec la voiture (classe 7) à l'ancienne base aérienne d'Elvington (Royaume-Uni) : quart de mile, demi kilomètre, et kilomètre, en Catégorie A3 Groupe 3[17].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.