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critique de cinéma pour l'hebdomadaire "The New Yorker" De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pauline Kael, née le à Petaluma (Californie) et morte à Great Barrington (Massachusetts), est une critique de cinéma américaine. Elle a travaillé notamment pour le magazine The New Yorker.
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Distinctions | Liste détaillée Bourse Guggenheim () Prix George-Polk () National Book Award () Crystal Award (d) () Ivan Sandrof Lifetime Achievement Award () |
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Pauline Kael décrivit en 1968 le cinéma hollywoodien par une expression devenue célèbre (notamment avec son livre du même titre) : « Kiss Kiss Bang Bang (en) »[1].
Selon la légende[2], elle fut renvoyée du magazine McCall's à la suite d'une critique cinglante du film La Mélodie du bonheur (1965), énorme succès public qu'elle décrivit comme « un mensonge enrobé de sucre que le public semble disposé à avaler » (« sugarcoated lie that people seem to want to eat »)[3]. Le directeur de la publication du magazine, Robert Stein, démentit cette affirmation en indiquant qu'elle avait été en fait remerciée quelques mois plus tard, Kael ayant entrepris de descendre systématiquement tous les films commerciaux tels que Lawrence d'Arabie, Le Docteur Jivago, Le Prêteur sur gages et A Hard Day's Night[4].
Pauline Kael détestait également tous les films du réalisateur Stanley Kubrick[5] et plus particulièrement Orange mécanique et 2001, l'Odyssée de l'espace. Elle était également connue pour détester viscéralement l'actrice Meryl Streep ainsi que l'acteur Clint Eastwood, écrivant au sujet de ce dernier que ses films étaient « répugnants », « ignobles » et que l'acteur lui-même n'était à ses yeux qu'un « macho facho » et un « grand espadon froid et inexpressif »[6].
A contrario, elle défendit les réalisateurs Robert Altman, Francis Ford Coppola (notamment sa série des Parrain, alors mise à mal par une partie de la critique américaine), Martin Scorsese, Sam Peckinpah ou Brian de Palma (notamment avec son film Carrie)[7].
Elle a déclaré que ses films préférés étaient Million Dollars Legs (1932) d'Edward F. Cline, une comédie avec l'acteur W. C. Fields, et le film expérimental français Ménilmontant (1926) de Dimitri Kirsanoff[8],[7].
Atteinte du syndrome de Parkinson, Pauline Kael se retire de la vie littéraire en 1991 et meurt en 2001[7].
Le réalisateur américain Quentin Tarantino considère que, alors qu'il était adolescent, Pauline Kael a été sa « professeure dans l'école de cinéma de son esprit » et qu'elle a été pour lui « aussi influente que n'importe quel réalisateur »[9].
En , le documentaire Qui a peur de Pauline Kael ?, sort au cinéma. Réalisé par Rob Garver, il contient des témoignages inédits, notamment de Tarantino, Paul Schrader, John Boorman, David O. Russell ou encore de la fille de Pauline Kael[10].
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