Il obtient le premier grand prix de Rome en 1895 pour le bas-relief David, vainqueur de Goliath, amené en triomphe à Saül, ce qui lui permet de séjourner à la villa Médicis à Rome jusqu’en 1899. Il est médaillé aux Salons de 1896 (3eclasse), 1898 (2eclasse), 1900 (d'argent), 1909 (1re classe) et primé en 1909 et 1911. Il expose hors-concours à Londres, Bruxelles, Turin, Liège, Amsterdam, Gand et devient à partir de 1906 membre du jury de l'École des beaux-arts et membre du grand jury du Salon des artistes français[1].
De retour à Paris, il expose régulièrement au Salon des artistes français et obtient de nombreuses commandes de l’État ou de particuliers.
Après son décès à Paris en 1928, son épouse fait don du fonds d'atelier à l’État. Il est enterré au cimetière de Villecresnes dans la sépulture de son beau-père, Gustave Larroumet.
Monument au colonel Henri Moll, exposé au Salon de 1913, pour la Ville de Vitry-le-François. La statue a été érigée par souscription nationale. Prévue en , l'inauguration aura finalement lieu en 1923, en raison de la Première Guerre mondiale. En 1942, l'envahisseur allemand décrète le déboulonnage de la statue, mais grâce aux services du maire Prud'homme, la statue est cachée dans une fosse creusée sous un hangar rue de la Glacière. La statue est réinstallée sur son piédestal à l'occasion de la fête de l'armistice le .
Monument aux morts de Fontenay-sous-Bois, déplacé dans le cimetière au XXesiècle.
Monument aux Morts 1870-1871 de Bar-le-Duc, «Aux enfants de la Meuse morts pour la patrie». Érigé par souscription publique en 1900, réalisé en pierre d'Euville, il occupait le centre de la place de la gare et fut démonté pour laisser place au Monument à Poincaré en 1950. Il est remonté en 1958 rue Bradfer sans le groupe allégorique en fonte, enlevé par les Allemands pour être fondu lors de la Seconde Guerre mondiale.
Monument funéraire de Gustave Larroumet[2], médaillons de Paul Roussel et d'Émile Bertaux, gisant de Gustave Larroumet, cimetière de Villecresnes.
Ève ou La Pomme, vers 1908, statuette en bronze. Paris, musée d’Orsay. Un exemplaire en ivoire, marbre et bronze fut exposé au Salon de 1908.
Apollon, Salon de 1910, statue en plâtre. Acquise par l’État, l'artiste est autorisé à faire des réductions de la statue en y apportant quelques modifications.