Loading AI tools
écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Pellisson-Fontanier, dit Paul Pellisson, né à Béziers le et mort à Paris le , est un homme de lettres français.
Fauteuil 34 de l'Académie française | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Formation | |
Activités |
Membre de |
---|
Né dans une famille protestante, il étudie le droit à Toulouse et exerce à Castres. Il est présenté aux membres de l’Académie française par son coreligionnaire Valentin Conrart et entreprend d’en écrire la première biographie : Histoire de l’Académie française depuis son établissement jusqu’en 1652[1]. Après qu’il en a commencé la lecture, la compagnie décide de lui accorder le droit – unique dans l’histoire de l’Académie – d’assister à ses séances avec tous les droits d’un académicien en attendant son élection au prochain siège vacant, ce qu’elle fait le . Six ans plus tard, après l’échec de ses efforts pour contrer la candidature de Gilles Boileau (frère aîné du futur satiriste) qui avait violemment critiqué son ami Gilles Ménage, il cesse de participer aux travaux et réunions de l'Académie et n’y fera son retour qu’après la mort en 1669 de Gilles Boileau.
Secrétaire de Nicolas Fouquet, il est emprisonné à la Bastille en 1661 à la suite de la disgrâce de celui-ci. Il reste incarcéré quatre ans, parce qu'il avait refusé de renier Fouquet et qu'il avait rédigé un Discours au roi, par un de ses fidèles sujets sur le procès de M. de Fouquet, puis une Seconde défense de M. Fouquet.
Libéré en 1666, il devient historiographe de Louis XIV. Son abjuration en 1670 lui obtient de riches bénéfices ecclésiastiques, en particulier le poste très rémunérateur d'intendant de l'abbaye de Cluny. En 1677, il perd sa position d'historiographe, remplacé par Racine et Boileau.
Il apparaît dans les romans de son amie intime Madeleine de Scudéry sous les traits de Herminius et d’Acante. Il était également lié au cousin de Madame de Sévigné, Bussy-Rabutin, qui a dit de lui qu’il était « encore plus honnête homme que bel esprit. » Voltaire l’a décrit comme un « poète médiocre, à la vérité, mais homme très savant et très éloquent. »
Il était admirateur de l'esprit d'Anne de La Vigne.
A la fin de sa vie, il a des échanges épistolaires avec Leibniz par l'intermédiaire de Madame de Brignon, sur la réunion des églises et sur la conception dynamique de la matière que lui expose Leibniz, et qu'il approuve ; mais il échoue à la faire accepter par l'Académie[2],[3].
Pellisson a écrit des vers qui furent mis en musique par divers compositeurs de son temps : Bertrand de Bacilly, Michel Lambert, Sébastien Le Camus, Jean-Baptiste Lully, Louis Mollier. Ils apparaissent dans les Recueils des plus beaux vers mis en chant compilés par Bacilly à partir de 1661. On en trouve également dans le Recueil de pieces galantes, en prose et en vers, de Madame la Comtesse de La Suze et de Monsieur Pélisson (Paris : Gabriel Quinet, 1664) Disponible sur Gallica.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.