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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Lederlin, né le à Rothau (Bas-Rhin) et mort le à Paris (Seine), est un industriel du textile dans les Vosges, sénateur des Vosges puis sénateur de la Corse.
Paul Lederlin | |
Paul Lederlin en 1921. | |
Fonctions | |
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Sénateur | |
– 15 ans, 5 mois et 10 jours |
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Élection | 11 mai 1930 |
Réélection | 10 janvier 1938 |
Circonscription | Corse |
Groupe politique | Gauche démocratique |
– 6 ans, 11 mois et 28 jours |
|
Élection | 11 janvier 1920 |
Circonscription | Vosges |
Groupe politique | Gauche démocratique radicale et radicale-socialiste |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rothau |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
Père | Armand Lederlin |
Diplômé de | Institut polytechnique de Lausanne |
Profession | Industriel |
Résidence | Vosges (1920-1927) puis Corse (1930-1941) |
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Il est le second enfant d'Armand Lederlin, industriel protestant du textile, et d'Adèle Lobstein. Après des études à Paris et à l'Institut polytechnique de Lausanne, il succède à son père à la tête de la Blanchisserie et Teinturerie de Thaon (BTT), qu'il développe et qui prend des participations dans d'autres entreprises hors des Vosges, dans l'Ouest de la France et dans la région lyonnaise. Il est administrateur de nombreuses sociétés[1] et actionnaire de plusieurs journaux, dans les Vosges - le quotidien spinalien L'Express de l'Est, qu'il fonde en 1921, avant de le revendre en 1936 au groupe de presse de Raymond Patenôtre[2] - et à Paris, L'Ère nouvelle, racheté en , L'Œuvre et Le Quotidien. Il devient actionnaire et membre du conseil d'administration de l'affaire bancaire d'Albert Oustric, et se retrouve donc compromis dans le scandale qui éclate en 1929.
Au cours des années 1920, un procès retentissant l'oppose à un autre industriel du textile, Marcel Boussac. Ils sont défendus par deux avocats, qui sont aussi deux députés socialistes éminents : Joseph Paul-Boncour et Léon Blum[3].
En 1932, son groupe industriel, en difficulté, est racheté par la famille lyonnaise Gillet.
Il épouse en 1892 Olga Skouratoff, princesse Belski, et a quatre enfants : Paulette, Serge, Paul Alexandre, dit Sacha, qui fut aussi maire de Thaon-les-Vosges, et Jean-Yves. Il divorce en 1918 et se remarie avec Marthe Hatt, en 1919.
Il est maire de Thaon à la suite de son père, en 1919. Il est élu au Sénat le , comme candidat radical. Il s'inscrit au groupe de la Gauche démocratique radicale et radicale-socialiste. En 1925, il est battu aux cantonales dans le canton de Bains-les-Bains par un de ses anciens employés, Louis Guillon, qui l'avait déjà battu en 1924 aux municipales à Thaon. Il ne se représente pas au Sénat en 1927.
En 1930, compromis par l'affaire Oustric, sans doute désireux de retrouver l'immunité parlementaire, il cherche à se faire élire en Corse. Il est élu le sénateur de la Corse, après une coûteuse campagne[4]. Il est réélu en 1938 avec l'aide de la droite. Il siège au groupe de la Gauche démocratique. Il ne prend pas part au vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain.
Paul Lederlin possédait une propriété, le château des Goélands, à Saint-Guénolé, et un yacht de luxe qui faisait régulièrement escale à Kérity ou à Saint-Guénolé. Il prêta dans la décennie 1930 de l'argent à plusieurs pêcheurs locaux afin de leur permettre d'acheter un bateau de pêche[5].
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