Membre de l'Union de la Noblesse russe (comme l'avait été son père), il a rompu les liens lorsque les Russes de Paris ont commencé à tisser des liens avec les descendants des bolcheviques.
Patrick de Gmeline est le petit-fils de Wilhelm-Johann von Gmelin, colonel des lanciers de la Garde impériale russe fusillé par les bolcheviques.
Après avoir passé douze ans au lycée Carnot à Paris de 1952 à 1965 (il a été secrétaire général puis président de l'association des anciens élèves), il a poursuivi des études en droit (il est titulaire du CAPA et a fait son stage d'avocat à Paris[3]), et après avoir occupé des postes de responsabilités dans la publicité puis comme secrétaire général d'un groupement patronal, il commence une carrière littéraire consacrée à l'histoire[4].
Il se spécialise d'abord dans la généalogie, dans l'héraldique puis dans l'histoire militaire. Il s'intéresse ensuite à l'histoire des entreprises (principalement industrielles et bancaires) ou des associations (cercles et clubs).
Commandos d'Afrique, de l'île d'Elbe au Danube, Presses de la Cité, Coll. Troupes de choc, 1980 (ISBN978-2258006850) - Prix Raymond-Poincaré 1980.
La Garde impériale russe, avec Gérard Gorokhoff, Lavauzelle, 1986.
Commandos paras de l'air: Algérie 1956-1962, Presses de la Cité, 1988 (ISBN978-2258021228).
Batailles pour la France, Presses de la Cité, 1989 (ISBN978-2258028128).
Les Corps-Francs 1939-1940, Presses de la Cité, 1992 (ISBN978-2258012509).
Bull, saga de l'informatique franco-européenne, éditions de Venise, 2006 (ISBN978-2908334425).
La Compagnie Générale des Eaux 1853-1959: De Napoléon III à la Ve République, éditions de Venise, 2006 (ISBN978-2908334418).
Banque Tarneaud - Depuis 1809, 200 ans d'histoire d'une banque pas comme les autres, coéditions des éditions de Venise et Lavauzelle, 2009 (ISBN978-2-7025-1499-3).
Deutsche Allgemeine Biographie, Stammbaum der Familie Gmelin 1973 p.156 et suivantes, Union de la Noblesse Russe, certificat de noblesse balte inscrits dans les registres sous ce nom.
Il a prêté serment le 8 janvier 1975 devant la 1rechambre de la cour d'appel de Paris, en présence du bâtonnier Lasserre et de maître Charrière Bournazel, alors premier secrétaire de la conférence du stage, futur bâtonnier. Source: archives du Conseil de l'Ordre.