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historien français, spécialiste de l'histoire économique des XVIIIe et XIXe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Patrick Verley, né en 1944, est un historien français. Jusqu'à sa retraite en 2009, il a occupé la chaire d'histoire économique internationale à l'Université de Genève.
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Jean-Luc Verley (d) |
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Directeur de thèse |
Ancien élève de l’École Normale supérieure de la rue d'Ulm (L1964-1969)[1], il fait des études d'histoire, d’économie et d’allemand. Agrégé d’histoire (1968), puis docteur d’État en 1997, il est d'abord maître de conférences à l'université Paris 1, puis professeur des universités à l’Université Paris 8 jusqu’en 2000, où il devient professeur à l’Université de Genève.
Il est spécialiste de l'histoire économique des XVIIIe et XIXe siècles et plus particulièrement de la Révolution industrielle. Il est professeur d'histoire économique à l'université de Genève et féru de statistiques précises sur l'histoire économique.
Il enseigne l’histoire économique internationale (XIXe – XXe siècles), jusqu’à sa retraite en 2009. Il a aussi enseigné dans les universités de Paris 10, Paris 13, à l’École nationale supérieure de la statistique, à l’École française de Moscou et à l’École française de Saint-Pétersbourg. Il a également été vice-président du Conseil national des universités[2].
Dans La Révolution industrielle (1997), Patrick Verley étudie la naissance de l'industrie en milieu rural et urbain, ainsi que la proto-industrialisation qui essaime en France, en Angleterre, en terre allemande et en Flandre (dans cette dernière région, dès le XVIIe siècle, autour de Leyde et de Delft). Au XVIIIe siècle, la Flandre est une "immense filature rurale", avec près de 100 000 fileuses[3].
Verley a aussi montré que l’industrie naissante ne devait pas beaucoup à l’accumulation primitive du capital dans l’agriculture, les transferts se faisant plutôt en sens inverse. En effet, les profits industriels (ou proto-industriels) furent employés à acheter des châteaux, des domaines et des terres, pour des raisons de prestige social[3].
Dans les années 1990, en collaboration avec ses collègues Alain Plessis et André Strauss, il développe l’étude des marchés financiers, alors assez balbutiante (en dehors des travaux sur la City de Londres)[2].
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