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directeur des services pénitentiaires français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pascal Vion, né le à Paris 20e, est un directeur des services pénitentiaires français.
Directeur interrégional des services pénitentiaires de Rennes | |
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depuis le | |
Marie-Line Hanicot (d) | |
Sous-préfet de Dieppe | |
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Audrey Baconnais-Rosez (d) | |
Directeur interrégional des services pénitentiaires de Dijon | |
- | |
Pierre Duflot (d) Guillaume Piney (d) | |
Sous-préfet de l'arrondissement d'Argentan | |
- | |
Jean-François Saliba (d) Cécile Zaplana (d) | |
Directeur de cabinet Préfecture des Pyrénées-Atlantiques (d) | |
- | |
Frédéric Loiseau (d) Jean-Baptiste Peyrat (d) | |
Chef d'établissement Centre pénitentiaire du sud-francilien | |
- | |
Chef d'établissement Centre pénitentiaire de Nanterre-Hauts-de-Seine | |
- | |
Chef d'établissement Prison Jacques-Cartier | |
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Chef de cabinet Direction de l'Administration pénitentiaire | |
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Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Lycée Voltaire (baccalauréat) (- Université d'Orléans (maîtrise) (- Institut d'études politiques de Paris (diplôme d'études approfondies) (- Université d'Orléans (diplôme d'études supérieures spécialisées) (- École nationale d'administration pénitentiaire (- Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (- |
Activité |
A travaillé pour | |
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Distinctions |
Le camp de Jargeau – Juin 1940-décembre 1945 : histoire d'un camp d'internement dans le Loiret (d) |
Plusieurs fois chef d'établissements pénitentiaires, détaché à deux reprises dans le corps préfectoral, il est directeur interrégional des services pénitentiaires de Dijon entre 2017 et 2022 et directeur interrégional des services pénitentiaires de Rennes depuis le .
Historien de formation, il est l'auteur d'un ouvrage de référence sur le camp d'internement de Jargeau (Loiret).
Né à Paris le , Pascal Vion grandit à Orléans[1] et étudie au collège Montesquieu puis au lycée Voltaire dont il sort en 1984[2]. Passionné par la Seconde Guerre mondiale[3], il obtient une maîtrise d'histoire contemporaine à l'université d'Orléans en 1988 et est alors le premier universitaire à travailler sur les archives du camp d'internement de Jargeau (Loiret), dont il dresse l'historique et le fonctionnement[4].
Par la suite, il entre à l'Institut d'études politiques de Paris et obtient en 1990 un diplôme d'études approfondies portant sur l’histoire de l’Europe au XXe siècle[5]. Il passe un DESS en administration et gestion des collectivités territoriales à l'université d'Orléans en 1992, puis intègre l'institut de préparation à l'administration générale de l'université Paris III en 1993[5]. La même année, il publie Le camp de Jargeau : Juin 1940-décembre 1945 : histoire d'un camp d'internement dans le Loiret, un ouvrage de référence sur le camp de Jargeau[6].
Après avoir réussi le concours de directeur des services pénitentiaires, il intègre l'École nationale d'administration pénitentiaire en 1994.
En 2007, il est auditeur diplômé de la 18e session de l'Institut national des hautes études de sécurité[7].
Pendant la durée de ses études supérieures, il est maître d'internat au lycée Pothier d'Orléans entre 1989 et 1994[5].
En 1995, il devient sous-directeur de la maison d'arrêt de La Santé (14e arrondissement de Paris), puis est nommé adjoint au chef du bureau du travail, de l’emploi et de la formation à la direction de l’Administration pénitentiaire en 1999. Après avoir été chef de cabinet du directeur de l'Administration pénitentiaire entre 2001 et 2004 — durant l'évasion d'Antonio Ferrara[8] —, il est nommé chef d'établissement de la maison d'arrêt des hommes de Rennes et permet dès 2006 aux détenus de recevoir chaque matin dans leurs cellules le quotidien régional Ouest-France gratuitement[9].
Devenu chef d'établissement de la maison d'arrêt des Hauts-de-Seine en 2007[10], il s'efforce de mettre en œuvre les règles pénitentiaires européennes malgré une surpopulation de 150 %[11]. En 2009, il déclare à propos du film Un prophète qu'il est « extraordinairement documenté » et retranscrit fidèlement une bonne partie de la réalité carcérale et des personnels pénitentiaires, concédant qu'il ne met toutefois pas assez en valeur « tout le rôle d'accompagnement des personnels ainsi que l'intervention des travailleurs sociaux »[12]. En 2010, il propose aux détenus de financer la construction d'une école à Madagascar en soutenant financièrement l'association Écoles du monde en choisissant de donner quelques euros lors de leurs achats de cantine[13]. En 2011, poursuivi pour diffamation par un ancien surveillant de Nanterre qui l'accuse d'avoir prononcé des propos « dénigrants » à son égard lorsqu'il dirigeait l'établissement en 2009[14], il est condamné à 1 000 euros d'amende avec sursis[15]. Il sera relaxé en appel par un arrêt du 19 janvier 2012 de la 8° chambre de la cour d’appel de Versailles[réf. nécessaire].
Nommé en 2010 à la tête du nouveau centre pénitentiaire du sud-francilien, à Réau, qu'il considère comme une prison vouée à « désencombrer les maisons d'arrêt franciliennes »[16], il noue un partenariat avec le Grand Palais afin de créer un espace muséal permettant aux personnes détenues d'organiser plusieurs expositions à partir de 2013[17].
En 2012, alors que Nadine Picquet lui succède à Réau[18], il est détaché comme sous-préfet en tant que directeur du cabinet du préfet des Pyrénées-Atlantiques[19],[20] avant d'être nommé sous-préfet d'Argentan en 2014[21],[22].
Après cette expérience territoriale au sein du ministère de l'Intérieur, il réintègre le corps des directeurs des services pénitentiaires et est nommé directeur interrégional des services pénitentiaires de Dijon le [23],[24], succédant à Pierre Duflot[25]. En cette qualité, il intègre le conseil d'administration de l'École nationale d'administration pénitentiaire[26].
En , il déclare vouloir « casser les clichés sur la réalité carcérale » et lance plusieurs projets visant à mieux inclure les établissements pénitentiaires dans leur environnement tout en renforçant leur sécurisation[27]. En , il organise avec l'équipe régionale d'intervention et de sécurité (ÉRIS) une vaste opération de lutte contre les projections de « colis » destinés aux détenus par-dessus les murs de la maison d'arrêt de Besançon et appelée à être reconduite et étendue à d'autres établissements de l'interrégion[28].
Le , il est nommé sous-préfet de Dieppe[29], succédant à Alain Gueydan[30].
Après deux ans de détachement, il est réintégré dans son corps d'origine et nommé directeur interrégional des services pénitentiaires de Rennes[31]. Il est installé dans ses fonctions par Sébastien Cauwel, directeur de l'administration pénitentiaire, le [32].
Pascal Vion joue de la guitare basse[24] et a régulièrement participé au semi-marathon de Paris[5].
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