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parti politique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Parti démocrate du peuple (国民民主党, Kokumin Minshutō , PDP), officiellement traduit en anglais par Democratic Party for the People (DPFP) et abrégé en japonais par 国民党 (Kokumintō) ou simplement 国民 (Kokumin), est un parti politique japonais, créé le dans l'espoir de former la principale force d'opposition à la Diète.
Parti démocrate du peuple 国民民主党 (Kokumin Minshutō) Democratic Party For the People | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Yūichirō Tamaki |
Fondation | |
Fusion de | Parti démocrate progressiste Parti national |
Siège | 1-11-1 Nagata-chō, Chiyoda-ku, Tokyo 100-0014 |
Secrétaire général | Kazuya Shimba |
Président du Conseil des Affaires de la Diète | Motohisa Furukawa |
Positionnement | Centre droit |
Idéologie | Attrape-tout Social-libéralisme[1] Réformisme[1] Décentralisation[1] Pacifisme[1] Souverainisme[1] Populisme[1] |
Couleurs | |
Site web | www.dpfp.or.jp |
Présidents de groupe | |
Chambre des représentants | ? |
Chambre des conseillers | Yasue Funayama |
Représentation | |
Représentants | 28 / 465 |
Conseillers | 10 / 242 |
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Il porte le même nom en japonais qu'un précédent parti ayant existé de 1950 à 1952 et qui était officiellement traduit en anglais par National Democratic Party (l'expression japonaise de Kokumin, ou 国民, désignant à la fois le peuple au sens de ceux qui ont la nationalité japonaise et l'idée de nation).
Il est issu de la fusion de l'ancien premier parti d'opposition entre 2016 et 2017, le Parti démocrate progressiste (民進党, Minshintō , fondé en 2016 par la réunion de l'ancien Parti démocrate du Japon ou PDJ qui a gouverné de 2009 à 2012 et du Parti de la restauration, et qui s'est progressivement divisé à la veille des élections législatives de 2017) et du Parti national (国民党, Kokumintō , fondé le par la majorité des parlementaires du Parti de l'espoir, lui-même créé en 2017 par la populaire gouverneure de Tokyo Yuriko Koike sur une base libérale-conservatrice et populiste et qui a réalisé une contre-performance aux élections législatives de 2017 en ne parvenant pas à s'imposer comme la première formation de l'opposition).
Se présentant comme un parti centriste et voulant incarner une troisième voie entre le nationalisme conservateur du Parti libéral-démocrate (PLD) et le constitutionnalisme pacifiste du Parti démocrate constitutionnel (PDC), il réunit en vérité différentes tendances qui défendent des idéologies allant du social-libéralisme au libéral-conservatisme, mais partagent une vision commune concernant la critique de la haute administration d'État, la défense d'une sortie progressive du nucléaire civil et une approche pragmatique concernant la sécurité du pays[2].
La majorité des membres du parti rejoint le le Parti démocrate constitutionnel. Une minorité des militants, dont le président Yūichirō Tamaki, a cependant refusé cette fusion, et a recréé le parti[3].
Après cinq victoires successives du Parti libéral-démocrate de Shinzō Abe (aux élections législatives du , lors du renouvellement de la moitié de la Chambre des conseillers du , aux élections législatives du , aux élections à la chambre haute du et aux élections législatives du ), l'opposition japonaise se retrouve de plus en plus affaiblie et éclatée. En effet, chacun de ces scrutins ont été marqués par des échecs importants pour les principaux partis du centre ou du centre-gauche. Tout particulièrement, celui de 2012 a été interprété par les analystes comme par les hommes politiques de tous camps comme un vote sanction contre le Parti démocrate du Japon après trois années de gestion chaotique plutôt que comme un vote d'adhésion au programme de Shinzō Abe[4]. Puis, les résultats électoraux de 2013, 2014, 2016 et 2017 ont été analysés comme la conséquence d'une incapacité pour les forces d'opposition à proposer une alternative crédible face à un Cabinet Abe resté assez populaire en raison d'une stabilité politique inédite depuis six ans et d'une certaine reprise économique[5],[6]. Pourtant, des premiers signes d'usure se font jour dans les sondages, alimentés par quelques scandales (notamment celui de la Moritomo Gakuen touchant directement le Premier ministre et plusieurs de ses proches, dont son épouse Akie Abe) et par des mouvements populaires de contestation assez forts contre les lois sur la paix et la sécurité de 2016 (et plus généralement contre le projet de révision des dispositions pacifistes de l'article 9 de la constitution japonaise, un des principaux chevaux de bataille de Shinzō Abe) ou encore contre la relance de réacteurs nucléaires. La défaite du PLD aux élections à l'Assemblée métropolitaine de Tokyo du apparaît alors pour les observateurs de la vie politique japonaise comme le premier signe, en cinq ans, d'une possible alternance au niveau national : la grande gagnante de ce scrutin, la gouverneure de Tokyo Yuriko Koike, dissidente du PLD et ancienne alliée de Shinzō Abe devenue l'une de ses principales opposantes, fonde alors son propre parti pour concourir aux élections législatives anticipées d', le Parti de l'espoir. Cela provoque surtout l'éclatement du principal parti d'opposition, le Parti démocrate progressiste (PDP), de plus en plus tiraillé entre les différentes tendances idéologiques qui le composent : de nombreux parlementaires de son aile droite, plutôt libéraux-conservateurs et assez favorables à une réforme des clauses pacifistes de la Constitution, rejoignent le Parti de l'espoir, tandis que les plus fervents défenseurs de ce pacifisme constitutionnel et les principales figures de l'aile gauche sociale-libérale voire sociale-démocrate créent le Parti démocrate constitutionnel. Les autres députés sortants du PDP participent pour leur part aux élections législatives comme indépendants. Ces divisions, ainsi que le fait que Yuriko Koike ne se présente pas directement à ces législatives (ce qui l'empêche d'être Premier ministre en cas de victoire de son parti) font que le Parti de l'espoir, pourtant porté par de bons sondages en début de campagne, n'arrive qu'en troisième position, loin derrière le PLD mais en étant aussi devancé par le PDC. À la suite de cet échec, Yuriko Koike abandonne la présidence du parti à un député peu connu du grand public, Yūichirō Tamaki, et se détourne de la scène politique nationale pour se concentrer sur son mandat local. Le PDP, lui-aussi vidé de la plupart de ses ténors, élit à sa tête un élu de la chambre haute à la faible notoriété, Kōhei Ōtsuka, favorable à un rapprochement entre les deux partis qui pâtissent désormais tous deux de scores très faibles dans les sondages (souvent inférieurs à 1 % d'indice de confiance). Après une tentative avortée de création de groupes conjoints dans les deux chambres en [7], la fusion est finalement annoncée par les deux dirigeants en . Toutefois, une minorité de parlementaires des deux formations refusent de rejoindre ce nouveau mouvement, certains rejoignant le PDC (dont l'ancien Premier ministre Yoshihiko Noda), d'autres restent au sein du Parti de l'espoir pour continuer à le faire vivre[2].
Par tradition, le Premier ministre du Japon est le dirigeant du parti politique qui possède la majorité au parlement. Le président (代表, daihyō , littéralement « représentant ») du PDP aurait, de ce fait, vocation à devenir le Premier ministre du Japon si le mouvement avait emporté des élections législatives.
Lors du congrès fondateur du PDP le , et en attente de l'adoption de statuts définitifs, les derniers présidents des deux partis fusionnés, Kōhei Ōtsuka et Yūichirō Tamaki, ont été choisis pour codiriger le PDP.
Les membres du bureau central du parti sont nommés par le président du parti. La direction actuelle a été nommée le à la suite de l'élection de Kōhei Ōtsuka et Yūichirō Tamaki à la tête du parti :
Le Parti démocrate du peuple reprend la plupart des principes de l'ancien PDP, à savoir[1] : « liberté » (「自由」, "jiyū" ), « symbiose » (「共生」, "kyōsei" ), « responsabilité pour le futur » (「未来への責任」, "mirai-he no sekinin" ).
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