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parti politique tunisien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Parti communiste tunisien (arabe : الحزب الشيوعي التونسي) ou PCT est un parti politique tunisien fondé en 1934. En 1993, il se transforme en mouvement Ettajdid.
Parti communiste tunisien (ar) الحزب الشيوعي التونسي | ||||||||
Présentation | ||||||||
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Premiers secrétaires | Ali Jrad (1939-1948) Mohamed Ennafaa (1948-1981) Mohamed Harmel (1981-1993) |
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Fondation | ||||||||
Disparition | ||||||||
Idéologie | Marxisme[1] | |||||||
Affiliation internationale | Internationale communiste (1934-1943) | |||||||
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Il est fondé lors du congrès des et , lorsque la fédération tunisienne du Parti communiste français, fondée en 1920, est convertie en une organisation indépendante. Durant l'entre-deux-guerres, le parti appelle à s'unir dans la lutte contre la domination française en Tunisie et dans la propagation du marxisme parmi la population. Il considère par ailleurs la montée du fascisme comme un obstacle majeur à l'indépendance pour les peuples opprimés.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le PCT lutte contre le fascisme et les représentants du régime de Vichy. qui l'interdit dès 1939, ce qui ne l'empêche pas de poursuivre ses activités de façon illégale, participant à la résistance pendant l'occupation par les troupes de l'Axe (novembre 1942-mai 1943) jusqu'à la libération.
En 1948, Mohamed Ennafaa devient premier secrétaire ; il s'était engagé dès sa jeunesse pour la libération du pays, ce qui lui a valu d'être emprisonné dès 1934 avec ses camarades Ali Jrad et Georges Adda et leurs compagnons du Néo-Destour, comme Habib Bourguiba.
Après la guerre, le PCT cherche à interagir avec d'autres partis, en particulier le Néo-Destour. Toutefois, il ne soutient pas la lutte de libération engagée en 1952-1954, affaibli par la répression des autorités du protectorat. En 1954, il est à nouveau en mesure d'opérer légalement, participant à des manifestations appelant à l'abolition du protectorat.
Après l'obtention de l'indépendance, le sixième congrès du parti, tenu du au , adopte un nouveau programme. Cependant, dans la foulée de la découverte d'un complot visant à assassiner le président Bourguiba, les publications du parti sont suspendues le . Le , le parti est interdit par décision administrative devenue judiciaire le . Certains de ses membres sont persécutés par les autorités : quatorze militants sont ainsi condamnés en septembre 1968 lors du grand procès du mouvement Perspectives à des peines de prison[2]. En 1974, le PCT publié un manifeste « pour un nouveau choix progressiste et démocratique », qui fournit une analyse de la situation du pays et appelle à rassembler les forces patriotiques dans la lutte pour la démocratisation de la vie publique et le progrès social.
Le PCT est à nouveau autorisé à exercer ses activités le . Mohamed Harmel, nouveau premier secrétaire, raconte s'être rendu chez le président Habib Bourguiba à Monastir afin de le remercier d'avoir levé l'interdiction qui pesait depuis 18 ans sur les publications communistes[3]. Bourguiba lui aurait alors demandé : « Mais qu'êtes-vous donc devenus, vous les communistes tunisiens qui faisiez parler de vous dans les années quarante et cinquante ? »[3]. Harmel aurait alors répondu : « Nous ne sommes plus visibles parce que vous avez décidé, Monsieur le Président, d'interdire les activités du PCT ! »[3]. Et Bourguiba de répondre, après quelques secondes de réflexion : « Levons donc aussitôt cette mesure d'interdiction ! »[3].
Le parti abandonne le marxisme-léninisme en octobre 1992 avant de se transformer, en , en mouvement Ettajdid.
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