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unité militaire de la Wehrmacht De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Panzergrenadier-Division Großdeutschland (ou Grossdeutschland, signifiant « Grande Allemagne ») était une division d'infanterie mécanisée (en allemand : Panzergrenadier-Division) de l'Armée de terre allemande (la Heer), au sein de la Wehrmacht, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Panzergrenadier-Division Großdeutschland | |
Un Sonderkraftfahrzeug 250 avec l'emblème peint de la division Großdeutschland : le Stahlhelm (le casque allemand). | |
Création | 1939 |
---|---|
Dissolution | Mai 1945 |
Pays | Reich allemand |
Branche | Wehrmacht |
Type | Division d'infanterie motorisée |
Rôle | Infanterie mobile |
Garnison | Berlin, Cottbus, Okhtyrka |
Ancienne dénomination | Infanterie-Regiment Großdeutschland Infanterie-Division Großdeutschland (mot.) |
Couleurs | |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | |
Commandant | Liste des commandants successifs |
Commandant historique | Hasso von Manteuffel |
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À l'origine, de la future unité combattante il y a la création d'un « Wachregiment Berlin » dont les fonctions vont de la sécurité aux tâches de garnison et de cérémonial.
Après la nomination de Hitler comme chancelier et les élections législatives allemandes de mars 1933, le régiment est progressivement transformé pour devenir une unité de prestige. Il est au fur et à mesure transformé pour devenir, le , la Garde d'honneur de Berlin (Wachtruppe) et pour garder les bâtiments officiels et parader sous la porte de Brandebourg.
Devenue l'unité de la garde du Führer, elle est entraînée pour le combat moderne d’infanterie.
Composée de formations issues de l’ensemble de l’Allemagne, et plus seulement de la région berlinoise, elle prend le nom de Infanterie-Regiment Großdeutschland le .
Au début de 1943, l’Infanterie-Regiment Großdeutschland devient l’Infanterie-Division Großdeutschland (mot.).
En , l’Infanterie-Division Großdeutschland (mot.) devient la Panzergrenadier-Division Großdeutschland.
En 1938 et durant la drôle de guerre alors que les troupes la Wehrmacht entrent dans la Sarre, l'Autriche et la Tchécoslovaquie, les soldats du Wachregiment Berlin ne font que défiler sur Unter den Linden et la porte de Brandebourg tous les dimanches.
Élevée à la taille d'un régiment à quatre bataillons, l'unité prend le nom de Infanterie-Regiment Großdeutschland le auquel vient s'ajouter, en un régiment d'escorte pour le Führer Adolf Hitler. En septembre le casque blanc est adopté comme insigne.
Si le Großdeutschland ne participe pas à la campagne de Pologne, il est envoyé, en octobre après sa fusion avec le régiment d'application de l'infanterie de Döberitz (de), pour subir un entrainement poussé au camp de Grafenwöhr.
En le régiment est envoyé à Montabaur en réserve du XIXe corps d'armée, commandé par le général Heinz Guderian, qui dépend du groupe d'armées A.
Le , lors du plan Jaune, la plus grande partie du régiment Großdeutschland est attachée au corps blindé Guderian à la 10e Panzerdivision. Le régiment est à la pointe de l'attaque allemande à travers le Luxembourg, afin de pénétrer en France par le sud de la Belgique.
Le , il atteint Sedan après avoir percé dans les Ardennes et traversé la Meuse. Le régiment reste alors en réserve pour protéger la tête de pont allemande en prévision d'une contre-attaque française.
Le , il reçoit son baptême du feu pendant les violents combats avec les forces blindées françaises durant la bataille de Stonne.
Il poursuit ensuite sa progression en direction de Dunkerque, en passant par Saint-Quentin puis se trouve engagé, le dans la bataille d'Arras, puis au sud de Dunkerque le .
Le , l'opération Dynamo achevée, le Großdeutschland est dirigé et engagé sur Amiens, avant de poursuivre, à partir du , l'armée française en pleine débâcle. Le régiment arrive sur l'Oise le puis sur la Seine le .
Le , le régiment Großdeutschland, rattaché au XIVe corps d'armée sous les ordres du groupement blindé Kleist, participe aux opérations vers les Alpes et le sud de la France. Partant de Troyes, il reçoit comme objectif de s’emparer du Creusot et de son complexe industriel qu'il occupe le , alors qu'un de ses bataillons, de pointe, parvient à Mâcon.
Le , le régiment poursuit sa progression vers le sud, par la route nationale 6 atteignant Villefranche-sur-Saône en soirée ou il reçoit la mission de prendre Lyon, le lendemain, déclarée ville ouverte.
Le vers 9 h 30, le GD se heurte aux défenses de Montluzin défendues avec acharnement par le 25e régiment de tirailleurs sénégalais, situées au sud des Chères. Le régiment contourne la position par l'Est et la vallée de la Saône et fait prisonniers, non loin de Chasselay, les rescapés du 25e RTS commandés par le colonel Bouriand. Les tirailleurs Sénégalais prisonniers sont massacrés, dans un champ, par les soldats du régiment Großdeutschland et de la 3e Panzerdivision SS Totenkopf.
Dans l’après-midi, le GD entre dans Lyon par la Croix-Rousse et atteint le quartier de la préfecture vers 16 heures[1].
Le « Großdeutschland » reste à Lyon et dans sa banlieue jusqu'à la création de la ligne de démarcation le puis sera transféré à Paris jusqu'en où il sera envoyé au camp du Valdahon. Le régiment quitte la France, en , pour les Balkans.
Début | Fin | Grade | Nom |
---|---|---|---|
Oberstleutnant | Wilhelm von Stockhausen (de) | ||
Oberstleutnant | Gerhard von Schwerin | ||
Oberst | Wilhelm von Stockhausen | ||
Oberst | Walter Hörnlein | ||
Generalmajor | Walter Hörnlein | ||
Generalleutnant | Hasso von Manteuffel | ||
Oberst | Karl Lorenz |
Composition de l’Infanterie-Division Großdeutschland (mot.) au début de 1943 :
Les théâtres d’opérations dans lesquels la division est intervenue sont principalement les suivants[2] :
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