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Ouled Saïd (Chaouïa)
Tribu arabe marocaine de la Chaouïa De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les Ouled Said aussi nommé Awlad Saïd al-Zoghbi (en arabe : أولاد سعيد ) est une tribu arabe marocaine de la région historique de la Chaouïa. Les Saidi sont originaires de la tribu Zoghba de Banu Hilal. Elle est n'est pas a confondre avec les Ouled Saïd al-Riyahi qui sont eux, des hilaliens de la branche Riyah en Tunisie.
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Origine
Les Oulad Saïd appartiennent à la famille hilalienne des Soueïd, descendants de Malek ben Zoghba (des Banu Hilal). Leur nom semble dériver d'un de leurs anciens chefs, « Saïd ben 'Othman ben Omar ben Mehdi », qui joua un rôle majeur dans l'histoire des Soueïd. Lors des divisions entre les Soueïd et les Beni Amer ben Zoghba, Saïd se rendit auprès du Sultan mérinide Yousef ben Ya'qoub ben 'Abd El-Haqq, alors qu'il assiégeait Tlemcen, vers l'an 1300 de notre ère. Accueilli avec les plus grands honneurs, Saïd rentra rapidement dans sa tribu, emmenant avec lui une faction des Akerma, branche des Beni Yazid, craignant pour sa vie[1].
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Histoire
Résumé
Contexte
Formation de la Tribu (XIVe — XVIIe)
À la mort du sultan mérinide Yousef ben Ya'qoub ben 'Abd El-Haqq, les Abd El-Ouadites reprirent le pouvoir à Tlemcen avec l'arrivée sur le trône d'Abou Tachfin ben Moûsa ben 'Othman ben Yaghmourasen. Ce dernier accorda une position privilégiée au neveu de Saïd, Arif ben Yahya ben 'Othman, ancien ami d'Abou Tachfin. Cependant, après une querelle avec Abou Tachfin, Arif rejoignit les Mérinides en 1330, sous le règne d'Abou Saïd ben Ya'qoub ben 'Abd El-Haqq. À ce moment, Saïd ben 'Othman fut arrêté par ordre d'Abou Tachfin et emprisonné, où il mourut. Un frère de Saïd, Meïmoun ben 'Othman, chercha refuge auprès du Sultan mérinide avec ses fils, rejoignant ainsi Arif[2].
Après Saïd ben 'Othman, le commandement des nomades soueïdiens passa à son fils Samaoun, qui mourut en 1322, laissant l'autorité nominale à son frère Aha. Pendant ce temps, la fortune d'Arif grandissait : il servit le Sultan comme ambassadeur et remplit plusieurs missions auprès des Hafsides en Ifriqiya, des Beni Ahmar en Andalousie, et des Mamelouks en Égypte. Ces fonctions lui furent maintenues par Aboul-Hasan, fils et successeur d'Abou Saïd, dont il resta le conseiller et l'ami. Tous les Soueïd reconnurent l'autorité du Mérinide, et Arif obtint la préséance sur tous les chefs ma'qiliens et zoghbiens. À la mort de Aha, fils de Saïd ben 'Othman, le commandement des Soueïd, des autres branches des Beni Malek, et de tous les nomades de l'Empire échut au fils d'Arif, Ouenzemmar. Ce dernier se retira vers la fin de sa vie et laissa pour successeur son frère Isn[2].
Après la mort du Sultan mérinide Abou 'Inân, la dynastie 'Abd El-Ouadite reprit possession de la province de Tlemcen. Étonnamment, le droit de commander les Soueïd fut maintenu par les Abd El-Ouadites en faveur de la famille de Saïd ben 'Othman, malgré son alignement avec les Mérinides, et confié à son fils Mermoun. Ce dernier fut assassiné par deux frères de Ouenzemmar, Abou Bekr et Mohammed, qui lui succédèrent[2].
Les nomades soueïdiens étaient accompagnés d'un groupe appelé les Soubaïh, qui constituaient une population puissante. Toujours aux côtés des Soueïdiens, les Soubaïh s'arrêtaient avec eux aux mêmes lieux de campement ou de halte. Les Soubaïh ont pénétré dans le Maroc et se sont établis dans la région de la Tamesna[2].
L'ancêtre de la tribu était Ali Ould Moumen, qui occupa le territoire vers 1204 de notre ère et le partagea avec ses fils. 'Arif, le plus courageux, s'établit face aux Mzamza et aux Oulad Bouziri, tandis que Saïd, moins valeureux, s'installa dans la région basse, ce qui valut à ses descendants le nom de Mualin al-Hafrah (ceux qui occupent le bas-fond). L'histoire des premiers temps est marquée par des luttes incessantes, entrecoupées de trêves pour les semailles et les récoltes. Jusqu'à l'époque du Sultan Moulay Ismaël, l'anarchie régnait en maître. Bien que les Sultans soient déjà entrés dans la Tamesna, ils n'avaient pas réussi à asseoir suffisamment leur autorité pour organiser les tribus.
La tribu aurait eu des chevaux gras, qui leur a apporté le surnom de "Oulad Semin El Aoud", même si cette histoire repose sur des sources inconnus, et peut être manipulé.
Époque moderne (XVIIe — XIXe)
Fin 1903, une vague de révolte se propage depuis la Doukkala, et arrivant en premier lieu chez les Oulad Saïd, où des groupes organisés d'habitants commencèrent à détruire les qasidas du makhzen et pillaient les biens des riches, bien que le jeune sultan Abd al-Aziz essaya de calmé les révoltes, rien n'y fait, en décembre 1903, les kasbah des caïds Bouchaib et al-Ayashi as-Saadi furent respectivement détruites le 7 et le 11 du mois, a peine l'année terminées, les tribus révoltés des Oulad Said, des Oulad Bouziri, des Oulad Bendaoud se sont libérés du joug du Makhzen[3].
Résistance anticolonial (XXe — XXIe)
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Composition tribal
La tribu Ouled Saïd est composé de 6 branches[4]:
- Hadami
- Oulad Abbou
- Oulad 'Arif, descendants de Arif ben Yahya des Suwayd
- Mzoura
- Mualin al-Hafrah ou Moualin al-Jamrah
- Kadanah
Personnalités
Personnalités politique
- Driss Basri : Ministre de l'Intérieur et de l'information du Maroc et "bras droit" de Hassan II[5]
Caïds et personnalités traditionnelles marocaines
- Qadhi Si Ahmed ben 'Abd ar-Rahman, Qadhi (juge) des Ouled Saïd au XXe siècle.
- Caïd Saïd Bel-Hachemi des Hadami
- Caïd al-Ayashi as-Sa’idi, caïd des Oulad Said durant le règne de Hassan Ier[6].
Références
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