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Osmin Gardey, né Jean Ozemin Gardey à Maubourguet le et décédé le dans sa commune de naissance[1], est un prêtre français qui fut curé de Sainte-Clotilde de 1883 à 1914[2].
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(à 77 ans) |
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Fils de Jean Honoré Gardey, serrurier, et d'Eulalie Cazaux, tailleuse de robes, Osmin Gardey est né le à Maubourguet, commune des Hautes-Pyrénées en Bigorre[1].
Osmin Gardey passe son enfance dans sa ville natale où il effectue sa scolarité jusqu'en , date à laquelle il entre au petit séminaire de Saint-Pé-de-Bigorre, près de Lourdes[3], où il est pensionnaire. Après cinq années de pensionnat, il quitte sa région natale pour Paris où il entre au petit séminaire de Notre-Dame-des-Champs en pour achever ses études littéraires[3]. Il y étudie jusqu'en 1856 date à laquelle il obtient son baccalauréat ès lettres. Osmin Gardey entre au grand séminaire de Saint-Sulpice en où il suit un cursus de quatre années d'études. Il est ordonné prêtre le sous le nom d'Église d'Osmunus Johannes Gardey[1].
Le , Osmin Gardey est nommé vicaire de la paroisse Saint-Jacques-Saint-Christophe dans le quartier populaire et défavorisé de la Villette à Paris[3]. Puis, le , il est fait vicaire de la paroisse Saint-Thomas-d'Aquin dans le prestigieux 7e arrondissement de Paris, paroisse à laquelle il reste attaché durant une dizaine d'années. Il est ensuite nommé second vicaire de la paroisse Saint-François-Xavier le [1].
Le , Osmin Gardey est nommé premier vicaire de la paroisse de Sainte-Clotilde par l'abbé Pierre-Ambroise Hamelin, premier curé de l'église[1]. Après le décès de l’abbé Hamelin, Osmin Gardey devient à son tour curé de la paroisse de Sainte-Clotilde en 1883. Il le demeure pendant trente et un ans, jusqu’à son décès en 1914[1].
Malade, il quitte Paris définitivement le , pour se reposer sur les terres de son enfance, à Maubourguet, où il décède un mois plus tard, le [3].
De par son statut d’ecclésiastique, Osmin Gardey était dégagé des obligations militaires. Cependant, lorsque la guerre de 1870 éclate, il s'engage dans l'armée en tant qu'aumônier. Le il intègre la cavalerie du premier corps d'armée commandé par le maréchal Mac Mahon. C'est ainsi qu'il est témoin de la bataille de Reichshoffen et qu'il est confronté au désastre de cette bataille et au sacrifice des « cuirassiers de Reichshoffen »[1]. Son courage, et la gestion de son ambulance en tant qu'aumonier, sont remarquables[4] et il est décoré de la médaille commémorative de 1870[3].
Osmin Gardey consacre cinquante ans de sa vie sacerdotale au service des paroisses aristocratiques de Paris, dont trente-huit années à Saint-Clotilde, de 1883 à sa mort en 1914[3]. Mais, au cours de sa vie ecclésiastique, il exerce d'autres fonctions[1] :
En tant que porte-parole des curés de Paris, il est reçu par le pape Pie X en audience en 1905 et en 1911. Il est ensuite nommé « Prélat de la Maison du Pape » en .
À plusieurs reprises, Osmin Gardey a souhaité devenir évêque, notamment dans les évêchés de Bayonne ou de Saint-Brieuc. Sa nomination à cette fonction n’a cependant pas été acceptée par le ministère des cultes des gouvernements de l’époque[3].
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