Les organismes dégradant le plastique sont une source d'intérêt de la part de la communauté scientifique face à l'accumulation préoccupante des déchets en matière plastique notamment dans les océans.
Parmi les organismes vivants dont on a découvert une aptitude à dégrader le plastique, on peut citer:
Galleria mellonella ou « fausse teigne de la cire » est un insecte lépidoptères de la famille des Pyralidae vivant en Europe et dont on a découvert en 2017 une aptitude à dégrader le polyéthylène[1],[2]. La chenille de ce papillon qui dans la nature consomme les rayons de cires des ruches domestiques ou sauvages se montre aussi capable de percer ou dégrader un film de polyéthylène[3].
Ideonella sakaiensis, une bactérieaérobie découverte en 2016 au Japon, permet la dégradation du PET[4]; en 2018 une étude menée pour comprendre le fonctionnement de son enzyme PETase a conduit fortuitement à produire une enzyme d'une plus grande efficacité[5];
(en) Jonathan R. Russell, Jeffrey Huang, Pria Anand, Kaury Kucera, Amanda G. Sandoval, Kathleen W. Dantzler, DaShawn Hickman, Justin Jee, Farrah M. Kimovec, David Koppstein, Daniel H. Marks, Paul A. Mittermiller, Salvador Joel Núñez, Marina Santiago, Maria A. Townes, Michael Vishnevetsky, Neely E. Williams, Mario Percy Núñez Vargas, Lori-Ann Boulanger, Carol Bascom-Slack, and Scott A. Strobel, «Biodegradation of Polyester Polyurethane by Endophytic Fungi», Applied and Environmental Microbiology, Washington, DC, American Society for Microbiology, vol.77, no17, , p.6076-6084 (ISSN1098-5336, PMID21764951, lire en ligne, consulté le )
(en) Yu Yang, Jun Yang, Wei-Min Wu, Jiao Zhao, Yiling Song, Longcheng Gao, Ruifu Yang, and Lei Jiang (2015), Biodegradation and Mineralization of Polystyrene by Plastic-Eating Mealworms: Part 1. Chemical and Physical Characterization and Isotopic Tests, Environmental Science & Technology, 2015 49 (20), 12080-12086.