Olley
commune française du département de Meurthe-et-Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Olley est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand-Est.
Olley | |||||
Église paroissiale Saint-Rémy. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Orne Lorraine Confluences | ||||
Maire Mandat |
David Buono 2020-2026 |
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Code postal | 54800 | ||||
Code commune | 54408 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Culs brûlés[1] | ||||
Population municipale |
225 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 09′ 56″ nord, 5° 45′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 189 m Max. 223 m |
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Superficie | 9,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Jarny (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Jarny | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de la Carpière, le ruisseau de la Taupine et l'Orne[2],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de Neuvron (8,4 ha)[Carte 1],[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Olley est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jarny, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,7 %), prairies (25,7 %), forêts (8,2 %), zones urbanisées (3,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Village de l'ancienne province du Barrois.
Le nom jeté des habitants d’Olley est les Culs brûlés[17]. Il est adopté comme gentilé par référendum local du . Les habitants l'ont préféré à l'alternative « les Olleysiens »[18].
Ce nom pourrait provenir de la production d'une huile de médiocre qualité à l'époque médiévale, qui provoquait le noircissement des lampes dans lesquelles elle était utilisée[19]. C'est la version généralement admise dans et à proximité du village.
Ce sobriquet remonte à des temps anciens où la langue locale n'était pas le français d'aujourd'hui. Dans le dialecte lorrain-roman, brûlé se prononce brulè. À la lecture des ouvrages consacrés à l'étude des sobriquets et quolibets régionaux, tout particulièrement celui de Jean Vartier[20], et bien que cela reste une hypothèse, on peut penser que comme dans de nombreux cas similaires, on a affaire à une rime facile : « Olley, les culs brulès », dans le même style que « Parisien, tête de chien » ou « Parigot, tête de veau »[21],[22].
Il faut également rappeler que dans la langue locale, l'adjectif « brulè » a un double sens. En plus de brûlé, il signifie aussi sale, parce que la boue noircit les vêtements comme le feu.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1989 | Lucien Rossinot | Instituteur | |
Jean Victor Joly | ||||
mars 2001 | 2014 | Yvon Buchart | ||
2014 | mai 2020 | Catherine Cieslewicz | ||
mai 2020 | En cours | David Buono[23] | Professeur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 225 habitants[Note 4], en évolution de −11,76 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2021 | - | - |
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224 | 212 | 231 | 234 | 258 | 238 | 225 | - | - |
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