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écrivain et diplomate français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Olivier Poivre d'Arvor, né Olivier Poivre le à Reims, est un écrivain et diplomate français.
Ambassadeur français Région antarctique Arctique | |
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depuis le | |
Ambassadeur de France en Tunisie | |
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André Parant (d) | |
Directeur de France Culture (d) | |
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Directeur Association française d'action artistique | |
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Directeur Institut français du Royaume-Uni | |
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Directeur Institut français de Prague | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Olivier Poivre d'Arvor |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie | |
Conjoint |
Olga Kubelková Poivre d'Arvor (d) |
A travaillé pour | |
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Parti politique | |
Distinctions |
Président du Musée national de la Marine, fondateur et président du Marathon des mots, il est ensuite ambassadeur chargé de l'attractivité culturelle de la France, puis ambassadeur de France en Tunisie de 2016 à 2020.
Il a coécrit une partie de ses ouvrages avec son frère Patrick Poivre d'Arvor.
Né à Reims le 30 juillet 1958[1], Olivier Poivre prend le nom Poivre d'Arvor au début de sa carrière, en hommage à son grand-père (qui utilisait le nom de plume « Jean d'Arvor »), comme son frère Patrick[2]. Après un DEA de philosophie[2], il occupe les fonctions de conseiller littéraire auprès des éditions Albin Michel (1980-1982), puis aux éditions Balland (1982-1984). Avant de créer, avec Philippe Thureau-Dangin, l'hebdomadaire TEL (Temps, Économie, Littérature, qui durera 6 mois entre 1982 et 1983), il publie dans différents journaux (Art Press, Le Matin de Paris...).
Tout en travaillant avec le metteur en scène Alain Knapp, il fonde, avec Jean Christophe Barbaud, la compagnie du Théâtre du Lion (1987), installée à Vernon en Normandie[3],[4] et présente, comme acteur principalement, des textes de Calderon de la Barca, Beckett, Cocteau. Pour la création des Enfants terribles sur scène, il rouvre à Paris le Théâtre Grévin (1984)[5].
En 2005, il lance à Toulouse la première édition du Marathon des mots, un festival international à la croisée de la parole et du texte[6]. Aujourd’hui deuxième rencontre littéraire en France par sa fréquentation, le Marathon des mots a connu sa douzième édition en 2016.
Commissaire général de la candidature de Toulouse au titre de Capitale culturelle européenne 2013, il permet à la 4e ville de France de talonner Marseille dans le choix du jury en 2008.
En 2005, le président de la République Jacques Chirac le nomme chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur[7]. Il est également officier de l'ordre des Arts et des Lettres et membre de l'ordre royal de Victoria du Royaume-Uni.
Pressenti en 2010 pour une nomination comme ambassadeur à Athènes puis Bucarest[8], il préfère accepter la direction de France Culture (en remplacement de Bruno Patino en partance à France Télévisions), qu'il exerce à partir du [9]. Après cinq ans de mandat, Olivier Poivre d'Arvor est licencié le par le PDG de Radio France[10]. Mathieu Gallet lui reproche de ne pas être solidaire de sa politique. Mécontent, l'écrivain annoncera qu'il compte bien revenir un jour à Radio France[11].
Lauréat d'une bourse Villa Médicis[2] hors les murs (États-Unis, 1987), il exerce par la suite différentes fonctions dans le réseau culturel français à l'étranger : directeur du Centre culturel français d'Alexandrie (1988-1990), directeur à sa réouverture de l'Institut français de Prague (1990-1994), puis directeur de l'Institut français du Royaume-Uni et conseiller culturel auprès de l'ambassade de France à Londres (1994-1999).
Nommé par Hubert Védrine, alors ministre des Affaires étrangères, il dirige l'Association française d'action artistique (AFAA)[2] de à . L'association dépend du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Culture et de la Communication et devient CulturesFrance. Il est à l'origine de la préfiguration d'une nouvelle structure, l'Institut français, à la tête de laquelle lui succède à l'automne 2010 comme président l'ancien ministre Xavier Darcos.
En 2007, il intègre le Quai d’Orsay par la voie du tour extérieur comme ministre plénipotentiaire. Retenu pour diriger l'Académie de France à Rome (Villa Médicis) en 2010, il apprend que le conseiller culturel du président de la République, Georges-Marc Benamou s'est auto-attribué le poste. Une pétition d'intellectuels parue dans le journal Le Monde fait renoncer Georges-Marc Benamou à la fonction. Un concours (Commission Gall), présidé par Hugues Gall, place alors après examen d'une dizaine de candidatures Olivier Poivre d'Arvor et Frédéric Mitterrand dans une liste restreinte pour la Villa Médicis. Nicolas Sarkozy choisit ce dernier.
Nommé en septembre 2015 par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, au rang d'ambassadeur chargé de l'attractivité culturelle de la France, il lance de janvier à juillet 2016 le Grand Tour, une manifestation regroupant cinquante rendez-vous culturels, touristiques et économiques participant de l'attractivité du territoire français. Isabelle Huppert en est la marraine. Militant pour une francophonie active, il conçoit un Grand Tour francophone qui proposera en 2017 cent grands rendez-vous dans le monde, participant de cette dynamique francophone.
Nommé par décret du président de la République (15 juillet 2016) ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République tunisienne, il prend ses fonctions à Tunis en septembre 2016[12]. Il quitte son poste en septembre 2020.
Il est critiqué par des personnalités politiques de la coalition islamiste Coalition de la dignité, qui lui reprochent ses déplacements en Tunisie en tant qu'ambassadeur, sans autorisation préalable du ministère des Affaires étrangères. Selon eux, cela rappelle le passé colonial du pays[13].
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le propose comme président du conseil d'administration du Musée de la Marine, mission qu'il exerce depuis mai 2014. Ce passionné des océans et des enjeux maritimes déclare vouloir en faire « un des grands musées européens sur le thème de la mer » en présentant « ses collections de façon plus vivante[14]. Il annonce un chantier de rénovation de cet établissement prévue dès 2017 confirmé par Jean-Yves Le Drian avec un « financement exceptionnel » de 50 millions d'€[15]. Il est à l'origine, avec Benedict Donnelly, l'artisan de la reconstitution de l'Hermione, et avec Vincent Campredon, le directeur du musée, d'un projet de reconstruction de la Boussole, le bateau mythique à bord duquel La Pérouse disparaît en 1788 lors de son expédition autour du monde. La Boussole, qui sera amarrée en 2021 sur la Seine au pied du musée, face à la tour Eiffel, constituera l'une des étapes de la visite du musée rénové, tout comme l'une des attractions de la capitale.
En novembre 2020, il est nommé par le président Emmanuel Macron comme ambassadeur des pôles et des enjeux maritimes[16],[17]. En 2021, certaines de ses fonctions seront maintenues au sein du Forum mondial de la mer, organisé Rym Benzina Bourguiba[18]. En septembre 2023, il lance le "One Planet Polar Summit", un sommet consacré à la préservation des pôles et de la cryosphère[19],[20].
En mai 2023, il est nommé par le président Emmanuel Macron comme président du conseil d'administration du musée national de la Marine[21].
Le 6 juin 2024, il est nommé président du Centre international de la mer de Rochefort.
Il est l'auteur de divers romans et essais, dont certains, principalement autour de l'aventure maritime, écrits avec son frère Patrick et regroupés dans l'Odyssée des marins. Ses ouvrages personnels les plus connus sont Les petites Antilles de Prague, Le Voyage du fils (prix Renaudot des lycéens), Alexandrie Bazar, Bug made in France, l'Amour à trois.
À l'automne 2013, il publie un ouvrage Le Jour où j'ai rencontré ma fille, dans lequel, abordant un thème rare chez les hommes, celui de l'infertilité, il relate l'adoption de sa fille, Faïza.
Olivier Poivre d'Arvor est membre permanent du jury du prix des prix littéraires depuis 2011 et membre fondateur du prix Bristol des Lumières. Il est également membre de la Fondation Lagardère comme de la Fondation de la Poste, pour laquelle il crée et préside depuis 2015 le prix littéraire Envoyé par la Poste. Membre du conseil d'administration de la chancellerie des universités de Paris et du conseil académique de l'université Paris-Sorbonne, il est également membre du conseil d'administration du Théâtre de la Ville.
Proche de Jack Lang, il soutient Martine Aubry aux primaires du Parti socialiste de 2011[22]. En 2012, son soutien ouvert à François Hollande[23] avant les élections présidentielles, alors qu'il est encore dirigeant de France Culture, radio de service public, lui vaut une vive critique de Nicolas Sarkozy qui lui reproche de mettre « en péril la crédibilité de toutes les chaînes de Radio France »[24].
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