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économiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Olivier Godard, né le , est un économiste français, dont l'essentiel des travaux concerne l’environnement et le développement durable. Il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) jusqu'en 2014 et chercheur au Centre International de recherche sur l'Environnement et le Développement (CIRED-EHESS) de 1973 à 1998, puis au Laboratoire d’économétrie de l’École polytechnique, de 1998 à 2017.
Directeur de recherche au CNRS |
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Directeur de thèse |
Il est diplômé en 1972, de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) et de l'École Pratique des Hautes Études (VIe section).
En 1977, il soutient une thèse doctorat de 3e cycle en économie du développement à l’université de Paris 1[1].
Il soutient en 1993 une thèse de doctorat d’État es sciences économiques, à l'Université de Paris 1, dirigée par René Passet et consacrée à Environnement et régulation du développement en économie mixte de marché : de l'externalisation à l'intégration institutionnelle en univers controversé[2].
Il commence sa carrière de chercheur en 1973 au sein du Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (CIRED) à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il rejoint le laboratoire d'économétrie de l'École polytechnique en 1998[3].
Ses premiers travaux portent sur les aspects institutionnels de l'intégration des objectifs environnementaux dans les politiques de développement économique, notamment en mobilisant les nouvelles approches de la théorie des systèmes sur l'auto-organisation. Depuis 1988, sa réflexion sur le développement durable se nourrit également des travaux de Luc Boltanski et Laurent Thévenot sur le pluralisme des mondes de justification.[réf. nécessaire]
Parallèlement, ses travaux portent sur les instruments économiques des politiques environnementales (taxes, permis négociables), la décision en univers controversé, la contestabilité économique et environnementale des entreprises, puis sur le principe de précaution[4] auquel, en une quinzaine d'années, il consacre une centaine de publications. Cela le conduit à analyser l'organisation de l'expertise scientifique en appui aux décisions publiques de gestion des risques sanitaires et environnementaux.
Depuis 1990, les différents travaux menés trouvent dans le changement climatique planétaire un objet d'application privilégié. Cette thématique planétaire met en avant le problème de l'articulation entre politiques nationales et engagements internationaux ; ce qui a conduit Olivier Godard à travailler sur les enjeux de la justice climatique planétaire, pris entre approches académiques et approches militantes et entre approches cosmopolitiques déniant la pertinence normative de l'existence d'une multitude d'États-nations et approches internationales. Il a consacré à cette question deux de ses trois derniers livres.
Olivier Godard a été président du Conseil scientifique du Programme fédérateur inter-organismes soutenu par l’Agence nationale de la recherche « Agriculture et développement durable » (2004-2010), ainsi que membre des Comités d'éthique et de précaution de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) (1999-2007) et de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
Il a été membre du Conseil scientifique et du Conseil d'administration de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) (2003-2007), du Conseil scientifique du Collège de la Cité des sciences et de l'industrie (2003-2009).
Il a participé à la Commission économique de la nation auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi (2007-2010), à la Commission sur la contribution climat-énergie (CCE), présidée par Michel Rocard (2009), dont il a présidé un des deux ateliers, et de différents groupes de travail publics et commissions sur les instruments économiques des politiques d'environnement et d'énergie. Il a été notamment rapporteur général de l'Atelier 'Trois scénarios énergétiques pour la France 2010-2020, accueilli au sein du Commissariat général du plan (1996-1998).
Il a publié plusieurs tribunes et articles dans Alternatives économiques[5]
Les politiques climatiques nationales: viser le "Facteur 4" en 2050? Implications des positionnements cognitifs et éthiques, In: Economie et prévision, (208-209), décembre 2016, pp. 105-133.
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