Loading AI tools
critique musical et musicologue américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Edwin Olin Downes, mieux connu comme Olin Downes, est un critique musical et musicologue américain, né le à Evanston (Illinois) et mort le à New York.
Nom de naissance | Edwin Olin Downes |
---|---|
Naissance |
Evanston (Illinois) États-Unis |
Décès |
New York États-Unis |
Activité principale |
Critique musical Musicologue |
Olin Downes est considéré comme l'« apôtre de Sibelius », compositeur dont il s'était fait le champion aux États-Unis. En tant que critique du New York Times, son influence sur les opinions musicales de son temps a été considérable, quoique certains de ses jugements se sont révélés peu équitables et mal confirmés par les tendances de la musique classique contemporaine.
Edwin Olin Downes est né à Evanston, Illinois, le [1]. Il étudie le piano à New York, au National Conservatory of Music of America, puis à Boston avec Carl Baermann comme professeur de piano, Louis Kelterborn pour l'histoire de la musique et l'analyse musicale, Homer Norris et Clifford Heilman pour la théorie, et John P. Marshall pour la critique musicale[2]. Sa carrière de critique s'épanouira dans ces deux villes, par la suite, d'abord pour The Boston Post (de 1906 à 1924) puis pour le New York Times (de 1924 à 1955)[2].
La musique de Sibelius devient son sujet de prédilection. Il en rend compte avec admiration dès 1907[3], et accueille le compositeur finlandais lors de sa visite aux États-Unis, en 1914. Devenu le critique officiel du New York Times, Downes entreprend une véritable campagne de dénigrement des œuvres de Stravinsky, et invite Sibelius à revenir aux États-Unis présenter de nouveaux concerts. Le compositeur de Finlandia ne répond pas à ses sollicitations[3]. Le prosélytisme de Downes à l'égard de Sibelius lui vaut bientôt le surnom d'« apôtre de Sibelius[3] ». En 1937, il devient commandeur dans l'ordre de la Rose blanche de Finlande, précisément pour son engagement de critique pour la musique de Sibelius[2]. En 1940, Downes est invité d'honneur et conférencier lors de la célébration des 75 ans du compositeur, à Helsinki[1].
En dehors des articles de presse, Downes publie deux monographies sur Sibelius. La première, intitulée Sibelius (1945), reprenant une collection de critiques journalistiques, paraît d'abord en finnois dans une traduction de Paul Sjöblom[4]. La seconde, Sibelius the Symphonist (1956), est le dernier ouvrage de Downes, publié à titre posthume[4]. En parallèle de ces engagements, selon Baker's Biographical Dictionary of Musicians, Downes défendit la musique d'autres grands compositeurs du XXe siècle, dont Richard Strauss, Prokofiev et Chostakovitch vis-à-vis du public américain[2].
Le grand dictionnaire anglais Grove's Dictionary of Music and Musicians considère que les articles d'Olin Downes ont « grandement influencé l'opinion musicale des États-Unis, de manière parfois rétrograde[1] ». Parmi les compositeurs qu'il dénigrait systématiquement, on trouve aussi bien des musiciens postromantiques comme Elgar, et des compositeurs de l'avant-garde dodécaphonique sérielle comme Berg et Webern.
Ces partis pris se retrouvent dans ses critiques sur de grands interprètes. Durant les années 1930, il portait aux nues Arturo Toscanini et éreintait John Barbirolli, successeur de Toscanini comme directeur musical du New York Philharmonic, ce qui entraîna des protestations contre les attaques de Downes « incessantes et répétées ad nauseam[5] ».
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.