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archéologue et historien de l'art français naturalisé américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Oleg Grabar (né à Strasbourg le et mort à Princeton, New Jersey, le [1]) est un archéologue et historien de l'art, spécialisé dans l'histoire des arts de l'Islam. Il était naturalisé américain depuis 1960[2].
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Fils du byzantiniste André Grabar, Oleg Grabar mène des études de langues orientales et d’histoire de l’art, tout d’abord à Paris, où il passe une licence d’histoire en 1948. Il part ensuite pour les États-Unis afin d’étudier à Harvard (B.A. en 1950) puis à l’université de Princeton, où il obtient en 1955 un doctorat en littérature et histoire de l’art orientales[3].
Il commence en 1954 une carrière de professeur, à l’université du Michigan (1954-69)[4]. Il enseigne ensuite, à partir de 1969, à Harvard, où il devient en 1980 le premier titulaire de la chaire de l'Aga Khan[5]. Ce poste l'entraîne à diriger, de 1983 à 1991, la revue Muqarnas, consacrée à l'architecture et aux arts visuels de l'islam et publiée par le Programme Aga Khan pour l'architecture islamique[6]. À partir de 1990, il enseigne à la School of Historical Studies de l’Institute for Advanced Study de Princeton, et il en a été professeur émérite à partir de 1998[7]. Il a aussi été directeur de l’Institut Albright de recherches archéologiques de Jérusalem.
En 2001, Oleg Grabar est chargé par l'UNESCO d'une mission d'inspection des fouilles du Mont de Temple à Jérusalem[8].
Oleg Grabar fut aussi correspondant étranger de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de Paris, membre de l'American Academy of Arts and Sciences, de l'American Philosophical Society et de la Medieval Academy of America, membre honoraire que l'Université autrichienne, et corresponing fellow de la British Academy.
La médaille Giorgio Levi Della Vida lui a été remise en 1996 par l'université de Californie. Il est également titulaire de la médaille Charles Lang Freer, décernée en 2001 par la Smithsonian Institution « pour ses contributions brillantes à la connaissance et à la compréhension des civilisations orientales telles qu’elles paraissent dans leurs arts »[3]. En 2005, il a obtenu un Distinguished Lifetime Achievement Award for Writing in Art du College Art Association.
Il est mort à Princeton le .
Les champs de recherche d'Oleg Grabar sont multiples. S'intéressant aux premiers siècles de l'islam, il a dirigé les fouilles du château Qasr al-Hayr al-Sharqi, en Syrie, mais il s'est aussi signalé comme l'un des meilleurs spécialistes du Dôme du Rocher de Jérusalem, depuis son article « The Umayyad Dome of the Rock In Jerusalem »[9]. La formation de l'art islamique, ouvrage paru en 1973 en anglais, et réédité depuis, fait un point sur ces recherches.
Oleg Grabar s'est également intéressé à la peinture persane, à laquelle il a consacré un essai (La peinture persane, Paris : PUF, 1993). Il a participé, avec Sheila Blair, à une étude sur le manuscrit du Grand Shah Nameh Mongol.
Son ouvrage Penser l'art islamique, une esthétique de l'ornement est une réflexion sur la nature de l'art islamique.
Oleg Grabar est l'auteur d'une vingtaine de livres et d'environ cent-cinquante articles, dont la majeure partie sont référencés dans l'Index Islamicus. Il a aussi été éditeur scientifique d'ouvrages collectifs et de comptes rendus de colloques.
Ses articles sont en partie regroupés dans
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