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pédagogue et universitaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Octave Gréard, né le à Vire et mort le dans le 1er arrondissement de Paris[2], est un pédagogue et universitaire français.
Fauteuil 34 de l'Académie française | |
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Archives nationales (AB/XIX/4363-AB/XIX/4364)[1] |
Dans l'hommage que lui rend Le Siècle, il est écrit : « Il fut mêlé à toute l’œuvre scolaire de la Troisième République et mérita d’être appelé par Jules Ferry le premier instituteur de France »[3].
Fils d'un receveur des contributions indirectes, Octave Gréard fait ses études au collège de Versailles. Son proviseur note : « Caractère docile, conduite exemplaire, application soutenue, progrès rapides. Sera le modèle des écoliers jusqu'à la fin de ses études ».
Élève, à partir du , de l'École normale supérieure (aux côtés de Pierre Émile Levasseur, Lucien-Anatole Prévost-Paradol et Émile Joseph Belot[4]), il est chargé de cours de seconde au lycée de Metz () puis reçu deuxième à l'agrégation de lettres (1855). Nommé professeur de troisième au lycée de Versailles (), il y est titularisé (), puis est muté à Paris d'abord en qualité de professeur de seconde au lycée Napoléon (Henri IV) le , ensuite comme professeur suppléant de rhétorique au lycée Saint-Louis le . Le proviseur de ce dernier établissement ne tarit pas d'éloges à son sujet : « Caractère sérieux, facile, bienveillant, professeur intelligent, zélé, instruit, parole agréable et abondante, très bon enseignement suivi avec intérêt ; le professeur corrige tous les devoirs, en rend compte, les remet aux élèves avec des annotations ».
Il occupe enfin des fonctions administratives : inspecteur d'académie à Paris (), délégué à la Préfecture de la Seine et chargé du service de l'instruction primaire (), directeur général de l'Instruction publique maintenu à la Préfecture de la Seine (), directeur de l'enseignement primaire au ministère de l'Instruction publique (). En , il est relevé de cette dernière fonction et se voit chargé de la direction de l'enseignement primaire de la Seine. Le , il devient vice-recteur de Paris, en , vice-recteur honoraire. En , il est vice-président du Conseil supérieur de l'Instruction publique.
Octave Gréard élabore en 1868 une nouvelle organisation des écoles primaires en trois cycles de deux ans chacun (cours élémentaire, cours moyen et cours supérieur) aboutissant au certificat d'études. Elle sera étendue à toute la France. Il est par ailleurs en grande partie à l'origine de la création des lycées de jeunes filles et joue un rôle dans la réforme du baccalauréat.
Il est considéré comme le créateur de l'école normale d'instituteurs à Paris qui en manquait cruellement.
Lauréat du prix Halphen en , il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques le et de l'Académie française le et reçu le [5]. Il avait été tour à tour chevalier (), officier (), commandeur (), grand officier () puis grand-croix () de la Légion d'honneur ; il est par ailleurs membre du Conseil de l'ordre de la Légion d'honneur.
En 1899, à l'occasion du septentenaire de l'école normale d'Orléans, son directeur Pierre Estienne lui fait cadeau de la « Notice historique de l’École normale d'instituteurs d'Orléans »[6], que celui-ci a rédigée avec l'aide des professeurs et des anciens élèves. En 1902, Octave Gréard en fera don à la bibliothèque de la Sorbonne[7].
Il avait commencé des Souvenirs pédagogiques et littéraires, que sa mort (1904) l’a empêché d'achever.
Un collège portant son nom est situé dans le 8e arrondissement de Paris, 28 rue du Général-Foy. Une voie publique du 7e arrondissement de Paris, l’avenue Octave-Gréard, porte son nom depuis 1907.
Une salle d'apparat de la Sorbonne porte son nom. En face, de l'autre côté de la rue des Écoles, un monument lui rendant hommage est installé dans le square Samuel-Paty, situé place Paul-Painlevé, œuvre de Jules Chaplain (1909).
Une plaquette à l'effigie d'Octave Gréard a été gravée par le médailleur Jules-Clément Chaplain en 1897. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 0259).
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