Télescope spatial
télescope placé au-delà de l'atmosphère De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Un télescope spatial est un télescope placé au-delà de l'atmosphère. Le télescope spatial présente l'avantage, par rapport à son homologue terrestre, de ne pas être perturbé par l'atmosphère terrestre. Celle-ci déforme le rayonnement lumineux (infrarouge, visible, ultraviolet…) et en absorbe une grande partie (surtout infrarouge et ultraviolet).
Depuis les années 1960, les progrès de l'astronautique ont permis d'envoyer dans l'espace des télescopes spatiaux de différents types, dont le plus connu est le télescope spatial Hubble. Ces instruments jouent désormais un rôle important dans la collecte d'informations sur les planètes éloignées, les étoiles, les galaxies et les autres objets célestes.
Un télescope spatial est un télescope installé dans l'espace pour observer les planètes éloignées, les galaxies et d'autres objets célestes.
On peut ranger les télescopes spatiaux en deux grandes catégories : les télescopes qui observent l'ensemble de la voûte céleste et ceux qui font des observations sur des portions choisies du ciel.
Dans l'idéal, le satellite d'observation astronomique est placé sur une orbite la plus éloignée possible des perturbations lumineuses ou électromagnétiques. La Terre et la Lune peuvent être une grande source de perturbations. Pour y échapper, certains satellites astronomiques sont placés sur des orbites qui les maintiennent éloignés en permanence de ces deux astres : point de Lagrange L2 de l'ensemble Terre-Soleil (par exemple Planck et Herschel), orbite héliocentrique dans le sillage de la Terre avec quelques semaines de décalage (par exemple Kepler). Par le passé, les satellites en orbite basse ont toutefois été largement majoritaires. Certains satellites astronomiques décrivent des orbites terrestres à forte excentricité (Integral, Granat, XMM-Newton) pour permettre des observations à l'extérieur des ceintures de Van Allen (les particules à l'intérieur des ceintures perturbent les mesures) et disposer de longues durées d'observation ininterrompues (une périodicité longue limite le nombre d'interruptions liés au passage derrière la Terre).
La résolution des télescopes dans le visible est aujourd'hui meilleure que celle des télescopes terrestres. Elle n'est limitée que par la charge utile des lanceurs existants et le coût de construction d'un gros télescope spatial. La réalisation du lanceur lourd SLS pourrait permettre le lancement d'un télescope spatial doté d'un miroir de 8 à 17 mètres (projet Advanced Technology Large-Aperture Space Telescope).
Le satellite d'observation astronomique, comme les autres satellites, doit se maintenir sur une orbite et être pointé vers l'objet observé pour accomplir sa mission, ce qui nécessite de disposer d'ergols. Sa durée de vie est donc conditionnée par la quantité d'ergols emportée, car les opérations de maintenance d'un satellite, comme celles réalisées pour le télescope Hubble, sont trop coûteuses pour être envisagées dans un cas normal. Certains satellites d'observation astronomique, comme les télescopes infrarouge, utilisent des capteurs qui nécessitent en outre un liquide de refroidissement (hélium liquide). Celui-ci s'épuise progressivement, ce qui limite la durée durant laquelle ils peuvent réaliser leurs meilleures mesures.
Plusieurs phénomènes constituent des freins à l'observation astronomique depuis le sol : la turbulence naturelle de l'air, qui perturbe le cheminement des photons et réduit la qualité de l'image, limite la résolution aux environs d'une seconde d'arc même si certains télescopes terrestres (tels que le Very Large Telescope) peuvent contrebalancer les turbulences grâce à leur optique adaptative. Dans le domaine du rayonnement visible, un télescope spatial peut observer un objet cent fois moins lumineux que ce qui peut être techniquement observable depuis le sol. En outre, une grande partie du spectre électromagnétique est complètement (gamma, X, etc.) ou partiellement (infrarouge et ultraviolet) absorbée par l'atmosphère terrestre et ne peut donc être observée que depuis l'espace. L'observation lumineuse depuis le sol est également de plus en plus handicapée par la pollution lumineuse due aux nombreuses sources de lumière artificielles[1].
Seuls le rayonnement visible et les fréquences radios ne sont pas atténués par l’atmosphère terrestre. L'astronomie spatiale joue un rôle essentiel pour les autres longueurs d'onde. Elle a pris aujourd'hui une grande importance grâce à des télescopes comme Chandra ou XMM-Newton.
Aux États-Unis, la création d’un télescope spatial est évoquée pour la première fois en 1946 par Lyman Spitzer, un professeur et chercheur de l’université Yale, qui démontre dans son article intitulé « Les avantages d’un observatoire extra-terrestre dans le domaine de l’astronomie » qu’un télescope placé dans l’espace offre un grand nombre d’avantages car, explique-t-il, l’atmosphère terrestre filtre et déforme la lumière venue des étoiles. Même le télescope le plus perfectionné ne peut pas échapper à ce phénomène alors qu’un télescope situé en orbite le peut. Par ailleurs, l’atmosphère bloque une grande partie du spectre électromagnétique, comme le rayonnement X émis par des phénomènes de haute température dans les étoiles et dans d’autres objets. Un télescope spatial pourrait permettre aux scientifiques de mesurer également ce type d’émission[3].
Les premiers observatoires astronomiques ne sont que des projectiles lancés par une fusée-sonde pour sortir brièvement de l'atmosphère ; aujourd'hui, les télescopes sont mis en orbite pour des périodes qui peuvent aller de quelques semaines (missions embarquées sur la navette spatiale américaine) à quelques années. Un grand nombre d’observatoires spatiaux ont été mis en orbite et la plupart d’entre eux ont amélioré de manière importante nos connaissances cosmologiques. Certains de ces observatoires ont achevé leurs missions, tandis que d'autres sont toujours en opération. Les télescopes spatiaux sont lancés et maintenus par les agences spatiales : la National Aeronautics and Space Administration (NASA) américaine, l'Agence spatiale européenne, l'agence spatiale japonaise (JAXA) et Roscosmos pour la Russie.
On peut classer les satellites astronomiques spatiaux en fonction des longueurs d'onde qu'ils observent : rayonnement gamma, rayonnement X, ultraviolet, lumière visible, infrarouge, radio millimétrique et radio. Le terme « télescope » est généralement réservé aux instruments qui utilisent une optique, ce qui n'est pas le cas des satellites astronomiques observant le rayonnement gamma, X et radio[réf. souhaitée]. Certains satellites peuvent observer plusieurs plages (ils apparaissent plusieurs fois dans le tableau ci-dessous). On intègre dans la catégorie des satellites astronomiques les instruments qui étudient les noyaux et/ou les électrons du rayonnement cosmique ainsi que ceux qui détectent les ondes gravitationnelles.
Les télescopes gamma collectent et mesurent le rayonnement gamma à haute énergie émis par les sources célestes. Ce rayonnement est absorbé par l'atmosphère et doit être observé depuis des ballons à haute altitude (télescopes-ballons (en)) ou depuis l'espace. Le rayonnement gamma peut être généré par les supernovae, les étoiles à neutrons, les pulsars et les trous noirs. Les éruptions gamma, qui dégagent des énergies élevées, ont été également détectées sans qu'on en identifie la provenance[4].
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
High Energy Astronomy Observatory 3 (HEAO 3) | NASA | 504,9 km) | Orbite terrestre (486,4–[5],[6],[7] | ||
Astrorivelatore Gamma ad Immagini LEggero (AGILE) | ASI | — | 553 km) | Orbite terrestre (524–[8],[9] | |
Compton Gamma-Ray Observatory (CGRO) | NASA | 457 km) | Orbite terrestre (362–[10],[11],[12] | ||
COS-B | ESA | 99,876 km) | Orbite terrestre (339,6–[13],[14],[15] | ||
Gamma | RSA | 1992 | 375 km) | Orbite terrestre ([16] | |
Fermi Gamma-ray Space Telescope | NASA | — | 555 km) | Orbite terrestre ([17] | |
Granat | CNRS et IKI | 2 000–200 000 km) | Orbite terrestre ([18],[19],[20] | ||
High Energy Transient Explorer 2 (HETE 2) | NASA | — | 590–650 km) | Orbite terrestre ([21],[22],[23] | |
International Gamma-Ray Astrophysics Laboratory (INTEGRAL) | ESA | — | 639–153 000 km) | Orbite terrestre ([24],[25] | |
Low Energy Gamma Ray Imager (en) (LEGRI) | INTA | 600 km) | Orbite terrestre ([26],[27],[28] | ||
Small Astronomy Satellite 2 (SAS 2) | NASA | 443–632 km) | Orbite terrestre ([29],[30] | ||
Swift Gamma Ray Burst Explorer (SWIFT) | NASA | — | 585–604 km) | Orbite terrestre ([31],[32] |
Les télescopes à rayons X mesurent le rayonnement X émis par les photons à haute énergie. Ceux-ci ne peuvent pas traverser l'atmosphère et doivent donc être observés soit depuis la haute atmosphère soit depuis l'espace. Plusieurs types d'objets célestes émettent des rayons X depuis les amas de galaxie en passant par les trous noirs ou les noyaux galactiques actifs jusqu'aux objets galactiques tels que les restes de supernovas ou les étoiles et les étoiles doubles comportant une naine blanche... Certains corps du système solaire émettent des rayons X, le plus notable étant la Lune, bien que la majorité du rayonnement X de la Lune provienne de la réflexion de rayons X du Soleil. On considère que la combinaison de nombreuses sources de rayonnement X non identifiées est à l'origine du rayonnement X de fond
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
A Broadband Imaging X-ray All-sky Survey (ABRIXAS) | DLR | 549–598 km) | Orbite terrestre ([33],[34],[35] | ||
Advanced Satellite for Cosmology and Astrophysics (ASCA) | NASA & ISAS | 523,6–615,3 km) | Orbite terrestre ([36],[37] | ||
AGILE | ASI | — | 553 km) | Orbite terrestre (524–[8],[9] | |
Ariel V | Science and Engineering Research Council et NASA | 520 km) | Orbite terrestre ([38],[39] | ||
Array of Low Energy X-ray Imaging Sensors (Alexis) | LANL | 2005 | 844 km) | Orbite terrestre (749–[40],[41],[42] | |
Aryabhata | ISRO | 619 km) | Orbite terrestre (563–[43] | ||
Astron | IKI | 2 000—200 000 km) | Orbite terrestre ([44],[45],[46] | ||
Astronomische Nederlandse Satelliet (ANS) | SRON | 1 176 km) | Orbite terrestre (266–[47],[48] | ||
Astrosat | ISRO | — | 650 km) | Orbite terrestre ([49] | |
BeppoSAX | ASI | 594 km) | Orbite terrestre (575–[50],[51],[52] | ||
Broad Band X-ray Telescope (Astro 1) | NASA | 500 km) | Orbite terrestre ([53],[54] | ||
Chandra | NASA | — | 9 942–140 000 km) | Orbite terrestre ([55],[56] | |
Constellation-X Observatory (en) | NASA | TBA | — | — | [57] |
COS-B | ESA | 99,876 km) | Orbite terrestre (339,6–[13],[14],[15] | ||
Cosmic Radiation Satellite (CORSA) | ISAS | Échec au lancement | [58],[59] | ||
Dark Universe Observatory (en) | NASA | TBA | — | 600 km) | Orbite terrestre ([60],[61] |
Einstein Observatory (HEAO 2) | NASA | 476 km) | Orbite terrestre (465–[62],[63] | ||
EXOSAT | ESA | 191 709 km) | Orbite terrestre (347–[64],[65],[66] | ||
Ginga (Astro-C) | ISAS | 708 km) | Orbite terrestre (517–|||
Granat | CNRS et IKI | 2 000–200 000 km) | Orbite terrestre ([18],[19],[20] | ||
Hakucho | ISAS | 433 km) | Orbite terrestre (421–|||
High Energy Astronomy Observatory 1 (HEAO 1) | NASA | 445 km) | Orbite terrestre (|||
High Energy Astronomy Observatory 3 (HEAO 3) | NASA | 504,9 km) | Orbite terrestre (486,4–[5],[6],[76] | ||
High Energy Transient Explorer 2 (HETE 2) | NASA | — | 650 km) | Orbite terrestre (590–[21],[22],[23] | |
International Gamma-Ray Astrophysics Laboratory (INTEGRAL) | ESA | — | 153 000 km) | Orbite terrestre (639–[24],[25] | |
Nuclear Spectroscopic Telescope Array (NuSTAR) | NASA | — | 525 km) | Orbite terrestre ([77] | |
Rosat | NASA] et DLR | 580 km) | Orbite terrestre (|||
Rossi X-ray Timing Explorer | NASA | 409 km) | Orbite terrestre (|||
Spectrum-X-Gamma | IKI et NASA | 2010 | — | — | [83] |
Suzaku (ASTRO-E2) | JAXA et NASA | — | 550 km) | Orbite terrestre ([84],[85] | |
[[Swift (télescope spatial)|Modèle:Sanglais]] | NASA | — | 604 km) | Orbite terrestre (585–[31],[32] | |
Tenma | ISAS | 503 km) | Orbite terrestre (489–[86],[87],[88] | ||
Small Astronomy Satellite 3 (SAS-C) | NASA | 516 km) | Orbite terrestre (509–[89],[90],[91] | ||
Uhuru | NASA | 572 km) | Orbite terrestre (531–[92],[93],[94] | ||
X-Ray Evolving Universe Spectroscopy Mission (XEUS) | ESA | Annulé | — | — | [95] |
XMM-Newton | ESA | — | 7 365–114 000 km) | Orbite terrestre ([96],[97] |
Les télescopes ultraviolet effectuent leurs observations dans la gamme des ondes ultraviolet c'est-à-dire entre 100 et 3 200 Å. La lumière dans ces longueurs d'onde est absorbée par l'atmosphère terrestre aussi les observations doivent être réalisées dans la haute atmosphère ou depuis l'espace[98]. Les objets célestes émettant un rayonnement ultraviolet comprennent le Soleil, les autres étoiles et les galaxies[99].
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
Astro-2 | NASA | 363 km) | Orbite terrestre (349–[100],[101] | ||
Astron | IKI | 2 000–200 000 km) | Orbite terrestre ([44],[45],[46] | ||
Astronomische Nederlandse Satelliet (ANS) | SRON | 1 176 km) | Orbite terrestre (266–[47],[48] | ||
Astrosat | ISRO | — | 650 km) | Orbite terrestre ([49] | |
Broad Band X-ray Telescope / Astro 1 | NASA | 500 km) | Orbite terrestre ([53],[54] | ||
Copernicus Observatory | NASA | 1980 | 724 km) | Orbite terrestre (713–[102] | |
Cosmic Hot Interstellar Spectrometer (CHIPS) | NASA | — | 594 km) | Orbite terrestre (578–[103],[104] | |
Extreme Ultraviolet Explorer (EUVE) | NASA | 527 km) | Orbite terrestre (515–[105],[106] | ||
Far Ultraviolet Spectroscopic Explorer (FUSE) | NASA, CNES et CSA | 767 km) | Orbite terrestre (752–[107],[108] | ||
Galaxy Evolution Explorer (GALEX) | NASA | 697 km) | Orbite terrestre (691–[109],[110] | ||
Hubble | NASA | — | 610,44 km) | Orbite terrestre (586,47–[111] | |
International Ultraviolet Explorer (IUE) | ESA, NASA et SERC | 32 050–52 254 km) | Orbite terrestre ([112],[113] | ||
Korea Advanced Institute of Science and Technology Satellite 4 (Kaistsat 4) | KARI | — | 675–695 km) | Orbite terrestre ([114],[115] | |
OAO-2 | NASA | 758 km) | Orbite terrestre (749–[116],[102] | ||
Swift Gamma Ray Burst Explorer (Swift) | NASA | — | 604 km) | Orbite terrestre (585–[31],[32] | |
Tel Aviv University Ultraviolet Explorer (en) (TAUVEX) | Agence spatiale israélienne | ? | — | — | [117] |
WSO-UV | Roscosmos | 2015 | — | Orbite géosynchrone | [118] |
Public Telescope (PST) | Astrofactum | 2019 | — | Orbite terrestre (800 km) | [119],[120],[121] |
L'astronomie en lumière visible est la forme la plus ancienne de l'observation des astres. Elle porte sur le rayonnement visible (entre 4 000 et 8 000 Å)[122]. Un télescope optique placé dans l'espace ne subit pas les déformations liées à la présence de l'atmosphère terrestre ce qui lui permet de fournir des images avec une résolution plus importante. Les télescopes optiques sont utilisés pour étudier, entre autres, les étoiles, les galaxies, les nébuleuses et les disques protoplanétaires[123].
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
Astrosat | ISRO | — | 650 km) | Orbite terrestre ([49] | |
CoRoT | CNES & ESA | 884 km) | Orbite terrestre (872–[124],[125] | ||
Dark Energy Space Telescope | NASA & DOE | Non définie | — | — | [126] |
Gaia | ESA | — | Point de Lagrange L2 (Lissajous) | [127] | |
Hipparcos | ESA | 35 632 km) | Orbite terrestre (223–[128],[129],[130] | ||
Hubble | NASA | — | 610,44 km) | Orbite terrestre (586,47–[111] | |
Kepler | NASA | 30 octobre 2018 | Point de Lagrange L2 | [131],[132],[133] | |
MOST | CSA | — | 832 km) | Orbite terrestre (819–[134],[135] | |
SIM Lite Astrometric Observatory | NASA | Annulé | — | — | [136] |
Swift Gamma Ray Burst Explorer | NASA | — | 604 km) | Orbite terrestre (585–[31],[32] | |
Terrestrial Planet Finder | NASA | Annulé | — | — | [137] |
EUCLID | ESA | 1 juillet 2023 | point de Lagrange L2 |
Le rayonnement infrarouge a une énergie plus faible que la lumière visible et est donc émis par des objets plus froids. Ce rayonnement permet d'observer les objets suivants : les étoiles froides dont les naines brunes, les nébuleuses et les galaxies avec un important décalage vers le rouge[138].
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
Akari (ASTRO-F) | JAXA | 24 novembre 2011 | 610,44 km) | Orbite terrestre (586,47–[139],[140] | |
Darwin | ESA | Annulé | — | Point de Lagrange L2 | [141] |
Herschel | ESA et NASA | 17 juin 2013 | Point de Lagrange L2 | [143],[144],[145] | |
IRAS | NASA | 903 km) | Orbite terrestre (889–[146],[147] | ||
Infrared Space Observatory (ISO) | ESA | 1 000–70 500 km) | Orbite terrestre ([148],[149],[150] | ||
Infrared Telescope in Space | ISAS et NASDA | 486 km) | Orbite terrestre ([151],[152] | ||
James Webb | NASA | 25 décembre 2021 | — | Point de Lagrange L2 | [153] |
Midcourse Space Experiment (MSX) | USN | 900 km) | Orbite terrestre ([154] | ||
Spitzer | NASA | Orbite héliocentrique (0,98–1,02 au) | [155],[156] | ||
Submillimeter Wave Astronomy Satellite (SWAS) | NASA | — | 651 km) | Orbite terrestre (638–[157],[158] | |
Terrestrial Planet Finder | NASA | encore inconnue | — | — | [137] |
Wide Field Infrared Explorer (WIRE) | NASA | 10 mai 2011 | — | [159] | |
Wide-field Infrared Survey Explorer (WISE) | NASA | — | Orbite terrestre (500 km) | [160],[161] |
Aux fréquences millimétriques, les photons sont très nombreux mais ont très peu d'énergie. Il faut donc en collecter beaucoup. Ce rayonnement permet de mesurer le fond diffus cosmologique, la distribution des radio-sources, ainsi que l'effet Sunyaev-Zel'dovich, ainsi que le rayonnement synchrotron et le rayonnement continu de freinage de notre galaxie.
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
Cosmic Background Explorer (COBE) | NASA | 900 km) | Orbite terrestre ([162],[163] | ||
Odin | SSC | — | 622 km) | Orbite terrestre ([164],[165] | |
Planck | ESA | Point de Lagrange L2 | [166],[167],[168] | ||
Wilkinson Microwave Anisotropy Probe (WMAP) | NASA | 19 août 2010 | Point de Lagrange L2 | [169] |
L'atmosphère est transparente pour les ondes radio, aussi les radio-télescopes placés dans l'espace sont utilisés généralement pour réaliser de l'interférométrie à très longue base. Un télescope est situé sur Terre tandis qu'un observatoire est placé dans l'espace : en synchronisant les signaux collectés par ces deux sources, on simule un radio-télescope dont la taille serait la distance existant entre les deux instruments. Les observations effectuées par ce type d'instrument portent sur les restes de supernovæ, les lentilles gravitationnelles, les masers, les galaxies à sursaut de formation d'étoiles ainsi que beaucoup d'autres objets célestes.
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
Highly Advanced Laboratory for Communications and Astronomy (HALCA ou VSOP) | ISAS | 21 400 km) | Orbite terrestre (560–[170],[171],[172] | ||
RadioAstron | IKI | 2011 | — | 10 000–390 000 km) | Orbite terrestre ([173],[174] |
VSOP-2 | JAXA | 2012 | — | — | [175] |
Certains observatoires spatiaux sont spécialisés dans la détection du rayonnement cosmique et des électrons. Ceux-ci peuvent être émis par le Soleil, notre galaxie (rayonnement cosmique) et des sources extra-galactiques (rayonnement cosmique extra-galactique). Les noyaux des galaxies actives émettent également un rayonnement cosmique à haute énergie.
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
High Energy Astrophysics Observatory 3 (HEAO 3) | NASA | 504,9 km) | Orbite terrestre (486,4–[5],[76] | ||
Astromag Free-Flyer (en) | NASA | — | 500 km) | Orbite terrestre ([176],[177] | |
Payload for Antimatter Matter Exploration and Light-nuclei Astrophysics (PAMELA) | ASI, INFN, RSA, DLR & SNSB | — | 610 km) | Orbite terrestre (350–[178],[179] | |
Spectromètre magnétique Alpha (AMS) | ESA et NASA | — | Station spatiale internationale (Orbite terrestre 330–410 km) |
L’observation des ondes gravitationnelles, prédites par la relativité générale, est un domaine relativement nouveau. Un projet d'observatoire spatial, Evolved Laser Interferometer Space Antenna (eLISA), développé par l’Agence spatiale européenne, devrait être lancé après 2034 si le projet est retenu. Le télescope utilise la technique de l'interférométrie.
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
Evolved Laser Interferometer Space Antenna (eLISA) | ESA | Projet | — | 1 UA ; sur l'orbite terrestre) | Orbite solaire (environ[180] |
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