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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Étienne-Louis-Mathieu dit « Numa » Turpin, né le à Saint-Julien-en-Born et mort le à Lit-et-Mixe, est un homme politique français.
Numa Turpin | |
Fonctions | |
---|---|
Maire de Saint-Julien-en-Born | |
– (13 ans) |
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Successeur | Jean Bonnecaze |
– (13 ans) |
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Prédécesseur | Antoine Magnes |
Successeur | Jean Berque |
Conseiller général des Landes | |
– (37 ans) |
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Circonscription | Canton de Castets |
Prédécesseur | Jean Boucau |
Successeur | François-Marie-Charles Boulart |
Député français | |
– (3 ans, 7 mois et 9 jours) |
|
Élection | 23 avril 1848 |
Réélection | 13 mai 1849 |
Circonscription | Landes |
Maire de Lit-et-Mixe | |
– (5 ans) |
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Prédécesseur | Dominique Mathio |
Successeur | Jean Soulan |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Julien-en-Born |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Lit-et-Mixe |
Profession | Propriétaire forestier |
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Numa est le fils de Louis-Mathieu Turpin (1770, La Teste – 1813, Saint-Julien-en Born), officier supérieur d'artillerie qui commanda en une des colonnes mobiles établies sur le littoral par le préfet des Landes Duplantier pour s'opposer aux éventuels débarquements anglais et fut maire de Saint-Julien (1800-1813). Sa grand-mère paternelle Catherine Rose Desbiey (1739, Saint-Julien-en-Born – 1822, La-Teste) est la sœur de Guillaume Desbiey (1725, Saint-Julien-en-Born –1785, La-Teste) et de l’abbé Louis-Mathieu Desbiey (1734, Saint-Julien-en-Born – 1817, Bordeaux)[1], les deux frères qui entreprirent en 1769 un essai réussi de fixation d’une dune mobile à Saint-Julien-en-Born.
il se destina au barreau et se fit recevoir licencié en droit. Libéral militant sous la Restauration, il s'affilia aux Carbonari, et continua, sous Louis-Philippe, d'appartenir à l'opposition démocratique. Mais la Révolution française de 1848 le fit rentrer dans les rangs du parti conservateur.
Il est un riche et influent propriétaire forestier du Marensin. Sa fille Elisa se marie en 1848 avec Henri Crouzet, ingénieur des Ponts-et-Chaussées.
Conseiller général du Canton de Castets depuis 1834, il fut élu, le , représentant des Landes à l'Assemblée constituante ; il siégea à droite et fit partie du comité de l'agriculture.
Réélu, le , représentant du même département à l'Assemblée législative, Turpin opina avec la majorité antirépublicaine, pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel. Après le coup d'État de 1851, il ne conserva plus que son mandat de conseiller général et devint maire de Lit-et-Mixe (1843-1848) puis maire de Saint-Julien-en-Born en 1830 à 1843, et de 1860 jusqu'à sa mort.
Il décède le , d'une crise aiguë de paludisme en raison des marais régnant autour de Lit et de St-Julien. Son fils Louis Turpin prend sa suite au Conseil général et à la mairie de Saint-Julien-en-Born mais meurt quarante-huit heures après son père, le à l'âge de 45 ans, de la même fièvre des marais[2].
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