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Ce glossaire recense et définit les termes de la tauromachie sous ses différentes formes, à l'exception de la course camarguaise, qui fait l'objet d'un article spécifique: le lexique de la course camarguaise.
tradition taurine provençale et languedocienne, consistant à lâcher des taureaux dans les rues fermées d'une ville ou d’un village. Il porte en Espagne le nom d'encciero dont le plus connu se déroule chaque matin des fêtes de la San Firmin à Pampelune. De nombreux touristes du monde entier participent à cet événement
littéralement: rasé. Fraude dans la corrida à pied qui consiste à épointer le bout des cornes du toro de lidia afin de diminuer le danger de ses charges; dans la corrida à cheval, cette pratique est autorisée
littéralement: amateur. Amateur, passionné et connaisseur de corrida. On classe traditionnellement les spectateurs en deux catégories: les toreristas, essentiellement attirés par l'art du matador, et les toristas, par le spectacle du taureau
taureau qui a compris qu'il y a un homme derrière le leurre et qui cherche à l'atteindre. Il devient très dangereux. Il est souvent le résultat d'un excès de capotazos
bâtons d'environ 80 cm de long, terminés par un harpon et recouverts de papier de couleur, plantés[7] dans le morrillo, masse musculaire située à la base du cou, lors du deuxième tercio
la définition varie selon les encyclopédies: corrida d’apprentissage, sans picador[27], course d’apprentissage organisée avec des becerros pour toreros débutants[28]. Ces courses se font parfois avec des novillos[29]. Elles comportent parfois des mises à mort[30]. Mais le plus souvent, elles se déroulent sans mise à mort[25].
selon les encyclopédies la définition varie: jeune taureau de moins de trois ans[24], de moins de deux ans ou moins de trois ans. Si l'animal a entre deux et trois ans, il sera combattu dans une novillada sans picador[32], jeune taureau de moins de deux ans[25].
instinct offensif du taureau, qui charge longuement, la tête basse. Elle se révèle le plus clairement sous la pique. Le taureau bravo (courageux) s'oppose au manso
ensemble des traditions et des pratiques sportives ou ludiques de la tauromachie camarguaise; région de bouvine: zones où se pratique la course camarguaise
de l'espagnol bronca: «huées». Manifestation bruyante du public en signe de désapprobation ou mécontentement à l'encontre du matador, des peones de sa cuadrilla, du taureau, de l'éleveur, de la présidence ou des organisateurs de la course
de burlar, littéralement: tromper, moquer. Abri en planches situé devant une ouverture de la barrière et formant une chicane avec celle-ci, permettant de passer de la piste à la contre-piste
bœufs dressés utilisés pour accompagner les toros de lidia aux arènes le jour de la corrida, lorsque le corral n'est pas attenant. Les cabestros servent surtout à raccompagner au toril un toro soit boiteux soit gracié . Un ou plusieurs cabestros ont également une cloche autour du cou
cape du torero. Elle est «de paseo (ou de paseíllo)», brodée de soie. Elle est «de brega», de travail, en percaline rose à l'avers et de jaune ou azur à l'envers; elle est l'outil essentiel du torero à pied pendant toute la course.
mèche de cheveux que les toreros laissaient pousser derrière la tête en signe distinctif de leur profession. Aujourd'hui postiche. Se couper la coleta signifie arrêter la profession de torero
(almohadillas) coussins qu'on loue à l'entrée de certaines arènes pour le confort des spectateurs, et qui sont parfois jetés dans l'arène pour manifester le mécontentement
autrefois, lorsque le public avait accès à la piste avant la corrida, évacuation de l'arène ou de la place publique par les alguazils avant le début du spectacle; de nos jours, ensemble des figures de haute-école fait par les alguazils avant le paseo, survivance de l'évacuation originaire
lorsque le torero quitte la profession en mettant un terme à sa carrière, il fait sa «despedida». Certains toreros choisissent de mettre en scène leur départ au cours d'une corrida dite de despedida. En général il se fait couper, d'une manière symbolique, le petit chignon qu'il porte, la coleta
qualifie l'état d'inspiration, le génie du torero «artiste», mais également des chanteurs et danseurs de flamenco. Le terme s'emploie surtout en Andalousie (voir musique andalouse)
large ceinture en soie et en principe de la même couleur que la pañoleta, constitutive de l'habit de lumières. Désigne également la ceinture des gaúchos en Amérique Latine
matador vedette, classé dans les premières places de l'escalafón. Les figuras font jusqu’à une centaine de corridas dans l'année, alors que beaucoup de matadors n'en font qu'une ou deux
propriété agricole ou plus généralement pré dans lequel sont élevés des toros de combat. Un élevage peut être réparti entre plusieurs fincas. Par extension, le terme désigne les ganaderias
perche de bois utilisée dans l'épreuve de la tienta; autrefois, elle était également utilisée pour le salto a la garrocha, saut à la perche au-dessus du taureau. Elle sert également au vaqueros pour le travail du bétail
grâce accordée au taureau en reconnaissance de sa bravoure exceptionnelle. L'indulto est ordonné par le président avant l'estocade en présentant un mouchoir orange
intendant ou régisseur du ganadero (éleveur de taureaux). Il dirige les vaqueros et accompagne les taureaux de l'élevage aux arènes. Il représente le ganadero aux courses
littéralement chaussettes. Deux paires de bas superposés constitutifs de l'habit de lumières. Les premiers sont en coton blanc, les seconds en soie de couleur rose
Metisaca[82] ou Mete y saca (mot à mot, « met et retire »)[83]
Manière de pratiquer l'estocade en ne lâchant pas l'épée et en la retirant immédiatement, ce qui permet de masquer un emplacement fautif.
masse musculaire proéminente située au bas du cou du taureau, dans laquelle le taureau doit être piqué (les deux orthographes sont employées dans les dictionnaires)
au singulier désigne la loge présidentielle et par métonymie la présidence elle-même; dans les arènes espagnoles (et celles construites sur le modèle espagnol comme celles de Béziers), gradins situés côté sombra derrière les tendidos («gradins découverts») et légèrement surélevés par rapport à ceux-ci, abrités sous les andanadas («gradins supérieurs») ou sous un toit (côtés sol et sol y sombra, cette partie des gradins est appelée gradas).
passe de muleta que le matador effectue assis ou à genoux sur l'estribo (marchepied). L'estribo court le long de la barrière tout autour des arènes. Il est généralement peint en blanc
dirigeant d'une corrida. Il dispose d'un mouchoir blanc pour accorder une oreille, d'un vert pour renvoyer un taureau défectueux, d'un bleu pour demander un tour de piste de la dépouille d'un taureau exceptionnel
qualifie un matador que son manque de talent condamne à ne fréquenter que les arènes de villages; qualifie également le style de certains matadors, spectaculaire mais grossier, apprécié par les publics peu connaisseurs, notamment ceux des villages; qualifie également ces publics peu connaisseurs (on peut toutefois préciser que dans nombre d'arènes de villages, on trouve une importante frange de spectateurs «connaisseurs», et qu'à l'inverse, dans toutes les arènes de villes importantes, on trouve une large part de spectateurs locaux qui, ne se rendant à la corrida qu’une fois dans l'année dans leur ville de domicile, sont de parfaits pueblerinos)
désigne le poignard à lame courte et large utilisé par le puntillero pour achever le taureau après l’estocade (éventuellement suivie du descabello). La puntilla est plantée entre la base du crâne et le début de la colonne vertébrale de l'animal, afin de détruire le cervelet.
peón chargé d'achever le taureau à l'aide d'une puntilla, poignard à lame courte et large qu'il plante entre la base du crâne et le début de la colonne vertébrale de l'animal, afin de détruire le cervelet et le début de la moelle épinière. Il intervient en phase ultime du combat, éventuellement après l'estocade ou descabello.
manière de «poser», «planter» ou «clouer»[23] les banderilles qui implique une course rapide et une grande habileté. Il existe deux manières d'exécuter cette pose «al sesgo por fuera» et «al sesgo por dentro»
Silencio (silence)
Silence du public à la suite d'une faena très moyenne.
culotte constitutive de l'habit de lumières, resserrée au-dessus du genou à l'aide de cordons tressés, pouvant être agrémentés de glands, les machos ou de franges, les caireles
matador pratiquant le tremendisme, attitude risquée qui consiste à affronter le taureau sans avoir pris le temps d'étudier son comportement et en faisant une faena basée sur des passes spectaculaires et dangereuses
récompense qui peut être accordée par la présidence au matador si la faena est satisfaisante: une oreille si le public en manifeste le souhait (en agitant notamment un mouchoir blanc), deux oreilles ou les deux oreilles et la queue, sur le seul jugement du président. Le trophée est remis immédiatement à la fin de chaque combat
hampe en bois de hêtre constituant le corps de la pique. Elle est d'un diamètre de l'ordre de 4 cm et d'une longueur d'environ 2,60 m. La puya est fixée à son extrémité. «Tercio de pique» se dit «tercio de varas» en espagnol.
ancêtre du picador, personnage central de la corrida jusqu'au milieu du XVIIIesiècle
Verdad (de) (de vérité, authenticité)
adjectif qui qualifie indifféremment un torero au comportement authentique, devant un taureaudur[138], ou bien un taureau qui a tous les attributs du toro bravo[139]
tablier en cuir protégeant les cuisses des cavaliers dans les champs ou lors des tientas. Il est richement décoré pour le costume andalou du rejoneador
Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056p. (ISBN2-221-09246-5) l'ouvrage est un glossaire intégral et un dictionnaire
Paul Casanova et Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Marseille, Jeanne Laffitte, , 180p. (ISBN2-86276-043-9) - l'ouvrage est un glossaire intégral
Pierre Dupuy et Jean Perrin, Ombres et soleils sur l'arène, Lyon, La Manufacture, , 217p. (ISBN2-7377-0081-7) Glossaire p.213-218
Véronique Flanet et Pierre Veilletet, Le Peuple du toro, Paris, Hermé, , 190p. (ISBN2-86665-034-4) Glossaire p.164-176
Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma, , 287p. - l'ouvrage est un glossaire intégral.
Alvaro Martinez-Novillo, Le Peintre et la Tauromachie, Paris, Flammarion, Glossaire p.249-250
Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux: les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512p. (ISBN978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne), Annexe CD-Rom 112 pages
Claude Popelin et Yves Harté, La Tauromachie, Paris, Seuil, 1970 et 1994 (ISBN978-2-02-021433-9 et 2-02-021433-4) (préface Jean Lacouture et François Zumbiehl) - l'ouvrage est un glossaire intégral