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poète et journaliste britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Eleanor Jane Nora Hopper Chesson, plus connue sous son nom de plume de Nora Chesson, née le à St Leonards, dans le Devon et morte le à North Sheen (en) dans le comté du Surrey est une poète, romancière, librettiste, journaliste britannique et une des actrices du mouvement dit de la Renaissance de la littérature irlandaise.
Naissance | St Leonard dans le Devon |
---|---|
Décès |
(à 35 ans) North Sheen dans le Surrey |
Sépulture |
Margravine Cemetery (en) |
Nom de naissance |
Eleanor Jane Nora Hopper |
Autres noms |
Eleanor Jane Hopper, Eleanor Nora Hopper, Nora Hopper, Mrs. W. H. Chesson, Eleanor Nora Chesson |
Nationalité |
britannique |
Activités | |
Conjoint |
Wilfrid Hugh Chesson (d) |
Enfant |
Dermot Chesson Spence (d) |
Mouvement |
---|
Eleanor Jane Nora Hopper Chesson est la fille du capitaine Harman Baillie Hopper, un officier Irlandais à la retraite du 31e régiment d'infanterie indigène du Bengale et de Caroline Augusta Francis Hopper issue d'une famille Galloise. En 1871, peu de temps après sa naissance son père meurt. Nora, sa mère et sa tante célibataire Sarah emménagent à Londres, plus précisément dans le district londonien de Kensington avant de s'installer dans le quartier de Londres, Notting Hill[1],[2].
Eleanor Nora Hopper a suivi ses études à la Cumberland House (en) dans le South Kensington où elle a notamment reçu une formation d'artiste peintre[1],[2].
Eleanor Nora Hopper commence à composer des poèmes dès l'âge de 15 ans, son premier poèmes est publié en 1887 au sein du Family Herald (en), c'est le début d'une carrière fertile où elle publie poésies et nouvelles dans différents journaux et magazines comme The Sketch, Household Words, le Chambers's Edinburgh Journal (en), le National Observer (Royaume-Uni), Pilot, The Yellow Book[1],[2].
Parallèlement, Eleanor Nora Hopper étudie le folklore au British Museum, où pendant trois ans elle étudie les sagas islandaises avec le soutien de deux bibliothécaires du musée : Richard Garnett et d'Alfred Perceval Graves (en)[3],[1].
Eleanor Nora Hopper publie son premier ouvrage Ballads in Prose en 1894, qui est relecture des contes de fées irlandais selon un style inspiré de l'esthétique de William Butler Yeats et de celle de Katharine Tynan[1].
Ballads in Prose attire l'attention de William Butler Yeats, bien qu'il soit conscient que le style de bien des passages est empreint de son propre style, il n'en tient pas rigueur à Eleanor Nora Hopper, il met cela sur le compte de la passion et de l’inexpérience. Aussi, en 1895, aussi inégal et naïf que soit Ballads in Prose, William Butler Yeats classe ce recueil comme faisant partie des « meilleurs livres irlandais » et le considère comme « une création absolue, un petit livre tendre et enchanteur plein de style et de mélancolie sauvage »[1],[2].
Avec la publication de Under Quicken Boughs, Eleanor Nora Hopper conforte son orientation en s'inscrivant dans la mouvance de la Renaissance de la littérature irlandaise[4] et elle est invitée à lire ses poèmes auprès de l'antenne londonienne de l' Irish Literary Society (en) fondée par William Butler Yeats et Douglas Hyde[1],[2].
De nouveaux magazines et journaux lui ouvrent leurs pages tels que le The Folk-Lore Journal, le Daily Express (Dublin) (en), The Anglo-Celt (en) , le Cornish Magazine, la New Ireland Review (en)[1],[2].
Après son mariage en 1901 avec Wilfrid Hugh Chesson, Nora Chesson achète une résidence sise au 337, Sandycombe Road, à North Sheen dans le Surrey, résidence qui devient le lieu de sa famille, achat fait avec ses droits d'auteurs et ses revenus de lectrice pour des maisons d'éditions[1].
En dehors de son activité de lectrice, Nora Chesson publie divers articles pour l’hebdomadaire The Girl's Own Paper (en) et pour le mensuel Atalanta (magazine) (en)[1],[2].
Le compositeur Thomas O'Brien Butler (en) contacte Nora Chesson pour qu'elle lui écrive le livret de son opéra Muirgheis (en) d'après le roman de George Moore. Dans un premier temps le livret devait être écrit en gaélique mais sous les pressions politiques, Nora Chesson le rédige en anglais. L'opéra est monté au Théâtre Royal de Dublin (en) en avec des danseurs membres de la Ligue gaélique. L'opéra est traduit plus tard en irlandais par Tadhg Ó Donnchadha (en)[1],[2],[5].
En 1904, son époux Wilfrid Hugh Chesson est atteint par une dépression nerveuse qui met en danger les ressources financières de la famille, ce qui pousse Nora Chesson à écrire un roman The Bell and the Arrow qui est publié en 1905. Toujours en 1905, grâce à l'appui de G. K. Chesterton et E. V. Lucas, elle obtient un aide financière auprès de Chesson fit une demande réussie au Royal Literary Fund, qui lui permet de faire un voyage en Irlande en [1],[2].
De retour à Londres, le , Nora Chesson accouche de sa deuxième fille, Dagmar. Le 14 avril 1906, Nora Chesson décède chez elle à North Sheen des suites d'une fièvre puerpérale[1],[2].
Le , Eleanor Nora Hopper épouse l'écrivain et journaliste Wilfrid Hugh Chesson qui travaille comme lecteur pour la maison d'édition T. Fisher Unwin. Le couple donne naissance à trois enfants Ann Caroline Spry (née en 1902), Dermot (né en 1904) et Dagmar (née en 1906)[1],[2],[6].
Quand une œuvre est suivie d'un identifiant ISBN, cela signifie qu'elle a fait l'objet de rééditions récentes souvent sous forme de fac-similé, l'identifiant est celui, en principe, de la réédition la plus récente, sans préjuger d'autres rééditions antérieures ou ultérieures. La lecture en ligne est généralement celle de la publication originale.
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