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Nombre de Graham
plus grand nombre utilisé dans une démonstration mathématique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le nombre de Graham, du nom du mathématicien américain Ronald Graham, est un entier naturel connu pour avoir été longtemps le plus grand entier apparaissant dans une démonstration mathématique[1]. Il est beaucoup trop grand pour être écrit grâce à la notation scientifique et nécessite une notation permettant d'écrire de très grands nombres. Toutefois, il est possible d'obtenir ses derniers chiffres sans trop de difficulté. Ainsi ses dix derniers chiffres sont 2 464 195 387[réf. nécessaire].
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Le problème de Graham
Résumé
Contexte

Le nombre de Graham entretient un lien avec une branche des mathématiques connue sous le nom de théorie de Ramsey :
Soit un hypercube de dimension n dont on relie tous les couples de sommets pour obtenir un graphe complet à 2n sommets. Si l'on colorie chacune des 2n–1(2n – 1) arêtes du graphe en bleu ou en rouge, quelle est la plus petite valeur de n telle que, pour chaque façon de colorier le graphe, il existe un sous-graphe complet monochrome sur quatre sommets coplanaires ?
On ne connait pas encore la réponse à cette question, mais on sait depuis 2003[2] que ce plus petit n doit être supérieur ou égal à 11 et depuis 2008[3] qu'il vaut même au moins 13.
Quant aux majorants de ce plus petit n, le meilleur connu en 1971 était[4]
(il a été (énormément) affiné depuis[5]).
Ce nombre est énorme, mais encore moins que le « nombre de Graham » G ci-dessous. Le nombre G doit sa célébrité et son nom à ce qu'il a été présenté en 1977 par Martin Gardner, dans le Scientific American, comme un majorant dû à Graham[6], au lieu[7] du majorant bien plus précis ci-dessus, trouvé par Graham et Rothschild.
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Définition
Résumé
Contexte
Le nombre de Graham est le 64e terme de la suite :
où chaque terme est le nombre de flèches du terme suivant, en utilisant la notation des flèches de Knuth.
De façon équivalente, soit f(n) = hyper(3, n + 2, 3) = 3 → 3 → n ; alors le nombre de Graham est la valeur de la 64e itérée de la fonction f au point 4.
Le nombre de Graham G lui-même ne s'exprime pas commodément avec la notation des flèches chaînées de Conway, mais on a l'encadrement
De même, la hiérarchie de croissance rapide permet d'écrire l'encadrement
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Notes et références
Voir aussi
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