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Neuf, connue entre autres sous le nom de 9 Télécom, fut l'un des principaux fournisseurs d'accès à Internet français et qui a disparu lors de sa fusion avec SFR en 2008.
Neuf | |
Création | |
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Dates clés | 1997 : création de la marque 2002 : offre ADSL 2005 : fusion avec Cegetel mais maintien de la marque commerciale 2006 : Rachat de AOL France 2008 : fusion avec SFR |
Disparition | |
Personnages clés | Alain Richet, Jacques Veyrat, Michel Paulin |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Boulogne-Billancourt France |
Activité | Télécommunications filaires |
Produits | Neufbox, Twin, EasyGate lié à EasyOS |
Filiales | LDCom, Wengo, Jet Multimédia, Efixo, Fibres Optiques Défense |
Effectif | 2 600 employés |
SIREN | 414946194 |
Site web | neuf.fr |
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9 Telecom est créé le par le groupe Bouygues à l'obtention du préfixe « 9 ».
En 1998, elle passe sous le contrôle majoritaire de Telecom Italia.
9Télécom fera aussi de l'accès internet sous sa marque Waïka9, renommée 9online après l'absorption du FAI Magéos. Des premières offres ADSL de 2001 sont sous la marque, et le « login », 9online[1].
9Télécom se positionna un temps sur les appels à prix réduits vers les fixes et surtout vers les mobiles en utilisant des « hérissons » (déployés par LDCom, repreneur de 9Télécom), boîtiers renvoyant initialement les appels fixes vers mobiles via l'international, puis, « sous l'ère LDCom », en convertissant les appels fixes vers mobile, en appels mobile vers mobile renvoyant vers le fixe, pour réduire sensiblement les coûts d'interconnexion – et in fine à prix attractif pour le client, au prix d'une dégradation sensible de la qualité de la communication sonore, et de la perte de la présentation du numéro appelant sur le mobile du destinataire.
En , 9 Telecom rachète Jet Multimédia pour 5,8 milliards de francs[2]
En 2002, elle est achetée par LDCom (Groupe Louis-Dreyfus Communication)[3].
Cette entreprise est centrée sur la fourniture de connectivité (location de supports de transmission : la fibre optique installée dans les canaux) aux entreprises et aux opérateurs, la téléphonie et l'ADSL pour tous.
LDCom s'était fait une spécialité de la vente d'« IRU » (Indefeasible Right of Use), location à long terme (25 ans) de capacités réseaux aux autres opérateurs de la place.
LDCom profita de la notoriété engrangée par 9télécom et choisit d'échanger son nom pour cette marque afin de se lancer à grande échelle dans la téléphonie et la fourniture d'accès à Internet grand public.
LDCom procéda aussi au rachat d'autres opérateurs alternatifs installés sur le marché Français (Ventelo, Kaptech, Kertel, Belgacom France, Siris, Worldnet…) et a repris les détenteurs de licences nationales de boucle locale radio (Firstmark, Fortel). Ce faisant, LDCom acquit à bon compte les clients de ces sociétés.
L'offre grand public s'appuie sur le réseau de LDCom et sur le dégroupage de France Télécom. LDCom reste néanmoins sur l'activité de vente aux opérateurs, leur réseau est loué à d'autres FAI (notamment : Nerim, Club Internet, Oreka, Magic OnLine, Alice ADSL (pour les zones non couvertes par leur réseau), Tele2, Claranet, Freesurf, Net-Pratique, qui ne possèdent pas de réseaux privés, afin qu'ils puissent disposer de capacités de transferts importantes en compétition avec ceux proposés par France Télécom.
Lors de sa création, la marque commerciale du groupe était 9télécom. Par la suite, fut créée la marque 9online dédiée aux offres d'accès internet. Le nom de la marque découle directement du code exploitant, 9, attribué à la société par l'Arcep dans le plan de numérotation en France.
Le , 9Télécom devient Neuf, et rassemble sous ce nom l'ensemble des marques du groupe[4]. La société est détenue en majorité par le groupe Louis-Dreyfus.
Neuf rachète ensuite le portefeuille d'abonnés de Guidéo, Cario, ClubADSL, laposte.net.
Le , les marques Cegetel et Neuf fusionnent à la suite de la conclusion de la vente de Cegetel à Neuf. La nouvelle entité est nommée Neuf Cegetel et est désormais détenue conjointement par Louis-Dreyfus et SFR[5].
Le , Neuf Cegetel rachète AOL France[6] (composé de 500 000 abonnés ADSL, de 300 000 abonnés à Internet bas débit ainsi que d’un centre de service client d’environ 500 collaborateurs).
Le , Neuf Cegetel rachète Médiafibre[7] (société paloise de fourniture d’accès internet à très haut débit).
Le , Neuf Cegetel prend le contrôle d'Erenis[8]. Le réseau Erenis est alors exploité dans le cadre de l'offre « 100 % NeufBox fibre optique ».
Le , Neuf Cegetel rachète Ozone, opérateur de télécommunication Wi-Fi qui a déployé et qui exploite un réseau sans fil principalement sur Paris[9].
Le , Neuf Cegetel rachète Club Internet (composé de 600 000 abonnés ADSL, d'un réseau ADSL et d'un centre d’appel Club Internet rebaptisé depuis « Neuf Assistance »)[10].
Le , Neuf Cegetel signe avec Bouygues Telecom un accord permettant à Bouygues Telecom l’accès à 1 000 de ses nœuds de raccordement abonnés (NRA)[11]. 622 d’entre eux (l'ex réseau Club Internet) ont fait l’objet d’un rachat par Bouygues Telecom en 2008.
La première campagne de publicité de 9 Télécom a été diffusée aux alentours de pour promouvoir le lancement de la marque. Quant aux offres commerciales, elles apparaissent discrètement en 1998, plus visibles en , et avec renfort de publicité en en jouant sur le préfixe 9 (9/9/99).
9 Télécom fit des campagnes publicitaires en créant un personnage s'appelant « M. Leneuf », mis en scène dans des saynètes où il était systématiquement dérangé par des personnes alléchées par l'offre voulant contacter « Le 9 », au sens « l’opérateur ». Quelques abonnés éponymes se sont retournés contre 9 Télécom quant à leur quiétude, mais 9 Télécom ne fut condamné qu'à cesser ses publicités à une date correspondant à la fin de sa campagne publicitaire, lui ouvrant une couverture médiatique forte avec diverses parutions télévisuelles, dont le journal de 13 heures souvent qualifié de « grand-messe » en France, lui offrant de fait une vitrine plus forte que ses publicités[12] . Début 2001, 9 Télécom relance une nouvelle campagne télévisée s'appelant le-neuf.com avec le même personnage[13]. Ce n'est qu'en 2002 que les campagnes mettant en scène M. Leneuf s'arrêteront.
En avril 2003, l'opérateur lance une nouvelle campagne télévisée avec deux nouveaux personnages surnommés « Les Bestioles »[14]. Ces deux personnages entameront une carrière musicale sur Internet en 2006[15].
Entre 2006 et 2008, Arnaud Viard figure dans les publicités de Neuf[16]. Dans un des spots, il se retrouve avec Éric Cantona, l'ancien joueur de football français[17].
L'entreprise a utilisé la marque Neuf et SFR l'a reprise le , en s'effaçant sans transition. L’offre ADSL du nouvel opérateur dénommée neufbox de SFR en est alors le dernier avatar. Le , à la suite du rachat de la société par SFR, la marque Neuf disparaît au profit de cette dernière[18].
Neuf propose 2 offres :
Neuf était également présent dans la téléphonie mobile, via sa filiale Neuf Mobile. Un mini-forfait « Neuf Liberté » était proposé pour les clients Neuf Telecom. Cette offre consistait en un forfait gratuit incluant 10 minutes de communications, via une carte SIM seule (sans possibilité de se faire financer un téléphone mobile). Cette offre « Neuf Liberté » fît du forfait Neufbox la première forme de convergence de type quadruple play.
À la suite de la fusion Neuf Telecom - SFR, l'offre Neuf Liberté ne fut plus proposée aux abonnés Neufbox. Les forfaits existants, cependant, furent maintenus sous le nom « Neuf Liberté de SFR » et sont toujours utilisables aujourd'hui.
En , la société annonce pour la rentrée la Boîte à musique, proposant légalement des téléchargements de musique illimités.
Les caractéristiques de cette option étaient les suivantes :
La musique reste librement écoutable aussi longtemps que l'abonnement est ouvert (contrôle effectué par un rapide dialogue Internet).
Cette offre est en 2007 ce qu'on a vu de plus proche d'une licence globale. Les liens entre Neuf et Universal Music Group ont facilité sa mise en place.
Service de pages personnelles :
Portail web : Neuf par AOL
TV :
Le , sur plainte de l'UFC-Que choisir, le tribunal de Nanterre a condamné en première instance la société Neuf Telecom pour diverses clauses illicites et abusives[19] contenues dans ses conditions générales. Quelques jours plus tôt, Wanadoo et Free étaient déjà condamnés pour les mêmes motifs. Le jugement a été affiché sur le site de Neuf Telecom durant un mois.
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