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sociologue et féministe allemande d'origine turque De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Necla Kelek, née à Istanbul le , est une sociologue allemande d'origine turque.
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Ses parents s'installent en Allemagne au cours de son adolescence. Necla Kelek assiste à l'islamisation progressive de la communauté turque d'Allemagne. Elle s'affranchit de la tutelle de son père, un traditionaliste rigoureux, pour commencer des études de sociologie. Elle devient spécialiste des questions de mariage forcé et d'« importation d'épouses » (des jeunes filles, pour la plupart anatoliennes, souvent illettrées, sont mariées contre une certaine somme d'argent à des Turcs résidant en Allemagne, puis amenées dans ce pays sans en connaître et sans pouvoir en apprendre la langue, les coutumes et les lois).
Elle mène des enquêtes sur le terrain parmi les femmes de la minorité musulmane, donne des conférences et travaille comme conseillère juridique pour les parlements régionaux de Hambourg (son Land et sa ville de résidence) et du Bade-Wurtemberg. Elle se bat avec succès pour le durcissement des lois contre les mariages arrangés ou forcés ; début 2005, ses propositions sont adoptées par le Landtag de Bade-Wurtemberg.
En 2010, elle apporte son soutien à Thilo Sarrazin sur son constat de l’échec de l'intégration de la communauté turco-musulmane en Allemagne[1].
En 2015, elle s'exprime de façon critique vis-à-vis de la crise migratoire en Europe dans le magazine Focus, déclarant notamment que « la société allemande doit montrer les limites aux réfugiés, car avec eux arrivent des conflits ethniques, religieux et culturels » et que ceux-ci « doivent changer s'ils veulent venir dans cette société ». Elle précise que « leur socialisation et leur conditionnement culturel est marqué par la violence, la soumission des femmes aux hommes, de l'individu à la communauté religieuse, à la famille, au clan. ». Elle soulève enfin le problème des organisations islamiques et les missionnaires financés par la Turquie, le Koweït, le Qatar et l'Arabie saoudite, qui continuent à intégrer les immigrants dans leurs communautés, mais aucunement dans le pays d'accueil[2].
Son livre La Fiancée importée, publié début 2005[3], a suscité un débat national en Allemagne. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Otto Schily, en a écrit une critique élogieuse dans l'hebdomadaire Der Spiegel.
Son livre suivant, Plaidoyer pour la libération de l'homme musulman[4], paru en 2006, a lui aussi suscité de vifs débats dans son pays.
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