La musique malgache est riche d'influences proches et lointaines dans le temps et l'espace. En effet, elle a su conserver son patrimoine ancien austronésien de l'Asie du Sud-Est (l'archipel indonésien), mais aussi de la proche Afrique et Océanie, celle de l'Arabie tout en amalgamant de nouveaux genres beaucoup plus récents dus aux contacts avec l'Europe et les États-Unis.
Historiquement, la musique traditionnelle malgache a bénéficié d'une publicité internationale par le biais des grands ambassadeurs du passé tels Rakoto Frah, Mama Sana, Randafison Sylvestre, etc.
Actuellement, de nombreux interprètes reconnus de cette musique résident à l'étranger. Ils contribuent au renouvellement et au rayonnement des formes rythmiques et mélodiques traditionnelles à travers le monde: Régis Gizavo (accordéon et chant, musique du Sud), D'Gary (guitare et chant, musique du Sud), Erick Manana (guitare et chant, vakodrazana), Justin Vali (valiha et chant, vakodrazana), Kilema (marovany et chant, musique du Sud), Damily (guitare et chant, tsapiky), etc.
Musiciens ou compositeurs internationalement reconnus (passés et présents) par leurs albums distribués à l'extérieur de l'île et/ou les représentations internationales (festivals, world tour) auxquels ils ont participé durant leur carrière:
Le compositeur français Raymond Loucheur (1899-1979) a écrit en 1946 une Rapsodie malgache[3], qui utilise des thèmes folkloriques. Quatre mouvements: Musiciens, Piroguiers, Sorciers, Guerriers.
Actuellement, Madagascar voit se former de nombreux académies, instituts, et orchestres tels l'OCPAA (Orchestre Philharmonique d'Analamanga) associé avec l'Orchestre des Jeunes récemment créé, le Jejy Music Institute, l'Anglican Music Institute (AMI), Talenta Rajaofetra Roberto, Laka association, Maestria, Harmonia Rajaofetra, le Chœur Artistique et Symphonique de Tananarive, la Camerata de Madagascar.
Njava, groupe venant de Fianarantsoa, pratique la musique traditionnelle classique.
Parmi toutes les musiques modernes pratiqués par les artistes à Madagascar, le jazz est, pour l'instant, la seule musique à bénéficier d'un festival annuel internationalement reconnu et primé: le "Madajazzcar", scène labellisée "Djangodor - Trophées internationaux du Jazz" en 2010.
Par ailleurs, de nombreux musiciens malagasy de jazz internationalement reconnus et résidant à l'étranger se réclament aussi de la tradition malagasy: ils contribuent ainsi au renouvellement et au rayonnement des formes rythmiques et mélodiques traditionnelles à travers le monde: "Jeanot" et Lalao Rabeson (piano et chant, jazz), Serge et Nivo Rahoerson (piano et chant, jazz), Tony Rabeson (batteur de jazz) et Arly Rajaobelina (piano, jazz), Sylvin Marc (basse, jazz et variété), Julio Rakotonanahary (basse et vocal) et Charles Kely (guitare et vocal).
Hajazz Haja Rasolomahatratra (jazz & world jazz, guitare et chant)
Fanaiky Rasolomahatratra (jazz & world jazz, basse et composition)
Mendrika Rasolomahatratra (jazz & world jazz, batterie, sideman du groupe "Tarika"- Word)
Julio Rakotonanahary (jazz & world jazz, basse et chant, cofondateur du groupe Wa Zimba, ancien sideman de Eddy Louiss, Paco Sery, Raul Paz, Ryoko Nuruki, Charles Kely et de nombreux autres)
Tala (saxophone, jazz et world jazz, joue en Indonésie)
Mahatozo Ravelonjaka (piano, jazz & world jazz)
Joël Rabesolo (guitare, jazz & world jazz)
Lalatiana (jazz, vocal jazz, world)
Malagasy Guitar Masters: Rija Randrianivosoa, Jean Claude Teta et Chrisanto Zama
Variétés
La musique de variété malagasy s'est fait connaître internationalement -dans le monde francophone surtout- par Les Surfs, longtemps en tête du hit parade français. Plus récemment par Rakoto, Tizy Bone. Les Mahaleo et Erick Manana peuvent aussi être intégré dans cette catégorie des groupes de variétés qui ont eu un impact international dans la mesure ils ne font pas seulement appel aux formes traditionnelles dans leur musique mais également aux autres genres de variétés (folk, pop, etc).
Dernièrement[Quand?], beaucoup de jeunes artistes malagasy se font connaître et révolutionnent[Comment?] la musiques, tels Jack dad, Shyn, Denise, Ayo Naej et Wendy Cathalina.
Les larmes de la rivière piment I/II "Terre Promise"(52 min). FMC/Antenne Réunion. Auteur: Luc Bongrand. Réalisation: Luc Bongrand
Les larmes de la rivière piment II/II "Terre Brrûlée"(52 min). FMC/Antenne Réunion. Auteur: Luc Bongrand. Réalisation: Luc Bongrand
Savika Madagascar 2009 (52 min) FMC/RFO Archipels un film de Luc Bongrand
Polyphonies paysannes Betsileo (2000) 26 min (SFRS) /France 5; réalisation: Luc Bongrand. Auteurs: Luc Bongrand avec Victor Randrianary
Hiragasy théâtre africain (99). 13 min SFRS /France 5; réalisation: Luc Bongrand. Auteurs: Luc Bongrand avec Victor Randrianary
Nosy Hira: l’île-chant (98). 26 min SFRS/France 5. Prix au festival art et pédagogie Paris 98-; réalisation: Luc Bongrand. Auteurs: Luc Bongrand avec Victor Randrianary
Solo le décodeur de la brousse (99).11 min Les Films du Village/Canal Plus; réalisation: Luc Bongrand. Auteurs: Luc Bongrand avec Victor Randrianary
Remanindry, de la brousse à la scène (97). 54 min les Films du Village/ FR3, TV5, RFO; réalisation: Luc Bongrand. Auteurs: Luc Bongrand avec Victor Randrianary
Salegy: le rythme de Madagascar, film documentaire de Christophe Champclaux et Marie-Claude Lui Van Sheng, Ciné Horizon, Paris; RFO Réunion, 2000, 54 min (DVD)
Rouge fanfare, film documentaire de Luc Bongrand, Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur, Vanves, 2006, 52 min (DVD)
Les Tromba de Zalifat, film documentaire de Raymond Arnaud, L'Harmattan vidéo, Paris, 2007, 45 min (DVD)
Rary, entre deux scènes, entre deux mondes, film documentaire de Raymond Arnaud, L'Harmattan vidéo, Paris, 2007, 80 min (DVD)