Montigny-sur-Loing
commune française du département de Seine-et-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Montigny-sur-Loing est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France, au sud de la forêt de Fontainebleau, sur la rive gauche du Loing.
Montigny-sur-Loing | |||||
Vue de Montigny-sur-Loing avec son église depuis la rive droite du Loing. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Moret Seine et Loing | ||||
Maire Mandat |
Sylvie Monchecourt (UDI) 2020-2026 |
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Code postal | 77690 | ||||
Code commune | 77312 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montignons | ||||
Population municipale |
2 621 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 285 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 20′ 01″ nord, 2° 44′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 49 m Max. 136 m |
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Superficie | 9,20 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Bourron-Marlotte (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | montignysurloing.fr | ||||
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En 2021, elle compte 2 621 habitants.
La commune de Montigny-sur-Loing se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], au sud de la forêt de Fontainebleau..
Elle se situe à 27,66 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 11,15 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 11,97 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : La Genevraye (2,0 km), Bourron-Marlotte (2,6 km), Épisy (3,2 km), Montcourt-Fromonville (4,6 km), Grez-sur-Loing (4,7 km), Veneux-les-Sablons (5,8 km), Écuelles (6,1 km), Moret-sur-Loing (6,6 km).
L'altitude varie de 49 mètres à 136 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 71 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | |||||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||||||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc du loing[11], et par un bras secondaire[12] de 1,73 km, ainsi que par l'aqueduc du Lunain, 3,64 km[13].
Des petits étangs sont implantés à l'est de la commune dans plaine de Sorques.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,55 km[14].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[15].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[16]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[17].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 9 km à vol d'oiseau[20], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].
Les espaces protégés sont présents dans la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[31],[Carte 2] :
un au titre de la « directive Oiseaux »[31],[Carte 2] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Montigny-sur-Loing comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 3],[38],[Carte 3] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[38], la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du département[44].
Au , Montigny-sur-Loing est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[45]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourron-Marlotte[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[46],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[47],[48].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,87 %), zones urbanisées (18,72 %), terres arables (11,67 %), eaux continentales[Note 8] (6,69 %), zones agricoles hétérogènes (1,83 %), prairies (1,22 %)[49].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
244,27 ha | 26,64 % | 171,66 ha | 18,72 % | −72,61 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
137,19 ha | 14,96 % | 135,00 ha | 14,72 % | −2,19 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
535,46 ha | 58,40 % | 548,96 ha | 59,87 % | 13,50 ha |
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes) |
0 ha | 0 % | 61,39 ha | 6,69 % | 61,30 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[50],[51],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[52].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[53].
La commune compte 100 lieux-dits administratifs[Note 9] répertoriés consultables ici[54] dont Sorques (source : le fichier Fantoir).
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 1 565 dont 89,8 % de maisons et 9,8 % d'appartements[Note 10].
Parmi ces logements, 76,4 % étaient des résidences principales, 8,2 % des résidences secondaires et 15,4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,2 % contre 16,7 % de locataires[55] dont, 0,8 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 11] et, 3,1 % logés gratuitement.
La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache traverse le territoire de la commune d'est en ouest.
Montigny-sur-Loing est desservie par l'autoroute A6 (sortie no 5, Fontainebleau, située à 10 km au sud-ouest) et par plusieurs routes départementales :
La commune dispose d'une gare, la gare de Montigny-sur-Loing, desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.
Montigny-sur-Loing est desservie par cinq lignes lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :
Le nom de la localité, version de Montaniacum, est mentionné sous les formes Monteniae villa super ripam Lupam vers 1080[56] ; Monteni, vers 1160[57] ; Monteini vers 1200[58] ; Montigniacum en 1228[59] ; Montegny les Gres en Gastinais en 1311[60] ; Montigny sur Loaing en 1385[61].
La commune de Montigny-sur-Loing a emprunté son hydronyme au Loing qui la traverse.
Sur la côte au sud du château d'eau (vers la rue des Courlus)[62], le peintre Numa Gillet trouve en 1896 des morceaux de poterie et de l'outillage lithique de type tardenois : nombreuses lamelles, 7 microburins, 2 éclats portant des retouches minuscules, 1 grattoir sur bout de lame, 7 petits grattoirs en forme de pastille rondes ou ovales ; et un petit vase en bronze aux parois très fines[63]. La construction de deux autres villas voisines les Roches et Haut-le-Roc, toujours pour Gillet, dévoile d'autres artefacts dont une curieuse pierre de 1,5 m de diamètre pour 1 m de haut, creusée en son centre d'une sorte de cheminée ; pierre malheureusement débitée par l'entrepreneur en bâtiment contre le désir de Gillet. Gabriel de Mortillet et son fils Adrien, qui visitent la collection de Gillet, y voient des vestiges magdaléniens[64],[65].
À environ 1,2 km est-sud-est des Coulus se trouve le gisement de la Pente-des-Brosses, à la rupture de pente du flanc sud du mont des Brosses, en face de la confluence du Lunain avec le Loing[66]. Son industrie[67] indique un faciès du Magdalénien supérieur ; sa faune à dominance de renne le place à une phase tempérée du Tardiglaciaire, probablement l'Alleröd[68] (environ 13 900 à 12 900 ans AP).
Le site a aussi un faciès gravettien, seul site gravettien connu en 2008 dans le massif de Fontainebleau[69].
.
Au XIXe siècle, le village abrite le général polonais Tadeusz Kosciuszko. Il sauve la région des pillages des soldats cosaques de 1814 lors de la campagne de France[réf. nécessaire].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, 17 Montignons s'illustrent dans la Résistance à travers le groupe VPO (Mouvement de Résistance Volontaire Paysans et Ouvriers), mouvement dirigé par Georges Saint André. Plusieurs meurent en martyr : Renée Montgermont (1893 - pendue dans sa cellule), Raymond Frot (1897 - déporté à Mauthausen), Raoul Jacobé (1891 - déporté à Neuengamme), ou encore Roger Genty (1922 - fusillé en plaine de Chanfroy avec 36 autres résistants)[réf. nécessaire].
Le village est libéré le par un détachement de la 5e division d'infanterie de la IIIe armée américaine du général Patton. Autre figure de la Résistance, Aimé Lepercq (1899-1944), arrêté en 1944 et libéré lors de la débâcle allemande, il fut nommé ministre des Finances par le général De Gaulle en septembre 1944 mais mourut deux mois plus tard dans un accident de voiture[réf. nécessaire].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1804 | 1815 | Drugeon | ||
1817 | 1819 | Vicomte de La Roche-Poncié | ||
1819 | 1822 | Drugeon | ||
1822 | 1823 | Drugeon, Vicomte de La Roche-Poncié | ||
1824 | octobre 1831 | Vicomte de La Roche-Poncié | ||
octobre 1831 | mai 1840 | Paul Éléonore Paillard | Meunier | |
mai 1840 | janvier 1848 | Charles Jean-Noël Ninet | Propriétaire | |
janvier 1848 | octobre 1870 | Raymond de la Villorion | Propriétaire | |
octobre 1870 | 1874 | François Louis Lavaurs | Ingénieur | |
octobre 1874 | 1876 | Michel Joachim Aubry | Cultivateur | |
octobre 1876 | mai 1884 | Charles-Étienne Collignon | Ingénieur, conseiller d'État | |
mai 1884 | octobre 1886 | Sébastien Antoine Alexis Orgiazzi | Graveur | |
octobre 1886 | mai 1896 | Joseph Cloix | Ingénieur | |
mai 1896 | octobre 1919 | Pierre Cloix | Ingénieur | |
octobre 1919 | 1937 | Georges Saint-André | Épicier | |
1937 | décembre 1947 | Georges Carrillat | ||
décembre 1947 | mai 1953 | Georges Saint-André | Épicier | |
mai 1953 | mars 1959 | Pierre Guilhendou | ||
mars 1959 | septembre 1967 | Léon Robert | ||
octobre 1967 | mars 1983 | Joseph Brunet | ||
mars 1983 | juin 1995 | Georges Barrois | Chef-surveillant de travaux | |
juin 1995 | mars 2001 | Alain Estadieu | ||
mars 2001 | mars 2008 | Serge Renault | UMP | Ingénieur retraité |
mars 2008 | En cours | Sylvie Monchecourt[70] | UDI | Directrice de cabinet et de communication retraitée Conseillère régionale d'Île-de-France (2015 → ) Vice-présidente de la CC Moret Seine et Loing |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [71],[72].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montigny-sur-Loing est assurée par le SIDASS de Moret Seine et Loing pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [73],[74],[75].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. Le SIDASS de Moret Seine et Loing assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[73],[77].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIDEAU Moret Seine et Loing qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [73],[78],[79].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[80].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[82].
En 2021, la commune comptait 2 621 habitants[Note 12], en évolution de −3,92 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 716 | 2 660 | 2 621 | - | - | - | - | - | - |
Montigny-sur-Loing est située dans l'académie de Créteil. Elle administre une école primaire publique, composée d'une école maternelle et d'une école élémentaire, située rue des Cormiers[85].
La commune dispose :
La commune de Montigny-sur-Loing fait partie de la paroisse catholique « Pôle missionnaire de Fontainebleau » au sein du diocèse de Meaux. Elle dispose de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul[87].
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 216 (dont 72 % imposés), représentant 2 883 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 570 euros[88].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 415, occupant 1 216 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71 % contre un taux de chômage de 6,4 %.
Les 22,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,8 % de retraités ou préretraités et 5,3 % pour les autres inactifs[89].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 272 dont 18 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 38 dans la construction, 56 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 19 dans l’information et communication, 11 dans les activités financières et d'assurance, 9 dans les activités immobilières, 59 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 37 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 25 étaient relatifs aux autres activités de services[90].
En 2019, 31 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 22 individuelles.
Montigny-sur-Loing est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est autres grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[91].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[92]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 12 ha en 1988 à 23 ha en 2010[91]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montigny-sur-Loing, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[91],[Note 14] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 1 | 2 |
Travail (UTA) | 8 | 0 | 2 |
Surface agricole utilisée (ha) | 72 | 51 | 46 |
Cultures[93] | |||
Terres labourables (ha) | 68 | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | ||
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | ||
Élevage[91] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 15]) | 3 | 0 | 40 |
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