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Montfort-sur-Argens

commune française du département du Var De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Montfort-sur-Argens est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

La commune est située dans le Centre-Var, entre Carcès et Correns, au nord de Brignoles.

Géologie et relief

Selon le tableau des risques identifiés dans le Var, la commune est concernée par les risques : Feux de forêt, inondation, Transport Gazoduc Oléoduc et TMD (la canalisation d'hydrocarbures (pipeline SPMR) traverse la commune)[1].

La commune est située en région forestière départementale « Dépression varoise »[2]. Elle est labellisée dans le nouveau schéma de certification forestière PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) visant à améliorer la gestion durable des forêts françaises[3]. La taille des forêts communales est relativement faible et est de l'ordre de 33 hectares[4].

Sismicité

La commune se situe en zone de sismicité faible : bâtiment neuf de catégorie d'importance III[5].

Hydrographie et les eaux souterraines

La commune est traversée[6] :

  • par l'Argens,
  • et le ruisseau de la Ribeirotte, affluent de l'Argens. Leur confluence se situe sur le territoire de Montfort,
  • les vallons de Robernier et des Saintes-Vierges.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 844 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Davantage d’informations Mois, jan. ...
Source : « Fiche 83083001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12,5
1,3
65,3
 
 
 
13,9
1,2
45,8
 
 
 
17,5
3,5
43,2
 
 
 
20,3
6,2
68,8
 
 
 
24,6
10
63,6
 
 
 
29
13,4
51,2
 
 
 
32,1
15,5
25,4
 
 
 
32
15,4
31
 
 
 
26,8
11,9
85,6
 
 
 
21,7
9
114,4
 
 
 
16
5,1
122,7
 
 
 
12,7
2
72,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voies de communications et transports

Voies routières

La commune est accessible par les départementales n°222 depuis Carcès et D22 depuis Correns[13].

Transports en commun

Le transport collectif est assuré par le réseau régional Mouv'enbus du réseau "Zou ![14].

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Urbanisme

Typologie

Au , Montfort-sur-Argens est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cotignac[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brignoles, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (27,7 %), forêts (19 %), zones urbanisées (10 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Thumb
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Communes voisines

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Toponymie

Montfort apparaît dans les archives dès le XIIIe siècle sous le nom de Mons Fortis et de Monte Forti (le « mont fort », la « butte fortifiée »)[21].

Le nom de la commune devient Montfort-sur-Argens en 1904[22]. Ses habitants sont appelés les Montfortais.

Montfort-sur-Argens s'écrit Mount-Fouart[23] en provençal de norme mistralienne. Le dictionnaire de Frédéric Mistral écrit Mount-Fort et Mount-Fouert alors que les classicistes écrivent Montfòrt d'Argens et possèdent la même prononciation. La diphtongue -oua en mistralien, uniquement oralisée en écriture classique est spécifique au Var alors que le niçois utilise -ouo (mais aussi -oua du fait des migrations d'Ouest vers l'Est provençal) et le marseillais -oue.

Histoire

La création du castrum[24] de Montfort a lieu au Moyen Âge[25], en liaison avec le prieuré de Notre-Dame de Spéluque qui est une fondation de l’Antiquité tardive[26].

Les Templiers et les Hospitaliers

En 1197, le seigneur Foulques de Pontevès fait don de la seigneurie de Montfort-sur-Argens aux Templiers de la commanderie du Ruou[27],[28]. En 1207, Alphonse II de Provence fait don du domaine de Montfort aux chevaliers du Temple, qui y établiront une maison du Temple[29]. Pendant les croisades, Montfort-sur-Argens jouera un rôle important dans la présence des moines-soldats entre Argens et Verdon.

Après la disparition de l’ordre du Temple en 1308, la possession est transféré aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1319[30] qui la détruisent. En 1411, le domaine est érigé en commanderie et les Hospitaliers l'occupent jusqu'à la Révolution française[31],[32]. Il s'écoule plus d'un siècle avant que la construction de l'actuel château ne soit entreprise[33].

En 1793, le château est transformé en prison révolutionnaire et échappe ainsi à la destruction[34].

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Politique et administration

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...

Population et société

Résumé
Contexte

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2022, la commune comptait 1 464 habitants[Note 5], en évolution de +9,99 % par rapport à 2016 (Var : +4,98 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Davantage d’informations - ...
Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9259659261 1341 1361 0371 0571 064994
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0221 0221 0051 0071 009936792776746
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
918805741707675701606490522
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5375425025517058691 0411 0661 209
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

  • École maternelle et élémentaire sur la commune[39].
  • Les collèges les plus proches sont à Carcès, Brignoles, Besse-sur-issole, Rocbaron, Le Luc, Le cannet-des-Maures, Lorgues[40].
  • Les lycées les plus proches sont à Brignoles, La Celle, Lorgues.

Santé

Professionnels et établissements de santé[41] :

  • médecins à Le Val, Carcès, Cotignac ;
  • parmacies à Le Val, Carcès, Cotignac ;
  • hôpitaux à Brignoles, Salernes, Le Luc.

Cultes

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Économie

Résumé
Contexte

Montfort-sur-Argens tire ses ressources de la viticulture, de l’artisanat et du tourisme, fait partie du territoire Provence Verte et de la Communauté d'agglomération de la Provence Verte (anciennement communauté de communes Comté de Provence).

Entreprises et commerces

Agriculture

  • La cave coopérative vinicole La Montfortaise date de 1908[43],[44].
  • La coopérative vinicole et coopérative agricole (coopérative d'approvisionnement et d'utilisation de matériel agricole) Les caves du Commandeur[45].

Tourisme

Plusieurs structures d’hébergement existent sur la commune : des gîtes ruraux et des chambres d’hôtes.

Commerces

La commune dispose de quelques commerces[46] et services[47] de proximité.

Budget et fiscalité 2019

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[48] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 711 000 , soit 1 270  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 519 000 , soit 1 128  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 883 000 , soit 656  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 913 000 , soit 678  par habitant.
  • endettement : 1 239 000 , soit 920  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 13,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 88,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 730 [49].

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Culture locale et patrimoine

Résumé
Contexte

Lieux et monuments

  • Château des Commandeurs[50] : le château des Commandeurs est au sommet de la colline de ville vieille, avec la chapelle Saint-Blaise.
Ce fut aux XIIe et XIIIe siècles la Maison du Temple de Montfort appartenant aux Templiers, dépendante de la commanderie du Ruou[51]. Elle devint au XIVe siècle une commanderie hospitalière, propriété de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Des premiers bâtiments, qui dataient des XIIe et XIIIe siècles et qui furent détruits à la fin du XIVe siècle, il ne subsiste qu’une partie des sous-sols. L'ensemble a été reconstruit au XIVe siècle puis transformé aux XVIe et XVIIIe siècles en château. Les façades et les toitures du château sont inscrites sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[52],[53]. Le château est aujourd’hui une propriété privée.
  • Église Notre-Dame-de-la-Purification[54] : Au XVe siècle, la ville s'étend hors-les-murs et un nombre croissant de maisons se trouvent éloigné de l'église Saint-Blaise. Une église dédiée à la purification de la vierge est alors construite à l'emplacement actuel et achevée en 1617.
  • Tour de l'Horloge : La tour de l’Horloge avec campanile possède une cloche datée de 1679[55].
  • Vieille ville : La vieille ville présente des ruelles, des passages voûtés, des vestiges de remparts et des fontaines.
  • Porte à herse : La porte à herse est datée du XIIIe siècle[56].
  • Château de Robernier[57] : Le château de Robernier possède des pigeonniers[58].
  • Prieuré Notre-Dame-des-Spéluques[59] : Le prieuré Notre-Dame-des-Spéluques, qui date du XIIIe siècle-XVIIIe siècle, est un sanctuaire souterrain. Ce prieuré a été édifié sur un ancien habitat gallo-romain[60],[61],[62].
  • Vestiges archéologiques :

Personnalités liées à la commune

  • Joseph Lambot (1814-1887), inventeur du ciment armé, né à Montfort-sur-Argens.
  • Henri Sauvaire (1831-1896), épigraphe, numismate et photographe orientaliste, mort à Montfort-sur-Argens.
  • Octave Vigne (1867-1945), est un homme politique, né à Montfort-sur-Argens.

Héraldique

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Les armoiries de Montfort-sur-Argens se blasonnent ainsi[69] :

D'or à la pièce de canon de sable tournée à senestre, montée sur un affût de gueules et posée sur une montagne d'azur mouvant de la pointe.

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Notes et références

Voir aussi

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